Partie 59: Tout n'est que Maktoub ...

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 Je suis partie donc m'asseoir près de lui puisqu'il semble y tenir —'


Kamil: On a retrouvé Soraya ...

Isleym: Hein ? Elle était où ?

Kamil: A Lyon, dans un appart'

Isleym: Tu l'a appelée ?

Kamil: Non

Isleym: Comment t'a su ?

Kamil: J'ai mon zinc là-bas il l'a cherchée pour moi

Isleym: Et ?

Kamil: Rabi Y Rahma ...

Isleym: Quoi ?

Kamil: ...

Isleym: Comment ça ? Il s'est passé quoi ?!

Kamil: Ils l'ont retrouvé chez elle, dans sa salle de bain, elle a fait une overdose de medoc'


Je sentais qu'il était mal, que sa le touchait vraiment et c'est compréhensible, ça reste sa femme, la mère de son fils, même si le mariage n'était pas voulu, Kamil reste un être humain. Voyant son mal être, j'ai pris dans mes bras et je l'ai serré fort contre moi, je sentais sont souffle sur ma nuque, il respirait fort, ça m'a fait mal de la voir comme ça, c'est comme si sa souffrance se propageait jusqu'à moi, je ressentais tous ce qu'il ressentait à ce moment et c'était affreux. Il se sentais coupable de sa mort, de son suicide.


Kamil: C'est de ma faute Isleym ...

Isleym: Nan, dis pas ça, c'est le Mektoub [destin], tu n'y est pour rien, Allah l'a écrit ainsi et personne aurait pu changer ça.

Kamil: Si c'est de ma faute, je l'a traité mal, tu peux pas savoir comment, j'avais la haine contre elle, tous les jours je l'a faisait souffrir, je l'insultais gratuitement. En plus de l'autre côté sa famille ne voulait plus avoir de contacte avec elle, c'était chaud, et j'ai jamais été là pour l'aider ou la consoler zebii ! Je suis qu'une merde, je fais du mal à tout le monde ! 

Isleym: Nan nan, c'est pas de ta faute

Kamil: C'est vrai, je foire tout dans ma vie, j'ai foiré avec mes parents, avec ma soeur, j'ai foiré notre mariage et maintenant je foire celui avec Soraya et en même temps je foire la vie de Rayan. Putain, je lui ai enlevé sa mère ! Comment il va grandir sans mère, hein ?! Comment il va faire ?! J'aurai pas la force de m'en occuper seul et je vais foirer sa aussi à coup sur !

Isleym: Eh, je suis là moi, je t'aiderai avec Rayan, je serai sa deuxième maman, wallah !

Kamil: Mais putain, t'a pas à assumer mes erreurs !

Isleym: Je veux le faire !

Kamil: Eh moi je veux pas ! C'est pas ton rôle putain ! 


Je me suis mise à pleurer, le voir comme ça me déchirait de le cœur, c'était horrible ...  Il a fini par s'endormir sur mes genoux, j'ai attendu un peu avant de me lever pour ne pas le réveillée, j'ai installé sa tête sur un coussin et je l'ai couvert, puis je suis partie me blottir dans mon lit. 


Vers 00h Amira et Baba son rentré à la maison, j'ai expliqué la situation à mon père, il a compris et n'a rien dit. Je l'aime tellement mon papou, il est si compréhensif, je sais que beaucoup de pères auraient pété un câble en voyant, mais mon père a une confiance aveugle en moi, il sait que je ne ferai rien avec un garçon qui n'est pas mon mari, il me connait trop bien pour croire de telles choses. Cette confiance qu'il nous a donné à tous, nous a permis de nous construire et de ne jamais vouloir le décevoir, c'est cette confiance qui nous a permis à tous de nous dire à chaque fois: Pense aux parents, pense à cette confiance qu'ils t'offrent, ne les déçoit pas, ne les trahis pas ... Serte, Aymen s'est égaré pendant sa jeunesse, tiré par la rue et les mauvaises fréquentations mais il a toujours eu honte de ça, il ne s'est jamais affiché, ni à la cité et encore moins à la maison, mais aujourd'hui El Hamdoulilah, c'est devenu un homme bon avec une belle femme et bientôt un enfant, une belle petite famille, Ma Sha Allah ... 

Un jour on s'aimera ... Ou pasKde žijí příběhy. Začni objevovat