chapitre 5

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Je suis assise tranquillement sur un banc , lisant et attendant carl qui est en retard.

- salut, désolé pour le retard! Me dit-il.

- c'est pas grave! Comment ça va? Je demande.

- super et toi?

- je vais bien.

on discute de sujet sans grand intérêt durant une demi heure tout en marchant au travers du parc.

- en tout cas, tu as bien changé en 5 ans. me dit-il avec un air imperceptible qui ne laissa en aucun cas suggérer si son commentaire était positif ou négatif.

- merci, toi aussi. je décida de répondre sans trop savoir si j'avais raison d'en faire autant.

- arrête j'ai pas changer, je fais ce à quoi tout le monde c'est toujours attendu. je rate mes études, je fais de la prison, je deal; si t'avais demander à n'importe qui hier ou il y'a 10 ans comment j'allais finir la réponse aurait été la même. dit-il avec un froideur à en glacer le sang.

je resta silencieuse un moment. à vrai dire, il n'avait pas tord. il est juste de dire que c'était à ça que je m'attendais. pendant un instant je me senti infâme de penser ça.

- toi t'a changer. que ce soit en bien ou en mal au moins tu as évolué. ajouta-t-il toujours aussi froid.

je ne sais pas comment le prendre; comment aurais-je pu changer en mal? enfin je veux dire, mon environnement est extrêmement sain, je suis une jeune femme très stable et promise à un avenir glorieux.

- merci, je suppose.

- me remercie pas, c'était pas sensé être sympa.

- heu, ok.

- je suis désolé, excuse moi. je sais pas ce qu'il me prends. je m'attendais pas à te revoir c'est tout. c'est juste que t'a tellement changé. je veux dire t'es devenue une fille génial avec une vie génial! je me sent très inférieur pour être honnête, mais c'est pas une raison. pardon mais je dois y aller. c'était sympa de te voir, peut-être à plus. dit il tout en partant sans même me laisser le temp de répondre.

alors là. si je m'attendais à ça! une partie de moi essaye de comprendre tandis que l'autre se demande ce que j'ai fais de mal.

quelques jours ont passés et carl n'a de cesse de m'éviter. je frappe à la lourde porte en bois me séparant de chez mes grands-parents, on est vendredi soir. la bonne m'ouvris. je lui donna mon manteau comme d'habitude et ma grand-mère vint m'accueillir.

- mailla chérie, comment vas-tu? me demande-t-elle en me serrant dans ses bras.

- bonsoir grand-mère, je vais très bien, je te remercie. et toi, comment vas-tu?

- je vais très bien!

Nous sommes à table, nous discutons de tout et de rien, du travaille de mon grand père, de Chicago, du gala de charité de grand-mère...

quelques heures plus tard je dis au revoir à mes grands-parents et rentre chez moi.

une fois arrivé je remarque directement quelqu'un assis sur mon porche, il s'agit de carl.

- heu salut. je dis.

- salut.

il me suffit de quelques secondes pour remarqué qu'il est fortement alcoolisé. arg, ce que je déteste les gens alcoolisés.

- ça va? tu veux entrer? je propose.

- ouais.

j'ouvre donc la porte et entre, suivie de carl. je n'ai pas la tête à discuter pour être honnête; je suis épuisée. je m'éclipse quelques minutes pour faire du thé laissant carl assis sur le canapé. lorsque je revint il était endormi.

je soupira, mis une couverture sur ses épaules, pris une tasse de thé et monta me coucher.

je me réveillai vers 9 heure et descendis voir ce qu'il en est de mon squatteur d'hier soir.

on dirait qu'il vient tout juste de se réveiller.

- salut! bien dormis? je demande.

- ouais, ton canapé est grave confortable.

- je sais! je vais faire des pancakes et du café t'en veux? je propose.

- je veux bien, merci!

il bien plus sympa qu'hier. ni une ni deux je me met au fourneau mais alors que je suis en pleine préparation de la pâte on sonne à la porte.

- tu peux aller ouvrir, c'est sûrement les bouquins que j'ai commander? je demande à carl.

- bien sûr. répondit-il en s'empressant d'aller ouvrir.

il revint me voir quelques secondes plus tard.

- heu y'a un mec énervé qui à l'air de pas trop m'aimer devant la porte. tristan je sais plus comment. me dit il.

- ho non! je dis en posant le fouet et en courant vers la porte.

intérieurement je priais pour que ce ne soit pas tristin, malheureusement mes prières s'avérèrent inutile.

- hey, salut! je dis l'air de rien.

- salut? dit-il visiblement loin d'être ravis de voir carl chez moi.

- alors comment ça va? je demande toujours comme si de rien n'était

- ça allais super jusqu'à ce que je vois un mec totalement inconnu chez ma copine!

- je suis sure que la dite copine à une très bonne explication. je dis en tentant d'alléger l'ambiance.

- je serais curieux de l'entendre.

- bon moi je pense que je vais y aller. dis carl en sortant pendant que tristin lui jette un regard noir.

- à plus. je dis en faisant signe à tristin d'entrer.

- alors, cette explication?

- je suis revenue de chez mes grands-parents hier soir, il était assis sur mon porche complètement bourré, je l'ai invité à entrer, je suis partie faire du thé et que je suis revenue il c'était endormis puis je suis monté me coucher. il c'est rien passer d'autre, je te le jure. je dis.

- d'accord. répondit il sans même la moindre animosité.

- d'accord? heu tristin, t'es sure que ça va? je demande soucieuse.

- très bien.

- heu ok. je dit.

quelques heures plus tard nous déjeunons dans un café du coin.

- alors comment c'est chicago? me demande tristin.

- exactement comme il y'a 5 ans. je dis en touillant dans mon café.

- woaw, quelle ville évolutive! En tout cas, tu me manques énormément! dit il.

- toi aussi!

Avant qu'il parte je décide d'aller le présenter à debby étant donné qu'elle m'en a parlé toute la semaine.

Une fois arrivée chez les gallagher debby est dans le jardin.

- salut! Me dit elle.

- salut! Je réponds.

- c'est qui ça? Demande debby en pointant tristin du doigt.

- tristin.

- nan sérieux? Woaw, félicitations! Dit-elle visiblement impressionné.

Lip sorti au même moment.

- salut! c'est qui lui? demanda-t-il.

- tristin, le copain de notre très chère mailla. dis debby.

- woaw! salut! dit-il.

- salut. répondit tristin.

après quelques minutes de discussion basic tristin et moi sommes de retours chez moi.

- faut que j'y aille. mon père va me tuer si je rate sa réunion. dis tristin en se levant.

- d'accord, mais reviens vite! je dis en l'embrassant.

- promis.


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