You've Changed

chapitre 2

Je suis allongée sur un matelas dans la chambre de carl. Je fixe le plafond silencieusement.
J'ai passer une plutôt bonne soirée. Tout le monde était au courant de la situation mais néanmoins personne n'en a parlé. J'ai apprécié ça.

- tu pense que tu vas déménager? Me demande carl me sortant de mes pensées.

- je ne sais pas. Je n'ai pas de famille alors je vais sûrement aller en foyer... je dis.

- on pourrait t'adopter. Propose carl.

- je ne penses pas, vous avez à peine assez de ressource pour subvenir à vos propres besoins. Je répond.

- ouais, tu vas me manquer. Dit il d'une voix à peine audible.

- toi aussi. Je dis la mort dans l'âme.

- on se reverra hein. Dit il.

- oui, je te le promet. Je dis en espérant que je ne mente pas.

- tiens. Me dit il en me tendant un couteau.

- tu me donnes ton couteau? T'es sûre? Je demande en regardant l'objet tranchant.

-  ouais. C'est pour pas que tu m'oublie. Dit il.

- t'es dingue, je t'oublierais jamais. Je dis.

-...

Je m'assis sur mon matelas et détacha le foulard accroché à ma cheville.

- tiens, pour pas que tu m'oublie. Je dis en lui tendant.

Il le pris et me souris faiblement.

- bonne nuit mailla.

- bonne nuit carl.

Je ferma mes yeux et quand je les rouvris l'on était le lendemain matin.

- mailla, y'a quelqu'un qui veut te voir. Me dis fiona.

- qui? Je demande en me frottant les yeux.

Elle ne répondis pas et quitta la chambre.

Quand je descendis les escaliers je vis l'assistante social d'hier.

- bonjours mailla, comment vas-tu? Me demande-t-elle quand elle me vit.

- bonjours, ça va pas trop mal.

- tant mieux. J'ai une bonne nouvelle pour toi.

- ha oui?

- tu as des la famille, des grands parents maternelles. Et ils sont ravis de t'accueillir.

- woaw! Mais si ils sont si ravis de m'accueillir pourquoi ne sont ils jamais venu me rendre visite?

- et bien jusqu'à hier ils ignoraient ton existence. Ils n'avaient déjà plus de contact avec ta mère quand tu es née et elle ne leur a jamais dis.

- ho.

- il viendront te chercher à onze heures trente. Après une semaine passée là bas tu décideras si tu veux y rester ou non. Si oui ils obtiendront ta garde.

- d'accord.

- bon et bien je vais y aller, sans toi libre de m'appeler si tu en ressens le besoin. Dit l'assistante en quittant la maison.

- bon et bien on dirait que j'ai des grands parents. Je dis.

- qu'est-ce que tu sais d'eux? Me demanda lip.

- rien du tout! Je dis.

- woaw, donc on va t'envoyer chez des inconnus. Dis ian.

- ouais! Je réponds.