𝐏𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐨𝐯𝐞 [Yandere Boy x Neutral Reader]

Fin

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𝐏𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐢𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐨𝐯𝐞
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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'incident entre Livius et Henri. Je n'arrivais toujours pas à croire ce que j'avais pu voir et entendre. Henri avait maintenu sa décision de quitter l'université, malgré mes multiples tentatives de le convaincre de porter plainte. Il m'avait dit que cela ne servirait à rien puisque la mère de Livius était la doyenne et que l'affaire de son agression serait rapidement étouffée.

Je me trouvais dans la bibliothèque, un endroit où il y avait généralement du monde. Je ne supportais plus d'être seul/e, sachant que ce déséquilibré était dans les environs. En y réfléchissant, je n'avais pas vu Livius ces derniers jours non plus. Je pense qu'il m'évitait, et tant mieux. J'étais sur le point de ranger mes affaires quand j'entendis quelqu'un m'appeler par mon nom. Je ne fus pas surpris/e de le découvrir caché derrière moi.

[Livius] : Arrête de me regarder avec ce visage de dégoût...

Je me levai sans prendre la peine de lui répondre. Je préférais limiter tout contact avec lui.

[Livius] : Je croyais que tu serais plus mature que ça.

[T/P] : Plus mature que ça ? Et c'est toi qui dit ça avec ce que tu as fait à Henri... Mais tu es complètement malade.

[Livius] : T/P, ne me parle pas sur ce ton. Je t'aime peut-être, mais pas autant que tu le penses.

Je le regardais, perplexe et légèrement dégoûté/e.

[T/P] : Tu... Tu ressens réellement ce genre de sentiments envers moi ?

[Livius] : Ne me regarde pas de cette façon. Ne fais pas comme si mes sentiments envers toi étaient dégoûtants, car ils sont purs !

[T/P] : Ils sont toxiques. Des sentiments réellement purs sont comme ceux de Henri qui...

Il me coupa la parole, m'empêchant de finir ma phrase.

[Livius] : Henri, Henri, Henri, tu n'as que ce nom à la bouche ! Je n'arrive pas à y croire... Comment peux-tu préférer quelqu'un comme lui, ce pouilleux, à quelqu'un comme moi ? Je suis bien plus populaire que lui et ma famille est beaucoup plus aisée ! Alors pourquoi ? Pourquoi ne me regardes-tu pas simplement ?

[T/P] : Je n'arrive pas à comprendre comment tu peux être étonné que je ne veuille pas de toi. Depuis que je suis arrivé/e dans cette université, tu n'as fait que me harceler, tu as agressé Henri et menaçé de mort s'il ne t'écoutait pas, tu lui as même asséné plusieurs coups au visage au café... Si tu es capable de faire ça devant nous, je n'ose même pas imaginer toutes les personnes que tu as dû blesser sans qu'elles ne disent rien à cause de la peur.

[Livius] : Je t'aime... Je t'aime tellement que j'ai envie de tout détruire, de te détruire... C'est parce que je t'aime que je fais tout ça.

[T/P] : Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tu ne peux pas prétendre agir par amour et encore moins en mon nom. Ne m'implique pas dans tes actions. De plus, tu prétendais me détester auparavant, et maintenant tu prétends m'aimer. Ça n'a pas de sens.

[Livius] : Je te déteste, tu n'as pas à t'en faire pour ça... Je te déteste parce que tu ne m'as jamais regardé. Tu as toujours été focalisé/e sur lui. Tu l'as choisi à ma place, et je voulais te faire payer pour ça. Tu ne peux pas imaginer la haine que je ressens envers toi. Je déteste t'aimer, alors je te forcerai à m'aimer en retour, que tu le veuilles ou non. Sinon, je te détruirai pour que tu le regrettes... Tu accepteras mon amour.

[T/P] : Ce n'est pas de l'amour ! Tu ne peux pas ruiner la vie de quelqu'un simplement parce qu'il ne ressent pas les mêmes sentiments que toi.

Je me mis à reculer, effrayé/e par sa folie. Comment pouvait-il être si convaincu de ce qu'il disait ?

[Livius] : Non, attends T/P !

[T/P] : Ne me touche pas ! Tu me dégoûtes.

Sa main tenta de saisir ma manche, mais j'eus juste le temps de l'éviter. Je m'empressai alors de quitter la bibliothèque, avançant aussi rapidement que possible.

[Livius] : Tu n'as pas le droit de partir ! Sors avec moi, sinon je te ferai expulser de cette université !

Ses paroles me firent instantanément me retourner.

[T/P] : Pardon ? Tu n'as absolument pas le droit de faire ça.

[Livius] : Bien sûr que si, tu es si bête. Rit Si tu veux tant t'éloigner de moi, je n'aurai qu'à te faire renvoyer en trouvant une bonne excuse. Je te rappelle que ma mère est la doyenne de cet endroit. Je ferais en sorte que personne ne veuille de toi, où que tu ailles.

[T/P] : Et tu oses ne pas comprendre pourquoi je ne t'aime pas. Tu es tout simplement dégoûtant Livius... Tout en toi est pourri.

Je me retournai pour mettre fin à cette conversation, mais il s'avança vers moi et murmura quelque chose à mon oreille, de telle manière que personne d'autre ne pouvait entendre.

[Livius] : Tu oses te retourner ? Je vois que je n'ai pas été assez clair. Peut-être qu'une petite démonstration de ma détermination te fera comprendre à quel point je suis sérieux. J'ai besoin que tu sortes avec moi. Tu as trois jours pour me donner ta réponse, mon amour... Tu verras, je m'occuperai de toi comme il se doit.

Je marchais, refusant d'en écouter davantage. Mon cœur battait de plus en plus fort, mêlant la peur pour mon avenir et la haine envers... cette chose. Mes yeux me brûlaient, mais je m'efforçais de retenir mes larmes. Je me sentais si impuissant/e, me demandant quoi faire. Peut-être que si j'en parlais à Henri, nous pourrions nous unir et trouver une solution contre cette situation...

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𝐌𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚 : StoryOfYandere

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