Anne Maty : papa daniouy gnibbi, on rentre ? Elle demande d'un ton innocent.

Moi : ( la tient fermement avec mon bras ) oui ma princesse, on va retrouver Papi Ouz et Binta.

Anne Maty : et maman viendra aussi ?

Moi : pas pour le moment.

Anne Maty : et ces monsieurs méchants, ils vont venir avec nous ?

Moi : oublie tout ça, d'accord ?

Elle hoche de la tête, nous parcourons presque des kilomètres pour parvenir à une route empruntée par des voitures.

Un petit starbucks se trouve à côté, nous nous y rendons immédiatement pour prendre un peu de force.

J'ignore si je dois retourner à mon ancien logement ou juste me débrouiller pour retourner au Sénégal. Reprendre contact avec l'un des membres de la famille Sylla serait un gros risque. Cette Oumy Diop Sylla est inhumaine, je ne veux plus avoir affaire avec une tordue d'esprit de son genre de toute ma vie. Elle qui a été jusqu'à m'infliger ce genre de torture et menacer de mort ma fille si jamais je persistais à reconquérir sa mère, il faut donc s'attendre à tout avec elle.

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Quelques heures plus tôt

France_Paris

À l'aéroport

Sala : ( tient quelques valise puis porte en kangouro sa dernière née ) il te faut vraiment te reconnecter avec ton passé Linguère. Et merci de me prendre en charge, je ne veux surtout pas recroiser le chemin de mon mari.

Linguère : ( tient l'aînée par la main ) t'inquiètes surtout pas. J'espère que Bachir est belle et bien retourné au Sénégal. En ce moment j'ai tellement la haine contre Oumy que l'appeler pour lui demander ce qu'elle a fait de mon mari et ma fille est comme boire l'eau des égouts.

Sala : tu devrais pourtant, car d'après ce que tu viens de me raconter je trouve ça chelou que Bachir ait disparu du jour au lendemain.

Linguère : ( anxieuse et enragée ) on verra bien une fois au Sénégal.

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Sénégal-Dakar

En taxi, les deux femmes arrivent enfin à destination. Sala sort les valises du coffre puis c'est au tour de Linguère de sortir de la voiture. Elle se tourne puis son regard s'arrête sur la façade de ce qui fut auparavant sa villa.

Sala : ( essoufflée ) nous y voilà ! Elle s'exclame et observe la réaction de son ex coépouse.

Linguère : ... ( les yeux toujours braqués sur la villa )

Sala : tu te rappelles de quelque chose ? Elle lui demande en examinant l'expression sur son visage.

Linguère : juste une sensation de déjà vu par contre je peux reconnaître à travers cet architecture ma signature. C'était mon style d'avant, et je sais que seul moi pouvait le faire de cette manière. Elle avoue presque émue.

Sala : c'est ton chef d'œuvre Linguère, ton bien à toi. Lui confirme Sala.

Linguère : allons voir l'intérieur. Elle suggère, chacune tient ses valises, le bébé de 9mois dormait déjà et l'aînée était hyper active.

Une fois à l'intérieur Linguère fut subjugué, elle s'avance vers les objets de décoration accrochés au mur ou posé dans certains coins ainsi que les meubles.

Linguère : c'est bien moi ça ! Elle s'étonne reconnaissant ses goûts pour la déco.

Sala : ( pointe une direction ) par là se trouve ton bureau dans lequel tu passais quasiment la plus part de ton temps d'après ce que j'ai pu constaté. Je l'ai découvert que quelques mois après car trop focalisée sur autre chose. Tu as dedans ta petite bibliothèque et tes dessins. Bachir y passait aussi son temps, car je le voyais y sortir lorsque nous étions encore mariés sans savoir qu'il s'agissait d'un bureau. J'avais songé à revendre la maison, mais ce n'était pas une prioritée vu que j'avais aussi hérité de l'appartement à Bachir ainsi que la maison où vivait sa petite famille. Quand je repense à cette période, l'envie de revenir en arrière me prend aussitôt. J'étais vraiment absorbée par l'argent et le matériel en plus je voulais faire payé Bachir sa trahison en me moquant de ses biens et les gaspiller comme je le voulais.

Mon mariage à tout prixWhere stories live. Discover now