La confrérie du Micro d'Argent

Drôle de Soirée J+1

PDV Caroline

Je conversais avec Margaux :

"Et donc tu ne sais toujours pas qui a pu prendre un pétard et le cacher sous ton lit ?"

Elle me répond :

"ça fait toute une nuit que j'essaye d'y réfléchir mais pour l'instant... rien !"

Elle fouille la corbeille de ma chambre et y retrouve ce qui reste du mégot :

"Peut-être qu'en le regardant... on en saura plus !"

Et elle avait entièrement raison... puisque en tout petit finement inscrit sur le côté de la partie blanche du tarpé il y avait une signature avec 2 lignes croisées ainsi que les lettres K et L

On s'est regardées longuement avant de se dire :

"Est-ce que c'est vraiment lui ? "

Margaux réajuste son haut de pyjama :

"En tout cas... il voulait qu'on me ramasse à la petite cuillère et pourtant je suis encore là !"

Je la fixe méfiante :

"Sur une route en pente on met toujours les warnings !"

Violaine nous rejoint :

"ça y est c'est décidé... je veux enfin demander à Hervé à ce qu'on sorte ensemble !"

Je demeure sceptique :

"Mais ça ne devait pas être fait il y a genre 7 ans? ton wagon sentimental a eu un sacré retard !"

Elle a une moue boudeuse :

"Lui me l'a déjà proposé mais j'ai préféré attendre qu'on soit un peu plus certains de nos futurs projets... vouloir l'éconduire j'y pense moins... j'espère simplement qu'on saura s'entendre cette fois !"

PDV Violaine

J'ai donné rendez-vous à Hervé dans le jardin public où on avait eu notre 2ème rencard... je guettais sa venue près d'un portique...

"Ah te voilà !"

Hervé sent que je mijote un truc:

"Tu veux savoir si j'ai des meilleurs bras qu'il y a 6 mois ? je ne les bosse pas autant que Toni mais ça devrait le faire !"

Nous nous accrochons aux barreaux :

"Voici ton défi... tu vas devoir tenir en équilibre et je me rapprocherais de toi pour t'embrasser ! si jamais tu lâches avant ou si tu poses le pied par terre je garderai pour moi ce que j'ai à te dire !"

Hervé soupire :

"Dans le genre taquine tu me bats haut la main !"

Au bout de 2h d'efforts je me penche vers Hervé pour lui donner son baiser et je reste auprès de lui :

"Alors ? est-ce que tu seras prêt à supporter mes colères pendant quelques années ? avec moi tu verras la vie en couleur le blues du coeur, le jaune du bonheur !"

Il hésite tandis que je sens ses doigts se tordre :

"Euh... Ouais ? est-ce que je peux tomber maintenant ?"

Je lui fais un clin d'oeil :

"Et si je t'embrassais encore ? "

Il me supplie alors que je suis en train de frôler sa joue :

"Non ! je vais finir la tronche au sol !"

Il s'écrase sur le gazon tandis que je rigole à gorge déployée :