Chapitre 38

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Coucou !! Comment ça va ? Je vous souhaite une bonne lecture ! Bisous ;-)

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Le réveil est assez compliqué. Comment se réveiller après le week-end que je viens de passer ? Et Ashley est assez d'accord avec moi car pour une fois, lorsque je me lève, elle dort encore. Je m'étire et vais me préparer dans la salle de bain. Je me passe un peu d'eau fraîche sur mon visage pour me réveiller, puis fais mon rituel du matin. Ensuite, je vais dans la chambre d'Ashley. Je m'approche doucement du lit et la vois endormie. Elle est à croquer... Je m'accroupie pour être à son niveau, m'appuie contre son matelas tout en la regardant. Ses cils touchent presque ses joues tellement ils sont longs. Sa bouche fait une moue à en faire craquer plus d'un. C'est beau quand c'est bébé... Ses petites mains, ses petits pieds, ce petit nez retroussé... Elle n'a pas du tout l'air d'avoir envie de se réveiller. Et je n'ai pas le coeur à la réveiller. Elle semble émerveillée d'être dans ce monde imaginaire du rêve. Je me relève et décide de ne pas la réveiller. Après tout, ce n'est rien si elle manque une journée de crèche. Je rebrousse chemin et me dirige dans la cuisine où Carter est déjà levé, lui. Des images de mon imagination d'hier me reviennent, je ferme les yeux un instant et essaye de ne pas y penser. J'avale ma salive et me dirige pour prendre ma tasse, qui est à côté de la cafetière, avant de me servir du café puis de me retourner vers lui.

— Bonjour, dis-je avant de prendre une première gorgée de ce breuvage amer.

— Bonjour, dit-il avant de froncer les sourcils. Ashley n'est pas réveillée ?

— Non, elle dort si bien après ce week-end que je n'ai pas envie de la réveiller.

Il hoche la tête et s'assied en faisant le moins de bruit possible avant de boire une gorgée de son café. Je n'ose pas le regarder. Mais même sans le regarder, les pensées me reviennent en mémoire. Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ? Voyant mon silence, ce qu'il n'a pas l'habitude, il me demande.

— Et ça va aller toi ?

— Oh moi oui ! Ça devrait aller, dis-je en souriant légèrement.

Je me retourne, bois encore une gorgée et pose ma tasse sur le plan de travail.

— T'es sûr que ça va Alessia ?

— Oui, dis-je en me retournant vers lui mais sans le regarder. Pourquoi ça n'irait pas ?

— Je sais pas, je préfère demander. Tu parais.... bizarre depuis hier.

— Non, non, je réponds en le regardant pour la première fois. Tout va bien.

Il hoche la tête, peu convaincu mais ne dit rien. Il n'a besoin de rien dire, ses yeux parlent pour lui. Et je m'y perds, sans pouvoir m'en décrocher. Pourquoi a t-il des yeux si attirants ? Ont-ils toujours été aussi attirants ? Pas dans mes souvenirs...

Il hausse les sourcils tout en rigolant légèrement.

— Tu risques d'être en retard si tu continues à me mater, dit-il en rapprochant sa tasse de sa bouche.

Merde, il a raison. Mes yeux s'écarquillent pendant qu'il secoue la tête, amusé. Je commence à avancer mais mes yeux décident de faire une fixette sur sa bouche. Je me prends les pieds dans la chaise et manque de tomber sur Carter. Bah oui voyons ! Comme si je n'étais déjà pas assez gênée, il faut en plus que je tombe sur lui. Non, c'est pour mieux voir la couleur de ses yeux. Et puis la prochaine fois, tombe directement sur lui, comme ça les choses avanceront plus vite, me taquine ma conscience. C'est vrai que là, je ne peux pas les rater ses yeux. Je me suis rattrapée de justesse à la table et nos visages sont qu'à quelques centimètres. Si je me penchais un tout petit peu plus, je pourrais poser mon front contre le sien, et nos lèvres se rejoindraient. Mais non, je ne sens pas sa peau sur la mienne mais par contre son souffle, ça oui ! Il serre les dents et fixe ma bouche pendant que mon regard tombe sur la sienne. J'ai chaud et je me sens vraiment attirée. Je crèverais pour l'embrasser maintenant. Nos souffles se complètent et je parie que son cœur fait le même tremplin que le mien. Nos têtes sont aimantées et bougent d'elles-mêmes pour se rapprocher l'une de l'autre. Lentement, je penche la tête d'un côté pendant qu'il fait la même chose et nos bouches sont presque scellées lorsque le fixe se met à sonner. On sursaute tous les deux et je me redresse, sentant mes jambes comme du coton. J'ai chaud et mes joues doivent être écarlates. Je maudis celui qui appelle mais en même temps, je le remercie. Je m'avance vers le téléphone et décroche.

My Guilty GuestWhere stories live. Discover now