𝐏𝐑𝐈𝐍𝐂𝐈𝐏𝐄𝐒, central cee

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[past]

Mon téléphone est éteint depuis plusieurs jours donc je sais pas vraiment ce qu'il se passe dans le monde actuellement.

Je suis dans la salle d'attente de mon avocat, enfin l'ancien puisque ma tante m'avait dit que j'en aurai jamais besoin comme c'est elle qui gérait ma carrière.

Mais je le connais depuis petite parce que c'est mon parrain mais c'est surtout le frère de ma mère.

Il prend sa pose dans 5 minutes même pas donc je vais profiter de ce temps pour lui parler de ce que j'ai en tête.

-ouais t'inquiète je t'en reparle ce soir, dit-il en ouvrant la porte de son bureau, il faut que je le finisse pour la fin de la semaine donc bon

Je me lève et en refermant sa porte, après avoir levé les yeux, ceux-ci se posent sur moi. Son premier réflexe est de me prendre dans ses bras.

J'ai l'impression que c'est la seule vraie personne qu'il me reste.

-tout le monde te cherche, dit-il toujours dans mes bras

-je veux m'émanciper de mes parents, disais-je en guise de réponse

-ils sont morts ma grande, y'a rien que tu puisse faire pour t'émanciper maintenant

Je ne dit rien, seulement quelques larmes coulent sur mes joues.

-viens je vais t'acheter à manger on va voir ce qu'on peut faire, dit-il en me prenant la main

J'espère qu'on trouvera une solution parce que je veux pas retourner chez eux.

[present]

Je sors en furie de leur maison et me dirige vers la nôtre.

Il sait très bien comment je me sens à propos des règles et en plus il a des sœurs mais bon je pense que même malgré ça il reste con.

-Keziah !, crie une voix dans mon dos

Je sais pas ce qu'il veut, faut qu'il pense à me laisser tranquille. Il court jusqu'à mes côtés et se met finalement en face de moi.

-t'es pardonné c'est bon, dis-je avant qu'il ne parle, seulement si tu sors habillé avec un pyjama de crocodile et un ukulele pendant une semaine

-t'y penses depuis longtemps en fait, dit-il en rigolant

-depuis des années, je dis en le contournant

Il me rattrape et marche à mes côtés

-j'ai ni un pyjama de crocodile ni un ukulele ma grande, dit Oakley

-t'as des jambes, je dis, va acheter ce dont t'as besoin sinon me parle plus

-je le fais seulement si tu démissionne pas, dit-il

-je ne démissionnerais seulement si tu le fais

Il souffle et continue de marcher à mes côtés.

-ton copain à rien dit, dit-il, je sais toujours pas ce que tu fais avec lui

-je sais pas, j'ai attendu tellement de temps pour sortir avec lui

-combien de temps exactement ?

-4 ans, disais-je doucement

-hein ? Répète plus fort