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[past]

-Keziah, on doit te parler, m'annonce ma tante en s'installant à mes côtés

Sa voix... ça veut tout dire. J'ai pas besoin qu'elle en dise plus. Je me lève du lit et sors de la chambre malgré la douleur dont mon corps est victime, mon cœur est victime d'une douleur encore plus grande.

Je n'arrive pas à faire une centaine de mètres que je m'effondre. Je suis au milieu de ce couloir, seule, en pleurs.

-il se passe quoi ?, demande une infirmière qui arrivait à ma hauteur

De l'espagnol? J'ai marché plus que je ne le pensais. Elle s'accroupit et prend mon menton afin que je la regarde

-j'ai tout perdu, dis-je avant de finalement éclater dans ses bras, j'ai perdu ma vie

Elle me serre encore plus fort. Elle ressens sûrement ma peine.

*deux semaines plus tard*

-je vais pas te faire visiter, dit-elle en posant mes valises, tu connais bien

-merci beaucoup, je la prend dans mes bras

Avant de monter dans la chambre qui m'est dédié, je retire mes chaussures et récupère mes valises.

C'est vraiment différent de là où j'ai vécu mais je pourrai y retourner à mes 18 ans donc j'ai hâte comme ça je vais re-nier avec mes parents.

Suite à leur mort, ils ont préféré que mon oncle et ma tante s'occupent de moi, enfin c'est ce qu'a dit le notaire. Ils vivent dans un appartement dans Paris. J'aimais bien ma maison loin de tout ce bruit mais c'est vrai qu'ici tout est plus proche.

Je dois tenir 8 ans sous les bruits et la pollution, ça promet d'être long.

[present]

Je rentre chez moi après une longue journée de travail. Je suis passé au magasin pour acheter des glaces à tout les petits de mon quartier, pour les grand aussi d'ailleurs.

Dès que j'arrive, tout les enfants courent vers moi et m'enlacent. Tout cet amour me fait chaud au coeur.

Je leur distribue les glace et les regarde partir en courant. Quand la foule se dissipe, je vois les grands me regarder. Je lève les derniers sacs et je les vois sauter de joie.

Je marche vers eux.

-vous avez pas mieux à faire franchement, disais-je en arrivant à leur hauteur

-toute la journée on garde cet endroit pour que la princesse revienne saine et sauve, intervient mon meilleur ami

-alors toi déjà t'aura pas de glace, dis-je en distribuant aux autres garçons leur dû

-ah ouais ?

-ouais

Il me porte sur son épaule et commence à courir de partout, à tourner, à sauter.

-lâche moi Ayden, criais-je depuis son dos

-jamais

-tu saura pas ce que j'ai spécialement pour vous alors

Il s'arrête net et me pose sur le sol. Ma tête tourne et je ne manque pas de m'éclater celle ci sur le muret à dix centimètres de moi.

-tu fais chier

𝐏𝐑𝐈𝐍𝐂𝐈𝐏𝐄𝐒, central ceeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant