Pas prête (TERMINE)

Pas prête - Texte

Hello tout le monde ! J'espère que tout le monde va bien. Personnellement, j'aime mon travail, mais je fatigue tout le temps, donc j'ai du mal à tout faire comme avant, ce qui cause pas mal de retard dans mon planning, notamment pour Nanoprep. En effet, le nanowrimo approche et je ne suis toujours pas ready. J'y travaille beaucoup, mais ça reste compliqué. En plus, c'est sur cette fameuse histoire dont je ne peux toujours pas parler. Je peux juste dire que si je vais au bout du projet ça sera au minimum une duologie, ce qui est COLOSSAL par rapport à ce dont j'ai l'habitude. Enfin bref, assez de blabla.

Aujourd'hui je vous retrouve avec la première histoire de ce mois spécial Miraculous !! J'espère que ça vous fera plaisir tout comme le mois Balthazar vous avait fait plaisir. ;) Sur ce, bonne lecture. 

"Bon, maintenant vous vous parlez. On n'en peut plus nous." s'exclama Alya à sa meilleure amie et Adrien en les poussant dans une petite salle qu'elle s'empressa de refermer à clé. Les deux se regardèrent, surpris. Le jeune mannequin se demanda de quoi la future journaliste voulait que Marinette et lui discutent. Mais il comprit bien vite que la jeune fille savait, puisqu'elle se crispa et supplia Alya de ne pas lui faire ça, ce à quoi elle répondit par un sourire narquois. "Vous ne sortirez pas d'ici tant que vous n'aurez pas parler, et ne vous avisez pas de me mentir, je le saurais" menaça la rouquine sur un ton qui laissait sous entendre qu'elle ne plaisantait pas.

Alya s'en alla, s'assurant une dernière fois que la porte était fermée à clé, avant de dire au travers celle-ci qu'elle viendrait les voir dans une heure.

Le duo se trouvait désormais seul. Les deux jeunes gens passèrent un moment à se regarder dans les yeux, sans rien dire. Marinette n'était pas prête à parler de ses sentiments, et Adrien ne savait pas ce qu'il y avait à dire, et, il avait beau chercher à comprendre, rien ne lui venait à l'esprit.

Marinette jetait des regards à sa kwami, qui savait ce qui devait se passer, et qui avait hâte de voir, mais qui ne pouvait rien dire à sa porteuse, dans le risque de vendre leur secret. Plagg, lui, n'avait qu'une envie, sortir de sa cachette et aller voir sa sucrette, mais il savait que celle-ci et Adrien le tueraient s'il faisait cela. Tous avaient leur secret, et ce n'était pas le sujet dont Alya voulait les voir discuter, puisqu'elle-même ne savait pas.

Le temps passa lentement dans la petite salle, tandis que de l'autre côté, Alya et Nino discutaient de tout en rien, comme si ce qu'ils venaient de faire était la chose la plus normale du monde. Et pour Alya, qui n'avait pas toujours conscience des limites de ce qui se faisait ou pas, c'était un peu le cas. Elle trouvait cela parfaitement normal.

Au bout d'une heure, il ne s'était toujours rien passé, et Alya revint, exaspérée, mais pas surprise. Elle savait à quel point sa meilleure amie pouvait être têtue. La future journaliste ouvrit la porte en grand, entra dans la salle et obligea ses amis à discuter, puis elle referma la porte, sans leur laisser le temps de dire le moindre mot.

Désespérée, la jeune styliste se braqua et se mit à parler, moins de dix minutes après le nouveau départ de la rouquine.

"Bon, Alya m'énerve là ! Elle peut pas me forcer, merde !"

Adrien la regarda surprise, de quoi pouvait-elle bien parler ?

"Marinette, de quoi tu parles ? Alya veut te forcer à dire quoi ?"

"C'est... C'est quelque chose que... que j'ai essayé de te dire je... je ne sais combien de fois, mais je n'ai jamais réussi."

A cette remarque, Adrien se figea. Que pouvait-elle avoir essayé de lui dire sans qu'il ne le comprenne ? Quand avait-elle tenté de lui dire ? Qu'est-ce qui pouvait bien être important, tellement important qu'Alya avait décidé de les enfermer jusqu'à ce que son amie parle ? Le fils Agreste ne comprenait pas, et, en toute honnêteté, il ne se creusa pas plus que ça, préférant l'honnêteté et une communication plus directe, si cela était possible.

"Tu veux bien réessayer, s'il te plait ?"

Marinette se mit à rougir, elle qui avait utilisé sa frustration afin de se contenir. Là, c'était Adrien, le garçon dont elle était folle amoureuse, qui lui demandait des explications, et cela en était trop pour la jeune styliste, qui se trouva bête de ne pas savoir s'exprimer devant lui.

Après tout, il était son ami, elle devrait savoir lui parler correctement. Elle avait su lui parler normalement quand elle le détestait, le premier jour. Pourquoi l'amour la faisait-elle autant tourner en bourrique ?

"Euh... Euh... Je... Je pas peux, euh, je peux pas." finit par balbutier Marinette.

La nature douce du jeune mannequin ressurgit encore plus lorsqu'il s'approcha de son amie, s'assurant qu'elle allait bien, même s'il était loin de se douter qu'il n'arrangeait rien à son état, au contraire. Marinette rougit encore plus, si bien que son visage avait une couleur similaire à son costume de super héroïne. Adrien lui parla, essayant de la rassurer un peu plus.

"Hey hey Marinette, c'est pas grave, on a le temps. Et puis tu peux dire à Alya que tu n'as pas envie de m'en parler ? Elle comprendrait, tu ne crois pas ?"

"Je sais pas, elle est assez insistante comme personne. Je l'adore hein, mais c'est Alya quoi, quand elle a une idée en tête..."

Les deux ne dirent plus rien pendant un moment, et la rousse finit par les trouver là, sans se parler. Mais elle nota immédiatement le rapprochement qu'il y avait eu entre ses deux amis et sourit.

"Je vois qu'il s'est passé des choses." sourit encore plus franchement et fièrement la journaliste. "Alya, je lui ai pas dit. Et j'ai pas envie de lui dire maintenant." déclara Marinette, à la grande surprise d'Alya, qui se sentie idiote sur le moment. Elle venait de forcer sa meilleure amie à révéler son amour à Adrien alors qu'elle n'était pas prête. "Quand tu seras prête, tu me promets de lui dire ?" ajouta-t-elle dans un sourire différent. Marinette fit la promesse et les deux amies s'enlacèrent.

La rouquine décida donc de laisser ses deux amis sortir de la salle, avouant ainsi la défaite de son plan. Après tout, Marinette avait promis de lui dire un jour. Et finalement, c'était tout ce qui importait à la journaliste.