L'IGNORANCE

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Je n'aurai jamais imaginé me retrouver encore seul avec elle, et cela dans les même circonstances, toujours pour la réconforter.
- Et donc pour quoi tous ses larmes  ?
- Mon père veux me marier à un homme, vieux et cela sans mon consentement.
- Mais ANABELLE, tel est la loi ici , ton mot à dire n'a rien à compter, ici, seul ton père choisis ton mari.
- Mais Hamad, moi je veux me marier par amour, je veux qu'on me fasse la cour, je veux rencontrer celui donc mon cœur ne cessera de battre, je veux ressentir les peines et les douleurs d'une relation amoureuse. Est-ce trop demander ?
- Belle ANABELLE, je vous comprends mais ici ce ne sera jamais possible.

Elle recommençait à pleurer et se plier contre mon épaule, et moi pour lui montrer ma compatir, je la prise dans mes bras.
C'était un moment inoubliable, très monumental pour moi.

Et c'est à cet instant que son frère, arriva et gronda dans sa gorge, comme pour signaler sa présence. Je me dépêches de lui laisser et me levais du banc.

- Merci Hamad, tu es un très grand amis.
- Je t'en prie ANABELLE.
Et je l'ai laissais entre frères et sœurs.

- Et donc c'est ce que tu veux, c'est ainsi tu veux qu'on te voir ?
Quel est c'est attouchement illicite que tu te rend coupable avec ce pauvre berger ? Ne sais-tu pas ton rend social ?
- Mais mon frère, tous ici présent sont égaux .
- Un berger peut-il se comparer à un roi ?
- Tu oublies que sans un berger et ces bétails qu'il traine , les rois en question ne peut avoir de quoi manger ?
- Assez ! ANABELLE. T'ai toi. Le village se plaint de toi, de ton comportement, de tes causettes incessantes avec les jeunes hommes du village, des différents attouchements donc tu te fais l'honneur de te dévoiler ? .
- Eli, les gens auront beau parlé, dire ce qu'ils disent, le fait est simple que ce ne sont, et resteront juste que des causettes, et que nous ne faisons rien de mal.
- Père m'a fait savoir que tu t'étais initiée pendant son entretien avec son ami Haram. Pourquoi fais-tu ça ?
- Père veux me marier de force a ce monsieur qui possède déjà  quinze femmes , tous plus jeunes les une que les autres.
- Et où se trouve le problème, il possède plus de terre que nous, plus de bétail que nous, plus d'ouvriers que nous et n'oublie pas qu'il est du même rang social que nous.
- Mais mon frère, l'argent n'a jamais fait le bonheur, prend l'exemple sur plusieurs mariage, qui tous ont échoué, des femmes se donne la mort, juste pour échapper de cette tragédie.
- Ferme ta bouche !
- Non Eli , écoute moi, se mariage arrangé entre toi et cette Aïcha, crois tu vraiment que sa pourra donner ? J'ai trop été dans le silence, j'ai trop été persécutée de fermer la bouche, aujourd'hui je parle, je veux parler, je veux que ma voix se fasse entendre ! Dit moi, grand frère, ce mariage arrangé, t'apportera t'il bonheur ?
- Celui de papa et de ma mère n'a t'il pas porté ses fruits? Ne sont ils pas inséparables?
- Je ne dit pas non mon frère
- Et pourquoi veux tu ajouté d'autres choses comme l'amour ?
- Eli cette fille que tu as fait la rencontre pendant des séjours à la guère, Elisabeth je me trompes ?
- Ou veux-tu en venir ?
- Ne m'as-tu pas fait savoir qu' avec, Elisabeth vous étiez en parfait harmonie, qu'elle arrivait à te comprendre et que sans elle près de toi tu n'aurais jamais pu nous revenir indem ?
- Si ! Cette fille avait quelque chose en elle qui me fesait perdre la tête, j'étais très heureuse avec elle, ma vie sans elle je n'arrivais pas à la décrire, j'aurais aimé ne plus rentrer et vivre auprès d'elle. Mais le destin a voulu que je revienne à mon père, et que je mari cette Aïcha la fille du Marchal afin que les relations de père et ce dernier soient renforcer.
- Mais toi es-ce vraiment ce que tu veux ?
- D'un côté je ne peux pas décevoir mon père et de l'autre, il y'a Elisabeth, cette femme qui m'a tendu la main sans vouloir de récompense en retour, m'a nourri, m'a hébergé, m'a montré des facettes de la vie qui m'ont toujours été inconnus. Ne me demande pas de choisir car mon cœur lui ira vers Elisabeth et ma conscience vers mon père.
- Mon frère, me comprends-tu maintenant ?
- Oui, et nous devons en parler à papa ! Il doit ouvrir les yeux, accepté ce nouveau monde ! Je prendrais pour épouse celle que j'aurais choisi ! J'aime Elisabeth, et c'est-elle que je prendrais pour épouse, pas une autre !

LES LARMES DE MON CŒUR Où les histoires vivent. Découvrez maintenant