LES RÉJOUISSANCES

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Aussi calme qu'une rivière, et parfois déchaînée qu'un fleuve, tel est l'image que je me fais d'Annabelle.
     
Pendant la prière, j'étais très discret et désorienté. Ma boussole qui affichait le nord déclinait vers le sud à chaque fois que son visage me vint à l'esprit. Je me rendais compte que vivre sans elle serait un enfer sur terre. Elle m'avait envoûté, non le mot ne suffirait pas pour expulser ma pensée actuellement. Elle avait tout pris de moi , et avait laissé ma carcasse.
           
À chaque fois qu'il fallait se baissa et mettre le front au sol, moi j'étais encore redresser, seul Allah à cet instant et moi étions dans la confidence de ce désordre.
             
Ayant remarqué, cette désorientation de ma pare, l'imam me fit appel après la grande prière, juste avant le début des festivités.

- Hamad mon fils, j'ai bien remarque ce qui se passe. Il y'a un dicton que nos grands parents nous disaient souvent " il y'a qu'un aimant pour dérégler une boussole" qui est elle ?
- Imam je...
Aucun mot ne me venait à l'esprit, juste ce sourire, ce sourire qui à présent me fessait passer aux à vœux.

- Donc j'ai vue claire, c'est bien un aimant,
- Oui Imam vous avez totalement raison. C'est une femme qui est à l'origine de cette maladroite.
- Qui est donc cette femme, pour que je puisse organiser vos fiançailles, car tu es un homme des plus bon, je pleure déjà mes femmes quant elles apprendront cette nouvelle. Car sans toi elles auront perdue un pilier de ma maison.
- merci Imam,
- Brise le secret, fait savoir qui c'est.
- Imam elle s'appelle A...
     
Je ne pouvais pas lui dévoiler que l'objet de ma convoitise est en fait, celle qu'il chérie le plus, le fruit de ses quinze années de souffrances et de saignement de son cœur, et même çi je parvenait à le lui dire .

Qu'est ce que je possédais ? Avec quoi payerais-je la dote ? Où devront nous vivre ? Car j'estime qu'une si belle chaire devrait vivre dans un Palas. Hélas ! Elle n'était pas faites pour moi, non, je peux juste me contenter de rêver d'elle !

- Papa !

L'imam se releva, tout joyeux c'était une double retrouvailles, après Neuf année passées à la guère, il était enfin de retour. De même que la prunelle de ses yeux, l'homme n'était plus lui même, à cet instant il possédait tout le bonheur du monde. Il ne comptait plus la chance qu'il avait. Sa joie était tel pour une bête qui venait de passer plusieurs mois sans une proie mais qu'on l'offre une, juste pour elle seule.
Il regarda un instant son fils, la chair de sa chair , puis le repris dans ses bras. Poussa un grand crie pour alerter ses femmes
- Farida, Maï, Eli ! Eli est de retour.
  
Les femmes accouraient vers leur mari , elles ne croyaient pas leur yeux. Farida, se dirigea vers sa douleur qui lui avait bien failli la mort sans l'intervention de Maï, elle le pris dans ses mains, puis, les misent sur ses joues et sur ses yeux, des flux de larme lui coulait.
Le jeune homme serais Maï dans ses bras,
- Maman je suis là, comme je vous est été enlevé, je suis de retour.
- Alhamdoulilah mon fils, Allah est au près de toi .
    
Et elle le reprit dans ses bras. Maintenant son regard était tourner vers celle qui l'avait le plus manqué, vers celle qu'il aurait regretté de mourir sans la prendre une dernière fois dans ses bras. Il l'aimait tellement et sa se voyait dans son regard. Elle était son soleil, sa pluie, ses nuages et ses étoiles, c'était sa sœur mais, lui, il la considérait comme son diamant. Il la porta, la retourna dans tous les sens.
Et à moi il me serait juste la main. Je voyais bien dans son regard, tout la peur et l'agonie que la guère lui avait fait ressentir. Certe je n'avais pas vécu la guère pendant neuf ans comme lui , mais j'avais eu un aperçu de guère, de mes années où je résidait encore dans la ville.

- Ma sœur, comme tu as grandit, tu es devenu une vraie femme, toute belle, élégante, magnifique, tu sais aucun mot ne peut décrire ma joie actuellement. Je n'aurai jamais imaginé te voir ici .
- Merci grand frère, te voir ma fait un grand choc, j'ai crû mon cœur se fendre tellement, j'ai tend souhaite, et demander à Allah qu'il te protège et te ramène à moi, tel nous t'avons donnés à la guerre.

    J'aurais tant souhaiter être à la place d'Eli à ce moment, qu'elle me prenne dans ses bras, qu'elle me dise ces mots, qu'elle me regarde avec ses yeux qu'elle le regardait.
Ses yeux autres fois remplir de tristesse étaient maintenant recouvert de joie et leur famille était dans la totale réjouissance .

LES LARMES DE MON CŒUR Where stories live. Discover now