LES RETROUVAILLES

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Quand Hamidou se leva afin de comprendre tous ce tralala qui se faisait don devant sa clôture, au même moment, Maï sortait de la maison le linge à main afin de le mettre à sécher.
Et c'est à ce moment qu'elle entra en résonance avec ce visage angélique...

- Ana.. ! ANABELLE !
Elle venait de faire tomber son panier de linge au sol et courait vers cette fille ! La prise dans ses bras d'une manière brutal, l'étreinte.
- Ma fille est de retour, mon ange comme tu es devenu si belle, tes cheveux ! Dépêchons-nous d'entrée, j'ai tant à te dire et je crois toi aussi !
- Oui maman !

Ainsi donc, le miracle dont on parle dans l'enceinte du village, le mythe relaté par les femmes pour inciter les jeunes mariées à demeurer dans leurs foyers était face à moi, Anabelle, quelle prénom, le mieux qui l'irait. À croire qu'il avait été pensé, créé et édicté juste pour sa personne.
Elle se retourna vers son père ;

- Papa allons à la maison.
- Oui ma fille.
Il me fixa du regard un long moment, et soudain
- Hamad, porte les affaires de ANABELLE à l'intérieur.
- Oui Imam tout de suite.

C'était la toute première fois que je voyais Maï aussi heureuse, souriante et toute joyeuse. Car à mon arrivé précipité dans ces lieux et à notre toute première rencontre et échange, elle m'avait parue seule, délecté, recherchant un moyen pour effacer cette solitude qu'elle se donnait don, malgré ses sourires hypocrites. Aujourd'hui ce sourire qu'elle affiche, est vrai, une réalité et une sincérité totale.
Avant de retourner dans sa maison, l'imam se retourna vers la population qu'Anabelle avait amassées autour d'elle et dit;

- Ce soir, ma maison sera le théâtre d'une grande fête, tous sont conviés pour célébrer le retour de mon unique fille ANABELLE, et ceux ci après la grande prière du soir.

La population était en joie , la nouvelle se partageaient tel des petits pains dans l'ensemble du village. D'aucuns préparaient leur stratégies d'approche, pour inciter l'imam à leur donner la main de sa belle Annabelle. Et d'autres des moyens d'approchent auprès de la belle.

Quant à moi, préoccupé de terminer mon travail, car avec cette fête et compte tenu du fait que je suis domestique de la maison de l'Imam, je n'avais pas mal de choses à faire. D'un , il fallait remonter les affaires du fruit défendu, deux, tués le plus de boeuf possible et leur faire passer sur la fume, aidé Maï et Farida à transporter leurs provisions, aller chercher du bois.

Annabelle
était une fille des plus éblouissante, plus belle qu'elle n'en existait pas! Je la trouvais si parfaite que juste un mot venant d'elle, m'aurais suffit pour me projeter au loin ! Tellement son anatomie à été mit au point avec le plus grand soin, aucun débordement, tous étaient mystérieusement à sa place, où il faut et comme il le fallait . Aucun être sur terre ne peut égaler cette beauté, une telle perfection, une telle élégance, une telle prestation, une magnificence sans complexe, un prestigieux teint, une telle beauté n'en était plus que diabolique.

- Hamad ! Sans toi je ne serai rien , tu n'es pas comme les autres jeunes de ce village, tu es vraiment serviable.
- Maï, ta parole est celle d'une sage !
- Sans lui que deviendrons-nous dans ce village, sans toi mon pauvre dos serait mort actuellement.
- Mes mères vous me faites trop d'honneur. Je le fait car vous êtes les seules qui m'ont ouvert la porte et m'ont permis d'y entrer et de m'y installer, sans vous qui sait peut être serais-je mort.
- Ne laisse plus échapper de tel paroles de ta bouche. Allah ne l'aurais jamais permis.

Le doux parfum qui se laissait baladé dans l'atmosphère ne m'était pas indifférent, je l'avais déjà humé à peine. Elle s'avançait vers nous, je ne voyais plus qu'elle, tout autour de moi était ténèbres, seul son teint blanc était ma lumière dans l'obscurité.

LES LARMES DE MON CŒUR Where stories live. Discover now