I Hate You More

chapitres 14:arguing

Nous arrivons rapidement à la cafétéria, évidemment tout le monde nous dévisage.
- putain mais c'est quoi ce délire?! Dis carl en s'asseyant face à debby.
- je sais pas mais ça commence sérieusement à me saouler! Dis je.
- en tout cas on peut dire que vous passez pas inaperçu. Nous dis debby.
- ça c'est clair!
Tyler arriva quelques minutes plus tard. Tout le monde se tut et commença à nous fixer.
-on y va? Propose carl.
-ouais.
- grave.
Nous nous levons et avançons vers la porte.
En passant carl bouscule tyler avec son épaule.
-t'as un problème?! Dit tyler.
Merde.
- ouais j'ai un putian de problème ouais, et toi c'est quoi ton problème?
- je sais pas, c'est peut-être toi mon problème, ou le fait que evy sorte avec un pauvre mec des quartiers sud.
-nan mais ça va pas? Je demande plus que saoulée.
-reste en dehors de ça! Me dis tyler avec son arrogance naturel
-comment ça reste en dehors de ça? Je suis littéralement au centre de ça!
-nan mais qu'est-ce que tu fouts avec lui sérieux?!
-la question que je me pause surtout en ce moment c'est qu'est-ce que je foutais avec toi!
- c'est à dire?!
- c'est à dire? Tu sais quoi tyler, voici 10 choses que je déteste chez toi. T'es égoïste, blasé, totalement débile, possessif, absolument nul au lit, genre 6 secondes et j'ai simulé pendant 4 putin mois, ça fais 4. T'es toxic, on peut pas avoir confiance en toi, t'as des putins de problème avec ta mère, t'as gâcher 4 mois de ma vie et t'as un ego enormisime. Ça fait 10, je m'arrête là où je continue parce que si je continue on en a jusqu'à la semaine prochaine.
Il n'y a soudainement plus aucun bruits dans la cafétéria, personne ne parle, personne ne bouge.
-Va te faire foutre.

- woaw, tu l'as grave terminé! me félicite debby.

-ouais, c'est un peu flippant d'ailleurs. commente carl a son tour.

-merci, bon on va en cours. je dis en prenant mon sac et en m'engageant vers la sortie comme si de rien était.

debby et carl s'échange un regard désappointé avant de m'emboiter le pas.

les cours se passèrent de manière monotone, tyler n'était pas présent et honnêtement je ne peux même pas prétendre que ça me déplais.

lorsque je suis arrivés chez moi après avoir passer les deux heures qui suivaient la fin des cours chez les gallagher que je commence à apprécier de plus en plus, j'eu avant même d'ouvrir la porte une drôle sensation comme si derrière cette lourde porte en marbre se terrait mon pire cauchemar. je décida d'ignorer ce ressentit et poussa la porte sans savoir que ce que je découvrirais justifierais mon précédent sentiment.

- evy!

je resta sans voix un instant essayant de me convaincre que je rêvais enfin plutôt que je cauchemardais.

-dieux ou étais-tu? je t'attends ici depuis plus de deux heures!

je ne répondit pas, toujours convaincue que ça ne pouvait être réelle.

- mais dis quelque chose enfin!

je pris une grande inspiration.

-qu'est-ce que tu fous la?! je fini par dire à mi-voix après quelques longues secondes de silence.

-woaw! quelle manière chaleureuse d'accueillir sa sœur!  enfin je n'en attendais pas plus de toi! toujours aussi teigneuse. s'exclama ma sœur en se levant de son fauteuil se rapprochant de moi.

- ne t'ai-je pas manqué? par ce que en tout cas toi tu m'as beaucoup manqué! me dit elle la mine déçue.

- ho je t'en prie, le coup du "tu m'as trop manqué" c'est du vu et revu, ne peux-tu pas faire preuve d'un minimum d'originalité?! dis dédaigneusement.

- bien à ce que je vois je ne t'ai pas manqué! moi qui croyait que tu m'aimais autant que moi je t'aime, et bien je me suis bien trompée!

- tu sais quoi? je vais nous faire gagner un temp précieux, qu'est ce que tu veux?! dis je.

-bon et bien on dirais que tu m'as percée à jour! pour être honnête avec toi tu ne m'as pas manqué du tout mais, j'ai besoin de ton aide.

je ris légèrement pour seul réponse.

- écoute, papa et maman m'ont coupé les vivres, ils m'ont déshérité, fait retiré ma carte bleu et m'ont littéralement renié, légalement je ne porte même plus le nom de Tomson.

- ho, pauvre chou! me moquais je.

- Evy, je suis enceinte, de trois mois.

- et tu veux le garder?! je dis plaignant déjà le pauvre gosse.

- c'est pas comme si j'avais le choix.

-et le père, c'est qui? il peut pas t'aider lui?

-je l'ai en quelque sorte largué pour quelqu'un d'autre qui ma larguer à son tour.

- donc en résumé: tu tombes enceinte, tu lâche ton mec puis soudainement t'es prise de remord et tu comptes sur moi pour te sortir de ton triste sort?!

- en gros oui.

-j'espère que tu blague, j'espère que tu te moque de moi! je suis pas comme toi, moi, j'avale pas n'importe quoi. tu me la fera pas deux fois!

-evy...

- ok t'es enceinte, ok t'as larguer le père du gamin, mais pour les coups de pute t'es loin d'avoir perdu la mains. à part ton baratin t'as rien à m'apporter, je t'aiderais jamais à élever ta portée!

- tu comprends pas!  

-qu'est ce que tu veux que je te dise de plus?! félicitation, tu vas mettre au monde un future fils de pute! dis je comme si j'assenais le coup final à une adversaire de longue date, ce qui d'une certaine manière était le cas.

- woaw, et bien je vois que tu n'as pas changer depuis la dernière fois, toujours une espèce de pétasse hypocrite et sans cœur, pourrie jusqu'à la moelle!

- je te rassure toi non plus tu n'as pas changé. toujours une salope irresponsable, une pauvre petite pouilleuse incapable de quoi que ce soit à part de se faire engrossée par un toxico ou un sdf bien sur!

elle me gifla sans même réfléchir, je ne la toucha évidement pas même si chaque parcelle de mon corp me hurlait de lui éclater le crâne sur le marbre du salon. j'étais au dessus de ça.

-c'est bon je m'en vais! puisque apparemment t'en a plus rien à foutre de ta famille!

- quoi t'as oublié?! légalement tu n'es plus de ma famille!

elle laissa échapper un soupire de dégout à mon égard avant de s'avancer vers la porte.

- et ho, minute joli cœur! dis je en  lui agrippant le bras avant même qu'elle n'ai pu atteindre la porte.

je me mis à fouiller ses poches.

- me prends pas pour une conne Saige. luis dis je en sortant mon collier de diamants, de l'argenterie et les perle de ma mère de ses poche.

- connace! s'exclama-t-elle en claquant la porte.

-trainée! dis je avant que la porte ne se ferme.