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Péripéties et sentiments (Arata)

{Kannagi x Yataka}

Un an après la mort de la princesse, Kannagi avait passé le plus clair de son temps au côtés de Yataka, afin de le réconforter. Arata était rentré dans son monde, et le fourreau du feu "Homura" n'avait plus d'objectifs, si seulement il pouvait se passer quelque chose ! Se disait-il si souvent. Mais malheureusement, le fourreau du vent était inconsolable. Jusqu'à ce jour...

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- Yataka! Je n'en peux plus de toi, je croyais qu'on en avait fini, de cette stupide histoire ! Se disputa t-il une énième fois, Kannagi.
- Je n'y peux rien, si je les ais perdus ! Tu sais que je suis tête en l'air par moment. Mais essaie de te mettre à ma... Tout à coup, Kannagi, qui descendait les escaliers, trop précipitamment, loupa plusieurs marches et c'est avec agilité que le fourreau aux cheveux verts, qui l'avait suivi, le rattrapa de justesse, et le ramena tout contre lui. Un bref instant de silence s'installa, mais c'était beaucoup trop long pour le fourreau du feu. Il pouvait entendre le coeur de son ami battre à toute allure, mais pas aussi vite que le sien, et il s'empressa de se détacher de lui, de peur que celui ci n'entende les battements de son coeur, incessants.
- Ça va, Kannagi? Rien de cassé ?
- Bien évidemment que j'ai rien de cassé ! Vu que tu m'a rattrapé ! Bref, je vais y aller, remettons notre discussion à plus tard, si tu le veux bien. Puis, il dévala l'escalier, mais en faisant cette fois ci preuve de prudence.

Kannagi rentra dans ses appartements, après une longue après midi à devoir jouer les pompiers. Beaucoup d'incendies suite aux imprudences des gens s'étaient produits sur place. Le fourreau n'avait plus une minute à lui, depuis le moment où il avait quitté Yataka, au début de matinée. Celui si, affalé dans son grand lit, se surpris à penser à ce moment, et à lui tout particulièrement.
- Mais pourquoi je ne pense qu'à lui, récemment ? Ça fait déjà un an que Arata et ce Kadowaki sont partis... Et déjà un an que la princesse est décédée, et remplacée par une autre. Je me demande s'il a réussi à l'oublier... C'est sur ces pensées qu'il se laissa tomber dans les bras de Morphée.

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- Kannagi?
- Salut, Yataka. Que me veux tu, de bon matin ?
- Tu sais quel jour nous sommes ?
- Oui, c'est l'anniversaire de la mort de Kikuri.
- Eh bien, j'aimerais que tu m'accompagne. Je pense que ça lui ferait aussi plaisir que tu sois là.
Le fourreau du vent le suppliait du regard, à un tel point que Kannagi ne pouvais refuser. Ils se mirent en route pour la terre natale de la princesse Kikuri, et à mi- chemin, le temps s'obscurcit, le tonnerre gronda et la pluie tomba soudainement. Et comme si ça ne suffisait pas, le brouillard fit son apparition. Quand, il faisait assez noir pour se perdre de vue, Kannagi trébucha sur une pierre et s'écroula au sol. Malheureusement, Yataka ne répondait pas présent.
- Yataka! Zut, je crois que je suis bien écorché... Il se releva tant bien que mal, et repris sa route, seul. Il était mouillé, il été frigorifié, et par dessus tout, la nuit était tombée et le brouillard s'intentifiait. Kannagi perdu finalement espoir, et en raison de la fatigue, se mit à pleurer.
- Yataka... Je t'en prie, rentrons à la maison. La princesse Kikuri ne t'en voudra pas, j'en suis sûr, car même morte elle continue de t'aimer... Je suis qu'un idiot, à quoi bon il ne pourra l'oublier... Il se laissa finalement tomber au sol de fatigue...

Il faisait jour, et le soleil venait de pointer le bout de son nez

- ...Nagi! Kannagi ! Où est tu? C'était la voix de Yataka. Celui ci était impeccable. Il avait même emporté des tenues de rechanges. C'est en s'éloignant pour se changer qu'il avait dû le perdre de vue. Le fourreau du hayagami Zeko avait passé toute la nuit à chercher son ami, si bien qu'il n'eût pas pû remettre ses fleurs sur la tombe de la princesse. Il s'inquiétait trop. Il avait peur qu'il le lui soit arrivé quelque chose. Il continua ses recherches quand, il percuta un obstacle.
- Kannagi! Bon dieu soit loué tu est vivant ! Il entreprit d'enfiler des gants, et secoua son ami pour le réveiller.
- Hum... Yataka? Dit-il, d'une voix rocailleuse. Aïe ! Kannagi gémit de douleur. En effet, il avait fait une sacré chute, hier.
- Attends, laisse moi voir, fit le fourreau aux cheveux verts, tout en le faisant s'asseoir sur un rocher. Pendant qu'il examinait son pied, Kannagi ne put s'empêcher d'avoir le cœur qui battait la chamade, si bien qu'il crû avoir une crise cardiaque quand celui ci le souleva et le porta comme une princesse.
- Tu a une grosse entorse à la cheville, que t'est-il arrivé hier soir?
- J'ai trébuché. Maintenant, repose moi par terre! C'est un ordre!! Yataka ne réprima pas son rire, et au contraire, rit de bon coeur.
- Si je fais ça, tu risquerait de ne pas pouvoir marcher, à moins d'avancer trop lentement. Et j'ai envie de rentrer au plus vite sur mon territoire.
- Tssst. Comme si j'avais le choix...

Après plusieurs heures de marches, ils rentrèrent enfin chez eux et après s'être entièrement lavés, Yataka vient voir son ami et rival afin de soigner sa blessure.
- Ouch! gémi t-il de douleur. Fais plus attention ! râla le fourreau du feu.
- Et toi, tiens toi tranquille, tu veux? J'ai presque fini... Ce dernier enroula une bandelette pour en faire un bandage. Kannagi qui le regardait faire, eu une envie soudaine de toucher des cheveux. Ce qu'il s'apprêtait justement à faire, quand Yataka releva la tête. La panique se ressentit chez Kannagi, qui, pour la première fois se retrouvait être à moins d'un centimètre du visage du vert. Il pouvait sentir son souffle chaud sur sa bouche, quand, il reprit ses esprits et recula au même moment où Yataka se releva.
- Je suis désolé, avoua t-il. Je t'ai fait peur ?
- N-non, c'est bon. Et merci.
- Tu devrais être plus reconnaissant, je t'ai touché sans mes gants, ce qui est un miracle en soi. Il allait partir quand finalement Kannagi le retient.
- Attends Yataka! J'ai quelque chose à te dire...
- Que veut tu me dire ? Si ce n'est pas important, je te prierai de te reposer, on peut voir ça plus tard.
- Non, affirma t-il, sûr de lui. Ce voyage m'en a fait voir de toutes les couleurs, et m'a fait me rendre compte de certaines choses, dont il faut absolument que je te parle.
- Très bien, alors, je t'écoute.
- Je... Je crois que j'ai des sentiments pour toi. Je m'en suis rendu compte quand je n'ai pas arrêté de te supplier de venir me sauver. J'étais tellement jaloux, j'étais persuadé que tu m'avais laissé tomber pour cette princesse décédée. Je sais très bien que tu l'aime toujours, mais je ne pouvais plus te le cacher plus longtemps. Et malgré nos récurrentes disputes, je veux le clamer haut et fort : JE T'AIME YATAKA.
Kannagi baissa instinctivement la tête, pour ne pas avoir affaire à Yataka.
- Kannagi, je-
- Je sais déjà ce que tu va dire, ce n'est pas la peine de t'excuser. Ce n'est pas en un an qu'on oublie une personne autrefois chère à nos yeux. Il continua à déblatérer sans penser à Yataka, mais celui ci l'interrompit brusquement.
- Kannagi, écoute moi! Tu te trompes sur toute la ligne. Je, n'ai pas pu rendre hommage à Kikuri, car, en me rendant compte de ton absence, je n'ai pas cessé de te chercher. J'étais tellement inquiet, j'avais peur de t'avoir perdu à jamais, et je n'aurai pas pû le supporter. Alors, à chaque fois que tu tombe ou te blesse, mon inquiétude ne fait qu'augmenter chaque jour. J'en oublie presque d'être propre! Et puis, j'oublie peu à peu Kikuri, et tout ça c'est grâce à toi, tu à tant fait pour moi quand j'étais au plus bas. Mes pensées ne tournent plus qu'autour de toi. Tu te rends compte? Tu à réussi à me faire oublier ma manie d'être maniaque et à me faire retomber amoureux.
Ces mots plus que beaux émurent jusqu'aux larmes Kannagi.
C'est alors que le fourreau du vent s'approcha du fourreau du feu et sans le brusquer, déposa un tendre baiser passionné.

~Fin~