Il était une fois....||Camilo x oc||

26 : bonjour ?

3 jours étaient passés, et l'absence de la famille Madrigal était difficile à supporter. Pour certains, c'est surtout du pratique et de l'ennui, mais pour d'autres, c'est émotionnel. Comme pour moi et Mariano par exemple !
Je l'ai finalement rencontrer, d'une manière assez spécial !

Dès le premier jour, pour je ne sais quelle raison, je m'étais retrouver devant la Casita, l'observant, soupirante. J'avais déjà passé un ou deux jours sans voir Camilo, mais je savais très bien qu'il n'était jamais bien loin et que j'avais quand-même accès à lui si l'envie m'en prenait. Mais là, c'est difficile car je ne sais pas exactement où il est, je ne sais pas si il va bien, et je suis obligé d'attendre 4 jours avant de reprendre ma vie avec lui. J'entends quelqu'un soupirer en même temps que moi. Attend quoi???

Je regarde autour de moi et voir Mariano à quelques mètres, il a l'air autant dérouté que moi!

- qu'est-ce que tu fais là ?

On avait prononcé cette phrase en même temps. Puis, dans un rire timide, il se rapproche de moi. Je l'observe plus en détail, il à une mine triste, il est mal coiffer, sa tenue est cependant comme à son habitude, à par un détail : il porte à son petit doigt une bague qui est à Dolores.

- vu ta petite mine, tu es ici car le petit Camilo te manque...

Il regarde particulièrement mes cheveux mal tressé et le poncho couleur soleil aux motifs de caméléons.

- ton état n'est pas à siter non plus, je suppose que tu es dans le même cas pour Dolores ?

Il me fait un grand oui en regardant au loin, et encore une fois, on pousse un looooong soupire de lassitude au même moment. Celà nous fit rire!

Ensuite, on parla beaucoup et on se rendit compte qu'on avait quand-même plusieurs points communs. On se lie d'amitié et on finit par passer la journée à parler et à traîné. J'vous jure, des chômeurs de première !

Je rentre finalement chez moi, accompagnée du jeune homme. J'ouvre la porte, il me salut et attend que je rentre pour rejoindre sa propre maison qui demeure en face de la mienne. Coïncidence incroyable quand-même ! Mais un problème se fit. À peine j'eu ouvert ma porte que ce trouve en face de moi quelqu'un au regard sévère. Puis ses yeux se tourne ensuite vers Mariano

- PARCE QU'EN PLUS MI HIJA SORT AVEC UN HOMME QUI À LA VINGTAINE !?

- EL PADRE, REVIENS ICI, Y'A ERREUR !

Je ne sais plus quoi faire ou quoi dire. Devant moi se trouve mi padre et son regard noir qui nous foudroie, moi et mon nouvel ami. Derrière, Rosa vient le tiré et le raisonner.

Mariano ne semble pas dérouté par la situation. Il semble même la comprendre. Je suppose que Dolores et sa langue bien pendue ont dû lui en parler ! Halala ! Cependant, il s'éclipse rapidement, retournant chez lui. Mon père, ma sœur et moi sommes encore dans l'entrée, lui me barrant le passage. D'un ton sec, je lui dis :

- bonjour, bienvenue. Quel accueil chaleureux ! Par contre ici c'est plus chez moi que chez toi, alors j'aimerais beaucoup que tu me laisses rentrée.

- insolente !

Il se décale de suite et je rentre, la porte se fermant derrière moi. J'enlève le poncho, qui tient vachement chaud, et mes chaussures. Je ne prends même par le temps de salué ma mère et son regard dur sur mon frère, qui lui continue de lire son livre comme ci de rien n'était. J'entends Rosa et mon père qui se rapproche, se disputant.

- Non, ce n'est pas le copain de Nina mi padre ! C'est simplement le fiancé d'une amie !

- Alors qui est l'imbécile assez bête pour vouloir d'elle ? Et qui est le tiens par ailleurs !?