Un rêve, une histoire

La femme

Je me réveille dans un lit douillet dans ce qu'il ressemble à une petite chambre cosy. En regardant autours de moi, je constate que tous les murs autours de moi son en réalité des vitres transparentes. Celles-ci sont tellement propres que je peux regarder à l'extérieur sans soucis. Je termine de me redresser, puis regarde avec plus de détails autour de moi.

Les chambres ne doivent pas faire plus de 10m² tout au plus. Elles sont toutes agencé de la même façon, un lit pour deux personnes avec des draps bleus et des taies d'oreiller blanc immaculé. De chaque côté, une petite table de chevet avec une lampe à base bleu et avec une abajoue blanc. Rien de plus dans les pièces. Je m'avance afin de pouvoir regarder « dehors ». Mais le dehors en question ressemble à un énorme centre commercial, remplis de petites allées étroites.

Après avoir cherché la porte quelques secondes, je sors de la pièce pour descendre lentement les marches en verres menant au centre commercial. Il semble que ce soit un peu tôt pour les commerçants qui pour la plupart s'affèrent à vite mettre en place leurs boutiques. Pourtant, quelque chose m'attire le regard. Les boutiques sont minuscules, et étroitement collé les unes aux autres. Prise de vertige dans tout ce remue-ménage, je constate un peu plus loin qu'il y a un café Starbucks. Je m'avance doucement, esquivant le plus de personnes possible, mais celui-ci n'est pas encore ouvert.

Dans un soupir je me retourne et me heurte à un présentoir qui traine encore. L'homme à qui cela appartient vient le récupérer en rigolant avant de me dire de faire attention. Je m'excuse de même, puis décide finalement d'entrer dans sa petite boutique déjà ouverte. Je fis attention à ne rien me prendre dans les pieds tandis que je regarde cette avalanche de peluches. Il est dur de les ratés tellement il y en a ! J'entrepris de faire mes achats, moi et mon amour des peluches étant bien trop faible.

Une fois mon tour terminé, je tombe nez à nez avec une femme bien trop près de moi. Celle-ci me demande si je n'ai pas un peu de monnaie pour qu'elle puisse régler ses achats. Je fouille mon porte-monnaie, lui trouvant les quelques centimes qu'il lui manque. Celle-ci me remercie chaleureusement puis on se mit à discuter. Je lui propose alors un café, ce qu'elle accepte volontiers, et, le Starbucks n'étant toujours pas ouvert, nous allons dans une petite boutique un peu plus loin nous prendre des boissons chaudes.

Nous nous installons autours d'une table pour continuer de papoter, et c'est là que je m'attarde sur son apparence. Petit tique chez moi, j'aime énormément observer les autres. Il faut dire qu'elle dénote beaucoup à côté de toutes les autres personnes présentes. C'est une grande brune mince aux cheveux long lisse. Sa voix était douce et parfaitement audible. Une très belle femme en sommes. Son style vestimentaire était en soit très simple. Une veste en cuir noir qui cache à peine un t-shirt bordeaux qui la met parfaitement en valeur avec un jean slim noir. Je n'eus pas le temps de regarder ses chaussures qu'on se remit à parler. Mais que me disait-elle déjà ?

Je me concentre un peu plus sur ses mots, plus que sur son apparence. C'est-là, qu'entre deux rires innocents, j'entendis enfin se qu'elle me dit « Attention, tu pourrais disparaitre ». Ses paroles prononcées avec sa voix si douce me rend perplexe. Alors qu'elle reprit la conversation comme si de rien était, je regarde discrètement autour de nous.

Bien sûr qu'elle dénote dans autres personnes présentes... il n'y a personne. Seulement nous deux et... les commerçants qui commencent à se rapprocher dangereusement.