Un rêve, une histoire

Le chevalier noir

Nous sommes à l'époque médiévale, à en juger par la tête des étalages construit en bois et protéger par des sortes de voiles posées au-dessus. Tous se ressemble, mais ne vende bien sûr pas la même chose. Des produits frais de la mer et de la terre, mais aussi des légumes, toutes sortes de petits objets ancestraux, etc. Mais ce jour-là, alors que tout était calme et que le soleil rayonne, d'un coup, s'abat une pluie torrentielle. 

 Mais s'il n'y avait que cela. Les habitants virent d'un coup arriver là garde pour les évacuer au plus vite. Un énorme mouvement de panique se mit en place. Chacun court dans tous les sens pour tenter de sauver sa peau. Car qui dit garde impérial, dit invasion. C'était le chaos le plus total. Des centaines de personnes courent tous les sens. Mais alors que le plus gros fut évacué, un enfant, noir, tombe genoux a terre dans une flaque de boue. Il se mit à pleurer a chaudes larmes tandis qu'au loin on voyait arriver, non pas des troupes assoiffées de sang, mais une vague gigantesque ! C'est alors qu'un chevalier tout habillé de noir arrivé sur son cheval tout aussi noir pour attraper le garçon en l'amener loin de cette terre. Malgré son air sombre, ce chevalier semble jeune, très jeune. Celui-ci avait des cheveux blonds qui dénote même avec son armure noir charbon. Il n'eut pas le temps de s'arrêter, car la vague frappe de plein fouet les étalages qui volent en éclat, briser par la force de l'eau.

Les habitants, ainsi que tous les chevaliers présents, se réunirent sur la plus haute colline de leur terre. Tandis que tous échafaude un plan pour rebâtir un village sur cette belle colline verte inhabitée, certains ne sont pas d'avis de laisser cette terre entre de mauvaises mains. La réalité rappela bien vite la réalité à ces hommes, femmes, enfants et vieillards présents... cette colline est une terre sainte. Personne n'avait vue cette petite église teintée de noir au loin qui les guettent en attendant de savoir ce qu'ils veulent. Ils n'eurent pas le temps de réfléchir plus qu'une armée de prêtresses les encercles, prêtes à en découdre avec ces étrangers qui viennent souiller leur terre sainte. Celles-ci faisaient froid dans le dos avec leurs longues robes noir corbeau recouvert d'un voile très fin pour cacher leur visage. C'est alors que l'une d'elle le relève afin de s'adresser aux villageois apeurés face à ce diable qui se dresse devant eux. Elle était belle, très belle même. Un visage fin, tatoué de dessins tribaux. Des yeux d'un noir aussi profond que l'abîme et des cheveux noirs comme la nuit. Une prêtresse des enfers... tout comme celles autour d'elle.

Le chevalier peint de noir s'avance vers cette femme, voulant à tout pris entrer en discutions. Mais celle-ci n'était clairement pas de cet avis. Cette terre leur appartient à elles, ainsi qu'au grand prêtre présent en ces lieux. C'est alors que la terre se mit à trembler. Un homme, blond comme l'ébène, habillé d'une longue robe noir sortit de la petite église derrière eux. Cet homme était tatoué comme les prêtresses et possède une aura encore plus noire que le diable en personne. Il brandit son sceptre qui luit d'une puissance lumière verte avant de s'arrêter. Ce qui s'ensuit ? Une terre qui se déchire. Cette terre autrefois sainte vient d'être souillé par la magie noire des habitants des lieux. 

 Le chevalier noir était prêt à en découdre, mais malgré sa lame celui-ci ne pouvait tenir face à cette horde de démons qui se présentent. De la magie face à un simple humain du commun des mortels... comment faire le poids ? Pactiser avec le diable semble être la seule solution, mais il doit aussi protéger ce qu'il reste de son village. C'est alors qu'il baisse les armes, se mit à genoux et décide alors de se sacrifier pour le bien du peuple. Tandis que derrière lui des voix s'élèvent pour se mettre contre cette décision, les prêtresses brandissent leurs baguettes et récite un chant venu des ténèbres. En chœur, elles lancent une forte lueur verte vers l'homme qui finit à terre. 

 Lorsqu'il se relève et ouvre les yeux, celui-ci n'était plus le même homme. Ces cheveux avant d'un blond blé venait de finir d'un noir corbeau. Des lueurs rouges ornes maintenant ces épaulettes et tout autour de lui, un champ de cadavres. Il venait de devenir le chevalier de la mort.