Chapitre 2 : le calme avant la tempête

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   Eléonore se colla au radiateur. Le jour d'avant il fessait encore chaud mais ce matin de septembre l'air était glaciale. Le seul souvenir de son rêve était une impression désagréable. Elle se dépêcha de s'habiller et sorti attendre que ses amis Thomas et Lydia viennent la chercher. Tous les trois étaient parvenus à se faire élire députés des néo-montagnards. Eléonore n'avait fait la connaissance de Thomas que récemment , ce jeune homme avait été pendant un temps aide au personnes âgés avant de se tourner ver les néo-montagnards, il était sympathique et prenait très à cœur les problèmes du petit peuple causés par le jeu des élites. Lydia en revanche était son amie depuis le collège, les deux filles s'étaient rapidement découverts des points communs et une façons de penser similaire, elle avait fait une formation de conductrice de bus (s'était d'ailleurs elle qui tenait le volant) puis se tourna vers la politique qui ne l'intéressait pas spécialement avant qu'Eléonore ne lui en parle. Tous le trois n'auraient pas pu intégrer la politique (fonction quasiment héréditaire) sans  l'aide de Victor Ford.  Victor étant dans la politique depuis près de dix ans , il avait eu le loisir de constater que les partis dis de "gauche" étaient en réalité identiques aux autres dans le sens qu'ils étaient constitués de bourgeois fessant tous pour maintenir les privilèges bourgeois même si ça implique d'offrir la France aux élites états-uniennes, face à des mesures de plus en plus oppressives pour les classes moyenne et populaire il avait décidé de résister en créant son propre parti composé de gens voulant se battre pour le peuple  car issus de ce dernier. La jeune fille le trouvait qu'il n'existait pas assez de mots pour expliquer à quel point elle le trouvait admirable, sincère et intelligent. 

    Elle s'installa à l'arrière de la voiture. Comme ils n'étaient pas encore très bien réveillés ils allumèrent la radio. La voix de l'animatrice radio leur annonça une interview  de Sofia Coppola.

"Ho non pas la baronne Von Proutprout, Thomas change vite de chaine", s'exclama Lydia. La baronne Von Proutprout était le surnom qu'Eléonore avait donné Sofia Coppola qui avait été ensuite été adopté par la plupart des néo-montagnards. Cette dame qui était une "grande" réalisatrice (encore une "merveilleuse" fille de) n'était en réalité que bonne pour faire des films soporifiques qui racontent à quel point c'est trop dur d'être une gosse de riche (les pauvres s'ennuient quelle souffrance), elle avait même eu l'audace (pardon ingéniosité)  d'étaler son caca sur l'histoire de France dans son film Marie-Antoinette où elle glorifie la noblesse (et où elle montre encore que c'est trop triste d'être riche et de pas travailler) et blâme l'affreux peuple qui a osé se rebeller contre les admirables élites, de plus elle  résidait souvent à Paris (encore une horreur que vivent les ultra riches pouvoir aller où ils veulent quand ils veulent) ,Roubaix en revanche ne semblait pas lui plaire (curieux). En tant que la fille d'un "grand" réalisateur et réalisatrice de propagandes oligarchiques toutes les institutions bourgeoises lui offraient des récompenses. Penser aux oligarchistes leur donna de l'ardeur mais ils discutèrent de sujets en dehors de la politique, Lydia et elle rigolèrent un bon coup pendant que Thomas n'écoutait pas trop et regardait par la fenêtre. C'était un moment agréable. 

Elle avait hâte de retrouver les autres membres du parti pour discuter des actualités. 

La révolutionWhere stories live. Discover now