Chapter 36 :

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Ça doit faire plus ou moins dix minutes que nous sommes arrivés et franchement, je n'ai jamais était aussi gêné de ma vie. Il reste dix minutes et je pourrai trouver une excuse pour partir. Ah plus que neuf maintenant. Huit. Sept. Six. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Et un. Payton me regarde et fonce dans mes bras. Je le sers contre moi. Essayant de contrôler son corps qui tremble à cause de ses larmes. Je prends sa tête et la mets en face de moi.
toi : je suis fière de toi.
payton : c'est grâce à toi.
Je laisse échapper un rire.
toi : non. c'est ta chanson.
Il me fixe un instant. Et pitié faite qu'il ne m'embrasse pas.
payton : je peux ?
toi : pas maintenant Pay.
Il parle plus doucement.
payton : à cause de Kathryn ?
toi : ah tu n'es pas si bête finalement.
Il me tape gentiment la tête.
payton : et sinon, ça ne sert à rien d'essayer de te trouver une excuse pour partir. tu n'iras nul part.
Gé-nial !

Une heure plus tard, Payton met fin à mon supplice. Parce que oui s'en était un. En même temps je n'avais rien à faire avec eux, ils ne me connaissent pas et moi non plus. Il se gare devant chez lui est descend de voiture. Ah sympa je vais devoir rentrer à pieds.
toi : à demain.
Je prononce ces mots en ayant déjà fait quelques pas. Il saisi mon poignée et me tourne vers lui.
payton : où est ce que tu vas ?
toi : je dirais que je rentre.
payton : ah non.
toi : pardon ?
payton : j'ai dis non.
toi : j'ai déjà dormi ici hier soir Payton.
payton : et ?
toi : et il ne faut pas que ça devienne une habitude.
payton : ce serait si mal que ça ?
Je réalise quelque chose d'un coup.
toi : et Anna ?
payton : quoi Anna ?
toi : pourquoi nous ne sommes pas allés la chercher ?
payton : elle passe le week-end chez nos grands-parents.
toi : oh. et comment vont-ils ?
payton : très bien mais ce n'est pas le sujet.
Nos deux téléphones sonnent à l'unisson. Mon Dieu merci ! Nous n'avons pas besoin de regarder pour savoir de qui ça vient, nous montons rapidement en voiture et Payton démarre. Je regarde tout de même le message.
toi : c'est Alec, il nous demande de venir maintenant, on a un problème.
payton : comme si nous n'avions pas de problème en permanence tiens !
toi : n'abuse pas, c'était plutôt calme ces derniers temps.
Il ne répond pas et poursuit sa route. Nous déboulons dans la salle de contrôle en courant.
toi : alors ?
alec : on sait juste qu'il y a une soirée avec beaucoup de monde et qu'il va ce passer quelque chose.
clary : c'est plutôt vague non ?
alec : je sais bien mais on doit quand même le prendre au sérieux. alors on s'habille bien pour se fondre dans la masse et on avise ensuite.
Je vais dans ma chambre et enfile une robe de soirée courte noire. Je sors et retrouve les autres devant.
alec : chacun avec son binôme. mettez les oreillettes. une fois qu'on est à l'intérieur on ne se connaît pas.
Nous montons chacun en voiture, je suis donc avec Payton. Le trajet se passe en silence même si je sens de temps à autre son regard sur moi. Il finit par se garer. Je sors de la voiture et le suis. Il s'arrête et se saisie de ma main.
payton : il y a du monde.
Nous entrons et effectivement, il y a du monde.
toi : je vais chercher quelque chose à boire.
payton : je viens avec toi.

barmen : qu'est-ce que je vous sers ?
toi : un dry Martini avec olive s'il vous plaît.
payton : la même chose.
Il nous sert. Je porte mon verre à mes lèvres en appuyant sur mon oreillette.
toi : qu'est-ce ce qu'on cherche ?
alec : je ne sais pas. une créature ça t'aide ?
toi : non pas vraiment.
isa : ce n'est pas des créatures que l'on cherche, c'est de la drogue.
jace : depuis quand on aide les stups nous ?
isa : je ne sais pas. Alec tu n'étais pas au courant ?
alec : du tout.
La communication s'arrête là.
payton : putain c'est quoi ce bordel.
toi : je n'en sais rien du tout mais ça sent mauvais.
?? : ah bon tu trouves ?
Je me tourne brusquement et effectivement, ce n'est pas une créature mais belle et bien un humain, de type masculin pour être exact.
toi : et vous êtes ?
?? : Logan.
toi : mais encore ?
Il sort un sachet de sa poche et me le secoue sous le nez.
logan : je crois que c'est ça que toi et tes petits amis cherchent.
Effectivement, c'est exactement ça.

À suivre...

and after ? 2Where stories live. Discover now