Chapter 33 :

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toi : ravie de t'inspirer autant.
payton : tu es obligée d'être sarcastique en permanence ?
toi : avec toi oui. en temps normal moins.
payton : et pourquoi ce traitement de faveur ?
toi : sûrement parce que je n'ai pas de bonne raison de ne pas le faire.
payton : alors quoi, tu as besoin de cacher ton vrai toi avec moi maintenant ?
toi : je ne le cache pas, je le protège. nuance.
payton : parce que tu as besoin de la protéger de moi ?
toi : putain Payton arrête ça ! après m'avoir dit qu'on devrait tous reprendre à zéro on ne c'est plus vue.
payton : je sais ok !
toi : alors oui j'ai une bonne raison de me protéger de toi.
payton : est-ce que tu veux bien arrêter deux minutes. ce n'est pas toi !
toi : et dire que j'en avais marre d'être enfermé à l'Institut, j'aurais mieux fait de rester couché.
payton : je comptais venir te voir de toute façon.
toi : tiens donc qu'elle drôle de coïncidence !
Je le vois serrer les points. Il a atteint ses limites. Attention je ne dis pas qu'il va m'en mettre une, loin de là. Je dis juste que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il parte.
payton : je croyais que tu étais d'accord avec moi, pour tous reprendre à zéro.
toi : et je le suis toujours. mais ça n'implique pas ce qu'il c'est passé ce mois ci. et avant que tu me dise que tu étais à LA, je demandais juste un message.
Il baisse là tête. Je l'ai fais redescendre en cinq secondes.
payton : qu'est-ce que je dois faire ?
toi : rien. il faut juste arrêter de forcer. on a essayé une fois ça n'a pas marché, on a voulu essayé encore et toujours pas. autant arrêter maintenant.
payton : s'il te plaît non. tu m'as manqué !
toi : et quoi tu claque des doigts et je reviens ?
payton : non non biensur que non. mais tu ne vas pas me dire que je ne t'ai pas manqué ?
toi : si mais ce n'est pas la question.
payton : Anna te demande tu sais.
toi : oh s'il te plaît ne te sers pas d'Anna tu veux.
payton : tu sais très bien que c'est vrai.
toi : oui. et si tu étais plus chez toi tu saurais que je vais la voir aussi souvent que possible.
payton : pardon ?!
toi : quoi ? tu n'étais pas au courant. pourtant je passe chez vous plus d'une fois par semaine.
payton : quoi mais... tu vois Faith ?
toi : oui. à chaque fois que je viens elle est là.
payton : et elle repart avant que je rentre.
Ah oui c'est vrai. Quand j'ai parlé avec elle, elle m'a dit qu'elle allait faire un effort. Mais il faut croire que Faith ne l'a pas fait.
toi : tu ne la vois pas ?
payton : pas depuis que je suis rentré. donc pas depuis deux semaines.
toi : ah.
Oui c'est la seule réponse que je trouve.
payton : écoute je sais que j'ai encore foiré avec toi mais laisse moi une dernière chance.
toi : et qu'est-ce que j'y gagne ? attendre encore ?
payton : je suis sûr de mes sentiments.
Je le fixe, cherchant une marque de doute. Mais rien.
toi : alors quoi on se dit encore qu'on se laisse une deuxième chance et on se retrouve dans un mois ?
payton : non. on se laisse réellement une deuxième chance.
C'est tentant je dois bien l'admettre. Mais ce n'est pas drôle si je n'ai pas de gros problème de confiance !
toi : et comment je peux être sûr ?
payton : laisse moi essayer.
toi : ça suffit Payton. j'en ai marre tu comprends ?
payton : et moi j'ai besoin de toi tu comprends ?
Je le fixe. Je ne peux pas lui dire que je vais essayer alors que ce n'est pas le cas. Il part et il revient comme bon lui chante. Ce n'est pas possible non plus.
payton : tu te prends tellement là tête t/p. bordel tu vas avoir dix-neuf ans et je viens d'en avoir vingt-et-un. tu crois pas qu'on a autre chose à foutre que de se poser trop de questions !?
toi : alors qu'est-ce que tu propose ? tu baise un coup et à dans trois mois ?
Son regard change immédiatement. Passant de la détermination à la colère et la tristesse. Merde je n'aurais pas dû dire ça.
payton : ça t'arrangeais bien avant qu'il n'y est que ça et pas de sentiments.
toi : sauf que maintenant il y en a alors ne compare pas maintenant à avant.
Il pose ses coudes sur la table et se prend la tête dans les mains.
payton : on tourne en rond là.
toi : tu crois ?

À suivre...

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