Chapter 4 :

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Mercredi 30 mars :

retour à ton pdv :

Je me réveille après avoir passé presque 24 heures à dormir. Je crois que j'en avais besoin. Je prends mon téléphone. Et étonnamment j'ai un message d'Alec. Ce qui est rare parce que quand ils ont besoin de moi c'est Jace qui m'appelle. Bref je vais donc voir ce message.
- je pense que tu aimerais être courant, Payton c'est installé pour un temps à l'Institut

- pourquoi ?

- il m'a dit que Faith fesait comme si tu n'avais jamais exister. il a dû mal à le supporter.

- merci

Bon. Je me prépare rapidement et sors. Je vais jusque Starbucks et m'installe. J'ai mes écouteurs et ma capuche. En ce moment j'avoue que je me rapproche plus d'un zombie que d'un humain. J'aimerais le revoir. Non ta gueule. Tu es partie un point c'est tout. J'ai la tête baissé. J'évite un max le regard des autres sur moi. Je sens une hombre devant moi. Ce qui me fait relever la tête. Enfin pas totalement. Quelqu'un s'est assis en face de moi et a posé sa boisson sur la table ainsi de ses mains. Je m'arrête à ces mains, ses mains. Je n'ose pas lever plus la tête. Il fallait qu'il vienne ici et maintenant. Je sens son regard qui pèse sur moi. Je prends une grosse inspiration et relève la tête. Mon regarde plonge directement dans le sien. Il... il, non ce n'est pas possible. Son visage à tellement maigris. Et ces cernes, elles sont énormes. Ses sourcils se froncent. En même temps, si moi je suis choquée par ses cernes, je n'imagine même pas lui. J'ai regardé rapidement ce matin dans le miroir l'allure de mon faciès, et honnêtement ce n'est pas beau à voir. Je baisse la tête, honteuse du mal que je lui fais. Il saisie mon menton et me relève la tête. Bordel depuis quand je frissonne à son contact moi, il m'a juste touché le menton. Il replante ses yeux dans les miens. Je ne sais pas si il va ce décider à parler un jour mais ça devient quelque peu gênant. Ses yeux commencent à se remplir de larmes. Et je me rends compte que les miens aussi quand une larme vient couler sur ma joue.
payton : explique moi juste pourquoi.
toi : tu le sais Payton. je ne l'ai expliqué mainte et mainte fois.
payton : et tu ne tenais pas assez à moi pour rester.
Je m'adosse sur ma chaise et le regarde. Est-il sérieux ? il faut croire que oui. Sa remarque me fait rire. Ce qui me vaut un regard noir de sa part.
toi : tu n'es pas sérieux rassure moi ? parce que c'est justement parce que je tiens extrêmement à toi que je suis partie. pour ton putain bien. je ne suis juste pas égoïste.
payton : bordel soit égoïste. j'ai besoin de toi. plus que toi faut il croire.
Encore une fois je rigole. Il se fout royalement de ma gueule là.
toi : tu sais quoi laisse tomber.
Je me lève et sors de ce Starbucks. Putain j'ai atrocement envie de re-rentrer et de lui en coller une. Comment peut-il dire qu'il tient plus à moi que moi à lui. Je marche rapidement quand on ce saisie de mon bras. Je me retourne violemment et me défait de son emprise.
toi : ne me touche pas !
payton : laisse moi reprendre à zéro. tu ne comprends pas que je n'en ai rien à foutre de risquer de mourir à chaque coins de rues, de laisser plus ou moins tomber mes projets ou de ne plus trop voir mes amis. parce que je veux juste être avec toi. tu ne peux pas m'enlever la putain de seule raison de mon bonheur.
Il me regarde, attendant sûrement une réponse. Mais honnêtement je ne sais pas quoi répondre. Je suis incapable de lui dire doit dans les yeux de tout est finit après ces paroles. Mais on ne peut pas reprendre où on c'est arrêté. J'ai fait le plus gros en partant alors on ne peut pas repartir en arrière. Je pose mes mains sur ses joues et plonge mes yeux dans les siens.
toi : j'ai aussi atrocement besoin de toi. plus que tout. mais c'est finit Pay. on ne peut pas revenir en arrière. je suis désolée.
J'allais enlever mes mains de sur ses joues mais il pose les siennes dessus.
payton : t/p. s'il te plaît. j'ai vraiment besoin de toi.
Le voir presque me supplier comme ça me brise le cœur. Sa voie est brouillée par ses larmes. Sans m'en rendre compte, je le prends dans mes bras. Les siens s'entoulent directement autour de ma taille. Il me sert extrêmement fort contre lui. Ses pleurs redoublent d'intensité. Et les miens aussi par la même occasion. Il me chuchote à l'oreille quelques paroles presque inaudiblent.
payton : je t'aime.
Je me décolle de lui et le regarde.
payton : s'il te plaît accorde moi au moins la matinée.
J'inspire un grand coup et hoche la tête positivement.

À suivre...

and after ? 2Where stories live. Discover now