La Brume et le Feu {Muichiro x Tanjiro} ~Yaoi~

Je serai toujours là pour toi

Je me mis à pleurer, seul sur la branche de l'arbre. J'étais estomaqué par ce que Ubuyashiki nous avait dit.

Ses paroles me revinrent : "Un jour, je vais m'éteindre pour rejoindre mes ancêtres...". Pourquoi disait-il cela alors que le maître savait très bien que ces paroles nous ferait pleurer.

Je sais qu'il est très triste de nous laisser seul, car il avait appris à nous aimer et nous comprendre.

Chacun d'entre nous savaient à quel point le maître était malade. Mais aucun d'entre eux n'osait parler du sujet entre nous. Seulement, je ne suis pas sûr, je suis toujours resté seul et je ne parle pas souvent aux autres piliers. On peut dire que je suis solitaire.

Frssh. J'entends un bruit d'herbe que l'on pietinne. Quelqu'un approche !

Je m'empresse de sécher les larmes et de cacher toutes preuves que j'ai pleuré.

??? : Monsieur Tokito ?

J'avais reconnu la voix de Tanjiro. Que fais-t'il ici ?

Tanjiro : Vous allez bien, Monsieur Tokito ?

Il s'approcha. Je fixais le sol.

Tanjiro : Qui y'a-t'il ?

Il avait l'air de s'inquiéter pour moi. Il était maintenant arrivé à la branche et s'était assis à côté de moi.

Je ne répondais rien.

Tanjiro : Est-ce qu'il se passe quelque chose avec votre maître ?

Mon visage se crispa. J'essayais de toutes mes forces de ne pas pleurer, mais je peinais à y arriver. Et puis zut, c'est Tanjiro, il ne va pas me juger.

J'entrepris d'une voix affaiblie : Je...Hum...Oui...sa maladie...

Tanjiro se tut. Un silence gênant reignia entre nous deux. Je ne savais pas quoi rajouter. Des larmes se mirent à rouler sur mes joues rouges.
Tanjiro, surprit, s'inquiéta : Monsieur Tokito ! Ça ne va pas ?

Puis, voyant que ses paroles ne me faisaient aucun effet, il répliqua :
Ne vous inquiétez pas, ça va aller, je vais vous remonter le moral...

Je tournis légèrement la tête et pus apercevoir un magnifique sourire sur le visage de Tanjiro. Il me fit même légèrement rougir.

Le jeune homme se leva et s'éloigna.

Tanjiro : Regardez, Monsieur Tokito !

Je le regardais avec un air surpris.

Il continua : Regardez bien ce que je vais faire...

On aurait dit un gamin de 5 ans montrant une de ses connaissances à ses parents.

Il prit une pierre de la taille de sa tête et l'a plaqua sur son front. Il resta un petit moment immobile, puis il tomba sur le sol.

Hien ?! Il venait vraiment de s'évanouir sous mes yeux ?

Je me précipitais vers Tanjiro, visiblement sonné, m'agenouillais près de sa tête et me penchais au-dessus de lui.

Moi : Tanjiro, tu vas bien ?

Il sourit gardant les yeux fermés. Il redressa le haut de son torse violemment et son visage fus très proche du mien. Je rougis pour la deuxième fois.

Tanjiro : Je vous aie bien eu, dit-il en ricanant gentillement.

Je repondis dans le même ton : En effet j'ai cru que tu étais inconscient.

Il fut surpris de ma réaction.

Il expliqua : Mon front est dur comme de la pierre, mettez-votre main.

Je fis ce qu'il me dit. En effet, son front était plus solide que le fer même.

Tanjiro : Je peux donc donner des coups de têtes assez puissant pour déstabiliser mon adversaire comme ceci.

Il donna un coup de tête dans le vide. Ce qui me fis légèrement rire.

Tanjiro : Alors ? Je vous aie remonté le moral ?

Je dois avouer qu'il avait réussi ce coup-ci. Je me sentais en effet beaucoup mieux.

Moi : Je dois admettre qu'en effet, tu m'as remonté le moral.

Je fis mon plus beau sourire.

Je n'avais pas souris depuis 3 ans.

Tanjiro, qui ne m'avait jamais vu sourire auparavant, fut plus ébahi qu'avant. Il devint tout rouge.

Je fus moi-même gêné d'avoir souris sur le coup.

Moi : Pardon... Mon sourire est moche de toute façon.

Il répliqua : Non, non ! Au contraire, je le trouve plutôt...mignon...

Il devint aussi rouge qu'une tomate et s'empressa immédiatement de poser son regard ailleurs.

Après ce moment de silence très gênant, je dis : Tu devrais rentrer au domaine des Papillons. Tu n'es pas totalement guéri de tes blessures et tu devrais te reposer.

Tanjiro : Hum... Oui, vous avez raison...

Il se leva et s'éloigna.

Il reprit en souriant de loin : Portez-vous bien ! J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir prochainement !

Je restais là, immobile, bouche-bée.

Il était déjà trop loin pour voir que je souriait en pensant le revoir.

Je suis fatiguée d'écrire les chapitres, mais je suis contente que ça plaise à certaines personnes et ça me donne de la motivation pour continuer UwU. Avec amour, votre auteur préférée, Gryf la griffe. {Moi}