I love you but i'm leaving you

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1 mois.
1 mois s'était écoulé depuis l'anniversaire de Colline.
1 mois s'était écoulé depuis les week-ends aux hamptons.
2 semaines depuis le week-end à Newport Beach.
1 semaine depuis le week-end à la maison de vacances des grands-parents Carter.
Amara s'était partagé en mille pour sa famille, ses amis, ses études, son travail , sa passion pour l'écriture et pour terminer, Zachary ainsi que Jay et Sandy.
C'était le mois le plus stressant de toute sa vie.
Pourquoi ?
Parce-qu'elle voulait satisfaire tout le monde jusqu'à s'en oublier.
Elle subissait les sautes d'humeurs de Zachary pendant un mois.
Elle subissait les sautes d'humeur de sa mère enceinte depuis un mois.
Amara s'était oubliée.
Elle qui voulait tant se recentrer sur sa personne, elle avait carrément oublié qu'elle existait.
Elle ne savait pas si son entourage l'avait remarqué, mais une chose était sûr. Amara Cooper était crevé. Elle était fatiguée. Les cours, le tutorat, le travail. Elle était au bord.
Elle n'avait que 18 ans
Et elle avait l'impression de mener une vie de trentenaire.
Elle avait l'impression d'avoir fait trop de promesses. Trop de promesses à elle même.
Promesse qu'elle pouvait gérer Zachary.
Promesse qu'elle pouvait gérer sa vie sociale
Sa vie familiale.
Amara était fatiguée.

Tellement fatiguée qu'elle voulait faire semblant de ne pas entendre son réveil hurlait.
Elle observait son plafond.
Et c'était comme si elle avait quitté son corps un instant.
Elle n'entendait plus rien.
Elle était juste ailleurs.
Perdu dans ses pensées.
Et une larme de fatigue coulait sur sa joue. Puis sur l'autre.
Même pas la force de les essuyer.
Elles avaient eu le temps de se frayer un chemin jusqu'à son cou puis à sa poitrine.

Puis la porte de sa chambre s'ouvra.
Et c'était comme si on l'avait réveillé.
Comme si on l'avait attrapé par la main dans son monde imaginaire pour la ramener à la réalité.

Amara se redressa tel un zombie comme si elle n'avait versé aucune larme.
Un sourire prit place sur son visage.
Un sourire triste.

Son père qui était rentré dans la pièce se précipita vers le réveil qui continuait de crier.
Amara avait carrément erased le son.
Le père de famille regardait sa fille.
Il l'attrapa lentement par le menton et il voyait dans son regard que quelque chose n'était pas normal.

Andrew - mon cœur est-ce que tu vas bien?

" Est-ce que tu vas bien?"
Enfin quelqu'un lui demandait.
Enfin quelqu'un lui posait cette simple question qui pouvait faire la différence.

Andrew voyait que sa fille avait du mal à parler.
À ouvrir la bouche.
Il caressa lentement sa joue et lui redemanda une dernière fois.

Andrew - Amy, cara, stai bene ?
( Amy, chérie, est-ce que tu vas bien?)

Et en deux secondes il eut le cœur brisé.

Amara - n-non

Sa voix avait craqué
Elle s'était jeté dans les bras de son père et toutes les larmes qu'elle déversait se frayaient un chemin sur le tee-shirt du brun.

Andrew - mon amour...

Il l'emmenait avec elle dans son lit et il les couvrait de ses draps.
Il lui posa la tête sur ses cuisses en caressant sa nuque lentement. Comme quand elle était petite.
Elle pleurait à chaude larmes.
Il ne l'avait pas vu comme ça depuis son annonce de « rupture » avec Zachary.
Il savait qu'il y était pour quelque chose
Mais cette fois, c'était lui et un tout.

AMARAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant