3- Douceur de la nuit.

11 2 0
                                    

La musique retentit de plus belle. Le dancefloor grouillait de monde et Tony eu du mal à retrouver les membres du groupe. Quand tout le monde fût prévenu de son arrivée, ils se retrouvèrent autour d'une table avec des banquettes.

Ces hommes avaient tous une ethnie différente : Jason, le meilleur ami de Tony, était mexicain, O'conell, irlandais. Les jumeaux Marcelin eux, étaient français. Ils étaient venus à New-York monter un petit commerce qui s'avérait florissant. Ensuite, Sergei, qui avait fuit la Russie communiste était le leader du groupe que Jason surnommait affectueusement "le chefe"*. Daniel était australien, le groupe le qualifiait généralement d'aborigène des "temps modernes". Tony, lui était italien d'une mère sicilienne et d'un père florentin... Dans la rue, on l'evitait car on le prenait trop souvent pour un mafieux, ce qui devint son sobriquet.
Soudain Sergei pointa la piste de danse. L'homme fit un petit sourire carnassier. Il paraissait satisfait et s'exclama :

"Les gars, la chasse est ouverte. Toute fois, celui qui reviendra sans demoiselle devra payer tous les loyers de chaque membre... Je vous souhaite de trouver la perle rare de cette fabuleuse nuit, déclara-t-il avec entrain."

Ils répondirent tous en cœur et se dispersèrent dans toute la discothèque...

Tony balaya la salle des yeux et voyait ses copains, tous aux bras de belles jeunes femmes. Il n'y avait plus aucune chance de séduire ce soir et devrait avancer tous leurs loyers ... A moins que la jeune femme sur laquelle il avait jeté son dévolue, soit libre. Tony s'approcha progressivement vers elle pour ne pas éveiller ses soupçons. Tout en dansant, il se rapprocha dangereusement de la demoiselle, mais son copain qui le vit faire son affaire, le bouscula et se mit dans tous ses états :

"Eh sale gosse, dégage de là ! Tu touches à un cheveux de ma copine, je te déglingue, s'écria-t-il."

Pour le provoquer, Tony embrassa la femme fougueusement. L'homme, rouge de colère, voulut lui tordre le cou de ses propres mains. Des personnes qui regardaient le spectacle l'en empêchèrent en le retenant. La femme se dégagea si violemment que Tony perdit l'équilibre et se rattrapa de justesse au muret qui scindait la piste.
Une ombre lui tendit la main afin de le relever.

Tony distingua les traits du visage, à contre-jour des lumières colorées de la discothèque. Il l'avait déjà vu quelque part. Après quelques secondes de recherches intérieures, il s'en souvint et lâcha immédiatement l'inconnue. C'était la femme qu'il avait faillit renverser en marche-arrière. Par fierté, Tony ne la remercia même pas de son aide.

"Vous pourriez au moins me dire merci... Non c'est vrai, il n'y a vous qui compte ici, hein. Les autres n'existent pas autour de Monsieur, vas !

- Je n'ai pas idée de qui vous êtes, Madame. Alors, au plaisir de se revoir dans le bonnes circonstances. Bonsoir, ajouta Tony."

Il s'enfuit sans lui laisser le temps de répondre.

( affaire à suivre )

Coucou, j'espère que vous allez bien et que tout baigne (la famille, les amis).
Bon, pour ce récit je prépare des chapitres assez gore. Du coup, je vous préviens tout de suite pour les Âmes Sensibles. Mais je sais qu'au fond, vous aimez le sang, la Mort...etc. J'essaierai d'écrire et publier des chapitres à peu toutes les trois semaines.
À une prochaine fois. Et d'ici là restez curieux.

La bise😘.

Night Fever (La Fièvre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant