Chapitre 3

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Elle était accoudée contre le mur les bras croisés sur sa poitrine. L'argentin pose sa main sur son cœur, il ne s'attendait sûrement pas à ce que quelqu'un l'attende à la sortie des toilettes et encore moins que ce quelqu'un soit Elena. Pour être sûr qu'elle lui avait bien adressée la parole il regarde autour de lui même si il connaissait déjà la réponse.

-Ne fait pas l'idiot c'est à toi que je parle.

-Je leur passerai le mot. Dit-il en se raclant la gorge.

Elle tourne les talons le laissant seul devant la porte des toilettes des hommes. Je leur passerai le mot. Sérieusement c'est tout ce qui lui était venu à l'idée ? Deux ans qu'il ne l'avait pas vu et c'est tout ce qu'il avait réussi à lui dire ? Il avait espérait tant de fois d'être dans cette situation et maintenant qu'il y avait fait face rien de ce qu'il avait pu imaginer n'était sorti de sa bouche.

-La prochaine fois faites vous plus discret les mecs. Dit-il en arrivant à sa place.

-Il a dit quoi ? Demande Alvaro.

-Je crois qu'il a dit que l'on devait être plus discret.

-C'est pas dans notre vocabulaire mec désolé.

***

Elena avait été déstabilisée de le revoir aussi tôt et elle ne s'attendait pas à le revoir alors qu'elle était avec son père. Elle avait cogité toute la nuit, monsieur Agostini lui avait annoncé la veille qu'ils allaient rester un petit moment à Marseille. Il n'avait pas besoin de lui dire son absence lors du match d'hier lui indiquait qu'il était revenu en France pour faire affaire avec le club, sa seule pensée fut pour Leo il était clair qu'ils allaient être amenés à se revoir.

Ce matin la jeune française s'était mis en tête d'aller à sa rencontre pour mettre les choses au clair avec l'argentin. Le seul moyen de le voir était d'aller directement au centre d'entraînement elle profitait que son père était en réunion toute la journée avec les nombreuses agences immobilières qu'il possédait sur la côté d'azur.

-Excusez-moi, est-ce que vous savez où je peux trouver les joueurs ? Demande-t-elle au jardinier.

-Chez eux. Dit-il en rigolant mais il perdit vite son sourire quand il vit que son interlocutrice n'était pas réellement d'humeur à rire avec lui. Il n'y a pas d'entraînement aujourd'hui revenez demain.

Le parking vide aurait pu être un indicateur et lui donner la réponse à sa question.

-Je suppose que vous ne savez pas où habite Leo Balerdi ?

-Même si je le saurai je ne peux pas divulguer d'information personnelle aux fans.

Elle avait envie de lui dire qu'elle n'était pas qu'une simple fan, qu'elle était la fille de Jules Agostini et qu'en prime elle était également l'ex du footballeur qu'elle recherchait mais d'une part cela aurait été prétentieux de sa part et d'une autre elle ne voulait pas jouer de son statut. Elle souffle et retourne dans sa voiture, retour à la case départ, elle qui l'avait évité après le match, aujourd'hui elle était à sa recherche.

En tant que bonne Agostini elle n'était pas du genre à abandonner aussi facilement. La jeune femme retourne vers le jardinier et la voyant arriver elle put le voir lever les yeux aux ciels.

-Monsieur Longoria est présent ?

-Oui mais...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle était déjà partie à la recherche du président du club, il connaissait bien son père donc il lui fera cette faveur.

-Mademoiselle Agostini ?

Elle se retourna et lui fit face il était accompagné de deux gardes du corps qui se retirèrent après que Pablo Longoria leur ai fait signe de disposer.

-Je peux vous aider ?

Il avait été plus agréable que le jardinier du centre d'entraînement les affaires qu'ils faisaient avec son père devait y être beaucoup sur son amabilité. Il lui avait fallu quelques secondes pour trouver l'adresse de l'argentin sans poser de question ce qui arrangeait Elena.

Dès à présent elle se trouvait devant la maison du joueur, elle n'avait rien préparé elle comptait y aller au feeling sauf que maintenant  qu'elle y était elle ne savait même plus la raison pour laquelle elle voulait à tout prix le voir.

Lorsqu'il ouvrit la porte elle était sur le point de partir et en entendant la porte s'ouvrir la jeune femme se retourna doucement vers lui. Quand elle l'aperçut son cœur rata un battement, il était torse nu et était surpris de la voir ici. Loin de là l'idée de le voir torse nu lui déplaise cependant cela l'avait déstabilisée.

-T'es plus difficile à trouver que la reine d'Angleterre toi. Blague-t-elle.

-Tu veux quoi ?

L'antarctique avait du soucis à se faire Elena venait de trouver plus froid.

-Je ne sais pas. Il allait refermer la porte lorsqu'elle se reprit. Enfin si, tu ne crois pas que l'on devrait parler ?

-Deux ans plus tard il est un peu tard tu ne crois pas ?

Un point pour lui, il avait raison mais il ne lui avait pas réellement laissé le temps de discuter de leur rupture car il avait rapidement rejoins Dortmund.

-Mieux vaut tard que jamais non ?

-Non, tu m'as laissé dans l'ignorance pendant deux ans et aujourd'hui tu reviens comme une fleur parce que madame a décidé qu'elle avait envie d'en discuter.

-C'est toi qui m'as laissé dans l'ignorance, tu es parti du jour au lendemain sans me laisser de nouvelles. Tout ce que tu as fait c'est laisser mon père me larguer à ta place parce que tu n'as pas eu les couilles de le faire.

Les larmes commençaient à lui monter mais elle les ravalent aussitôt ne voulant pas pleurer une nouvelle fois pour lui. Elle ne savait même pas si c'était des larmes de rage ou des larmes de tristesse. Tout ce qu'elle avait enfoui pendant ces deux années revenaient à la surface.

-Pardon ?

Il descends les deux marches pour se mettre face à la jolie brune celle-ci fit trois pas en arrière. Le jeune argentin avait très bien compris ce qu'elle venait de dire et il avait justement peur d'avoir bien compris. Si ce qu'elle venait de lui dire était vrai alors ce qu'elle avait vécu était la même chose que lui avait vécu donc leur rupture avait été menée par monsieur Agostini et ils avaient été manipulé par la même personnes.

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