𝙤𝙩𝙩𝙤

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, juillet 2020

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, juillet 2020

Milan, Italie

J'enfilais mes chaussures sous le regard énervé de Mattia, on devait se voir aujourd'hui mais je ne m'étais pas réveillée chose qui avait eu le dont d'énerver monsieur Barbieri. Il me gonflait celui-là.

Moi : On peut y aller.

Mattia : Il était temps. Je soufflais discrètement sans répondre.

Je n'avais pas du tout la force de lui répondre et de créer une dispute qui n'avait pas lieu d'être. Pour quitter l'appartement on passait par le salon où se trouvait mon père, j'embrassais sa joue.

Moi : Bisous papa, je reviens pas tard. Il hochait la tête.

Mattia : Au revoir monsieur.

Tino : Passez une bonne journée les jeunes.

Je fermais la porte à clé derrière moi pour éviter que mon père me cri dessus quand j'allais rentrer. Je sautais sur le dos de Mattia qui me rattrapait directement, comme monsieur se plaignait tout le temps que j'étais trop lente il avait qu'à me porter.

Mattia : T'es légère !

Moi : On m'appelle la plume dans le milieu.

Mattia : Quel milieu ? Arrêtes de me faire la mafieuse.

Moi : Tu sais que j'ai un oncle dans la mafia ? Il s'arrêtait net.

Mattia : Tu mens.

Moi : Bah non, Giuseppe Maiorana c'est le frère de mon père. C'est aussi celui qui m'a violé mais bon bref.

Mattia : Mais pourquoi ils ont pas le même nom de famille ? Il reprenait sa descente d'escaliers.

Moi : Pas le même père.

Mattia : Il est en prison lui, non ?

Moi : Oui, ses filles Nahla et Syra l'ont attaqués en justice.

(...)

On était dans un parc, je passais beaucoup de temps dans les parcs de Milan depuis que j'avais rencontré Mattia. La Giada de cinq ans aurait aimé le connaître avant.

Mes yeux fixés sur un arbre qui bougeait au rythme du vent je me questionnais, avec Mattia on était quoi ? On se voyait, on s'embrassait, on dormait ensembles mais on n'avait pas mis de nom sur notre relation. Si on me demandait si j'étais célibataire, je devais répondre quoi ? « Oui », « non », « je sais pas », « c'est compliqué » ?

Moi : Mattia..? Il relevait les yeux vers moi tandis que je me tournais vers lui.

Mattia : Qu'est-ce que tu vas me sortir encore ?

Moi : C'est sérieux pour une fois. Toi et moi au final on est quoi ? On se comporte comme un couple mais est-ce qu'on l'est ? Il me regardait sans rien dire. Généralement quand on pose une question tu dois y répondre. Il pouffait de rire.

Mattia : Je sais pas Giada, je vais pas te mentir je t'aime bien... plus que bien même... je souriais bêtement suite à son aveux.

Moi : Moi aussi je t'aime plus que bien.

Mattia : Du coup là, c'est le moment où on est censé être en couple ?

Moi : Je crois, ouais.

Mattia : Vas-y bah du coup on est ensembles.

Moi : Carré. Je le tchekais.

Finalement ça avait pas été si compliqué que ça. Je crois que dans la famille Mangini on avait un petit problème avec le fait de se mettre en couple normalement.


J'étais dans mon salon, Giana sur mes genoux et mon père ainsi que Mattia entrain de me vanner. Je savais que j'aurais jamais dû présenter Mattia à mon père mais je n'avais pas réellement eu le choix. On était arrivé chez moi et mon père était déjà là.

Moi : Giana, dis leur que eux c'est des pas beaux tout puant.

Giana : Vous êtes des pas beaux tout puant ! Elle leur tirait la langue.

Moi : La vérité sort de la bouche des enfants.

Tino : Pourtant t'en racontes des vertes et des pas mûres.

Mais il avait quoi contre moi aujourd'hui ? J'étais sa petite princesse à la base, il avait pas le droit de me tailler comme ça.

Moi : Je parle pas avec un monsieur qui a une calvitie plus grande que l'Italie.

Mattia : On parle pas avec une meuf qui a le corps plus plat que la carte du monde.

Ok, je l'avoue celle-là elle était pas mal.




















instagram : @ladif.sw ; @gigimangini

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaDonde viven las historias. Descúbrelo ahora