𝙨𝙚𝙞

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, juin 2020

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, juin 2020

Milan, Italie

Moi : Ce n'est pas un date ! Affirmais-je à Elisabetta pour la cinquième fois.

Dania : Vous allez manger sur une plage et vous êtes que tous les deux, bien sûr que c'est un date !

Moi : Alors toi commences pas !

Je finissais d'enfiler mon jean pendant que les deux idiotes continuaient d'affirmer que c'était un date.
Bien évidemment que c'était un date mais j'allais pas leur donner le plaisir de m'entendre dire que c'était un date.

Mattia m'avait proposé d'aller manger avec lui à la plage ce midi, j'avais bien évidemment accepté et j'avais très bien compris que c'était un rendez-vous, les filles l'avaient su et ne faisaient que de me dire que c'était un date pour que je le confirme. Chose que je n'allais pas faire.

Je me regardais une dernière fois dans le miroir, je faisais un câlin aux filles puis à mon chien Gédéon puis quittais la pièce.

Elisabetta : Oh ! Je me coupais dans mes mouvements pour me tournais en laissant ma main sur la poignet. Bon date. Elle me faisait un clin d'œil.

Je grognais, je quittais enfin la pièce pour ensuite quitter l'appartement. Je descendais les escaliers à ma vitesse habituelle, c'est à dire à une lenteur extrême. Je souriais en arrivant en bas de l'immeuble quand je voyais Mattia m'attendre devant celui-ci.

Moi : Comment ça va sale idiot ? Il m'attrapait par les hanches pour me rapprocher de lui.

Mattia : Plutôt bien et toi sale sorcière ? Je passais mes bras autour de son cou.

Moi : Fatiguée mais ça va. Je sentais qu'il voulait me dire quelque chose mais qu'il n'osait pas. Il y a un truc qui ne va pas ?

Mattia : Je sais que les remarques sur ton corps c'est pas quelque chose qui te vexe ou qui te font mal ou autre mais t'as maigris Gigi. Beaucoup maigris. Je mordais ma lèvre inférieure.

Le début de la galère.

Moi : C'est rien t'inquiète pas, c'est avec le début des grosses chaleur je maigris tout le temps, je vais reprendre un peu de poids cet hiver.

Mattia : Mmh... je me mettais sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue.

Pourquoi le fait qu'il s'inquiète pour moi et ma perte de poids me faisait plaisir ? Enfin, pas plaisir mais ... je ne savais pas mettre de mot dessus, mais je ressentais quelque chose en tout cas. Quelque chose de beaucoup trop bizarre.

En temps normal je m'en fichais de tout, du temps qui passait, des années que je prenais, de la mort, de la vie. De tout. Mais avec Mattia, ou « M » comme j'aimais le surnommer, ça changeait. Quand ça le concernait je ne m'en fichais pas, ça m'intéressait ou m'inquiétais. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait dans mon esprit.


J'accrochais la chaîne que j'avais réussi à lui voler autour de mon cou, il levait les yeux au ciel et je lui tirais la langue.

Mattia : C'est bon, t'es contente ? Je hochais vivement la tête telle une enfant.

Je me rasseyais sur la grande serviette pour croquer dans mon sandwich préparé avec amour par moi-même. Il se rasseyait à son tour, je me levais alors un peu pour aller m'asseoir entre ses jambes face à lui, je passais mes jambes de part et d'autre des siennes.

Mattia : T'es une sangsue Giada. Je souriais de façon narquoise.

Moi : Oui et saches que je suis tenace.

Il me rapprochais de lui brusquement me faisant pousser un petit cri. Il allait pas bien ce gosse, j'allais faire un arrêt cardiaque s'il continuait ses bêtises.

Comme quelques jours auparavant quand on s'était embrassé dans ma cuisine on se regardait droit dans les yeux, aucun de nous deux ne bougeait, on se regardait juste.

Je déposais rapidement mes lèvres sur les siennes avant de me reculer ne lui laissant même pas le temps de réagir mais il était plus vif que moi et me tirait sur son torse avant de prendre d'assaut mes lèvres.

Je passais mes mains dans sa nuque alors que nos langues menaient une danse endiablée l'une contre l'autre.

(...)

Je me tournais vers Mattia qui était sur son téléphone, je posais lentement ma tête contre son torse et le regardais défiler son fil d'actualité Instagram.

De je ne savais quelle façon il avait réussit à dormir chez moi, mon père devait se douter de quelque chose mais il ne disait rien. Même le silence de Mikael et Regina qui venaient toujours me voir avant d'aller dormir était louche, je n'avais vu aucun d'eux depuis qu'ils étaient rentrés de chez notre tante.

Moi : Je suis sûre qu'un jour t'écriras un son sur moi. Lâchais-je d'un coup sans aucun contexte.

Mattia : Jamais de la vie, ton pote Ken t'a trop trop retourné le cerveau avec ses albums entiers consacré à ses ex.

Moi : Alors déjà tu parles bien de Nekfeuille et ses albums, merci bien. Ensuite, on en reparle dans cinq ans.

Mattia : D'accord, le dix juin deux mille vingt cinq on en reparle.

Moi : Très bien. Bon, je baillais, ce n'est pas que je t'aime pas, enfin si quand même un peu, mais demain j'ai cours.

J'éteignais la petite lumière et lui prenais son téléphone des mains pour le poser sur la table de chevet. J'embrassais sa joue avant de me réinstaller confortablement contre lui.

Moi : Bonne nuit !

Mattia : Tu es insupportable Giada.

Moi : Merci, je sais.






























instagram : @ladif.sw ; @gigimangini

Giada et assumer son romantisme ça va pas trop dans la même phrase apparement.💀
100% date mais 100% fierté surtout.

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant