𝙨𝙚𝙩𝙩𝙚

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, juillet 2020

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𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, juillet 2020

Milan, Italie

J'attendais patiemment devant le lycée avec Elisabetta et Dania pour savoir si j'avais oui ou non mon bac. Franchement je m'en fichais de l'avoir mais comme ça rendait fier mon père j'espérais quand même l'avoir.

De toute façon il avait une fille sur deux qui avait réussi sa vie donc il allait pas non plus remettre toute la défaite des Mangini sur mes épaules. Puis j'avais un corps trop maigre pour porter toute la déception familiale.

Moi : Alors ? Demandais-je à Elisabetta qui était devant le tableau.

Elisabetta : Tu l'as Gigi !

Moi : C'est pas ça ma question, toi tu l'as ou pas ? Elle hochait vivement la tête les larmes aux yeux.

Je la serrais contre moi, s'il y en a bien une qui méritait de l'avoir c'était elle. Elle avait tout fait pour l'avoir et son travail avait porté ses fruits puisqu'elle faisait partie des bacheliers deux mille vingt.

Moi : Dania, tu l'as ?

Dania : Je trouve pas !

Elisabetta : Acevedo Dania ! Tu l'as avec mention bien !

On était donc toutes les droits bachelières, elles le méritaient plus que moi mais au moins mon papa était content. Je les serrais contre moi, déjà parce que j'étais fière d'elles, et ensuite parce qu'elles étaient entrain de chialer comme pas possible et qu'elles ressemblaient donc à rien.

Une fois qu'elles s'étaient calmés j'envoyais un message à mon père en premier, puis Regina et Mikael, à Mattia et je finissais avec le groupe WhatsApp où il y avait le S-Crew, Calypso et les deux Castelle.

Je recevais directement un appel de Calypso, je répondais directement et tombait sur sa grosse face de poulpe.

Calypso : Giada bachelière, qui l'eu cru ? Je pouffais de rire.

Moi : Bah pas moi déjà.

Calypso : Moi non plus. Elle me faisait un clin d'œil, je comprenais alors qu'elle pensait l'inverse.

Moi : T'es où là ?

Calypso : À New-York, je me promène dans les endroits connus depuis quatre jours dans l'espoir de rencontre l'homme de ma vie. Je rigolais.

Moi : Tourne la page Caly', ASAP Rocky a pas l'air de vouloir de toi. Elle grognait.

Calypso : Tu seras pas la marraine de nos gosses de toute façon. Je faisais semblant d'être déçu.

Moi : Quel dommage.

Calypso : J'ai toujours pas croisé Rihanna, j'ai un peu le seum.

Moi : Je sais pas si t'es au courant mais ils restent pas dans la rue pour que tu les croises hein.

Calypso : Culottée venant d'une meuf qui a faillit dormir dehors à Londres pour croiser Bekham.

Moi : Ne parles pas de souvenirs douloureux s'il te plaît.

On restait une vingtaine de minutes au téléphone avant qu'elle soit obligé de raccrocher. J'étais maintenant allongée dans mon lit entourée d'Elisabetta et Dania.

(...)

D'une façon que j'ignore je m'étais une nouvelle fois retrouvée en boîte avec tous les gens de ma classe, je les ne les aimais pas mais je me forçais à être là.

Assise sur l'une des banquettes avec mon téléphone en main j'étais en plein battle de meme avec Mattia, j'étais entrain de gagner grâce à mes supers memes trouvés sur Pinterest, Instagram et Twitter alors que lui rageait de son côté.

Après avoir gagné haut la main je lui proposais de nous rejoindre, j'en avais marre de rester assise toute seule. En plus il y avait un gros lourd qui me lâchait pas, je lui avais répété toute l'année qui ne se passerait rien entre lui et moi mais il n'avait pas l'air de vouloir comprendre.

C'était seulement au bout d'une trentaine de minutes que je voyais la grosse tête de Rondo débarquait dans la boîte de nuit avec Pape. Pape partait vers Dania et Eli après m'avoir salué alors que l'autre débile faisait l'inverse.

On se retrouvait tel deux débiles sur la banquette inconfortable d'une boîte de nuit, j'essayais de lui apprendre le français dans le but de diversifier nos insultes pendant nos disputes.

Mattia : Balaye ton... grand-père répétait-il doucement.

Moi : Voilà !

Franchement force à tous ceux qui ne parlaient pas français et qui ne m'avaient pas dans leurs vies, ça devait être bien nul.

Deux heures après on avait fini sur la même plage que d'habitude à discuter de tout et n'importe quoi. Plus de n'importe quoi que de tout.

Moi : Mattia continue à mal parler de Ken et sur la tête de mon père je te fais manger tout le sable de la plage.

Mattia : Balaye ton grand-père. Je lui lançais une poignée de sable dessus.

Mais pourquoi je lui avais appris ça en fait ? J'étais totalement débile.

















instagram : @ladif.sw ; @gigimangini

𝘀𝗵𝗲'𝘀 𝗳𝗿𝗼𝗺 𝗶𝘁𝗮𝗹𝗶𝗮 ; rondodasosaWhere stories live. Discover now