Chapitre 6

282 29 3
                                    


Quelques jours plus tard, dans un magasin d'ameublement :

"Dorian : Et ça? Tu n'aimes pas?

Moi : (rires) Tu veux qu'on achète tout le magasin?

Dorian : Non, non. On a un budget à respecter, n'est-ce pas? (rires)

Moi : Tu peux aussi refaire ta déco si ça peut te consoler!

Dorian : (réfléchissant) C'est une très bonne idée! Mais pour ça, il me faudrait une bonne excuse.

Moi : Il y a besoin d'une excuse pour refaire sa déco?

Dorian : J'aimerais bien que tu refasses ma déco alors.

Moi : En quel honneur?

Dorian : Ça te donnerait peut-être envie de m'épouser...

Moi : (levant les yeux au ciel) Mais bien sûr... (changeant de rayon)

Dorian : Qu'est ce que tu aimes?

Moi : Tout ce qui est épuré et toi?

Dorian : J'aime le métal.

Moi : Je suis sûre que tu vis dans un loft.

Dorian : Bingo!

Moi : Si tu aimes le métal, c'est que tu aimes le bois. Une déco industrielle chic?

Dorian : Peut-être (rires) ... Ça fait longtemps que tu habites seule?

Moi : Qui t'a dit que j'habitais seule?

Dorian : (sourire) Ce n'est pas pour rien que je t'appelle tous les soirs...

Moi : (outrée) Peut-être que je cache mon petit ami...

Dorian : (surpris) Ah bon?

Moi : Si ça se trouve, je ne veux juste pas exposer mon couple.

Dorian : (surpris) Tu fréquentes quelqu'un?

Moi : (rires) Devines.

Dorian : Je ne sais pas. Tu ne m'en parles jamais.

Moi : On est censé travailler ensemble. Tu n'es pas mon thérapeute.

Dorian : (fou rire) Donc tu es ma psy?

Moi : Aaaaah... C'est toi qui me racontes toute ta vie (rires) La seule chose que tu me caches, ce sont tes conquêtes.

Dorian : (interrogateur) Quelles conquêtes?

Moi : Toutes ces filles qui viennent dans ton club. (Blasée) Je ne parle même pas de celles qui payent des séances privées de coaching...

Dorian : (rires) Tu as aussi mené ton enquête à ce que je vois.

Moi : Pas besoin. Elles minaudent devant moi à chaque fois que je vais dans ta salle de sport. J'ai même droit à des regards très très... tu vois.

Dorian : Ah oui?

Moi : Tu vois, ce genre de regard qui dit <mais c'est qui cette BIIIIIP qui vient toujours le voir?>

Dorian : Bip?

Moi : J'évite d'être grossière (rires)

Dorian : (rires) Non, non. Je ne savais pas que ça pouvait être aussi violent.

Moi : Je suis sûre que si certaines trouvaient ma photo, elles apprendraient à jouer aux fléchettes juste pour pouvoir m'en planter bien comme il faut, en pleine face, le soir...

NOUS NE FORMERONS QU'UNWhere stories live. Discover now