Chapitre XXVIII

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J'ai l'impression de voir la tête de Guillaume se décomposer à chaque nouveau mot que je prononcais. Je préférais arrêter de parler.

- Tu sais, je m'en doutais un peu... Je voyais bien que la situation se dégradait au fil du temps, et que les chances qu'on se remette ensemble étaient très faibles... Mais on va dire que ça me faisait plaisir d'y croire quand-même. Bon, au moins, j'ai été plus ou moins préparé à entendre ça de ta bouche...

- Je suis vraiment désolé... Désolé de te faire ça maintenant, je sais que tu traverses une étape difficile mais c'est mal tombé je veux pas m'acharner sur toi, mais autant que ca se finisse maintenant que plus tard avec une prolongation du break...

- Gabriel, je t'en veux pas ! C'est comme ça, c'est tout. Ça arrive. C'est triste mais ça arrive... Dis-toi qu'on se sépare en bons termes et pas pour des raisons malsaines du genre tromperie, ou mensonges. Donc arrêtes de culpabiliser...

AH ! Comment dire ça, y'a eu tromperie, y'a eu mensonges. Quoique non. Lorsque j'ai embrassé Marley, on était en break. Donc je ne l'ai pas trompé. Je ne dis pas non plus que j'étais respectable !

Nous prîmes le temps de finir nos menus avant de quitter le McDo et rentrer au lycée. C'était très sûrement le dernier trajet que je faisais attaché à Guillaume sur sa moto et cela me rendait nostalgique. Toutes les belles choses ont une fin, et même s'il y a eu des bas avec Guillaume, j'ai quand-même eu une très belle relation avec lui, du début à la fin, et la façon dont on s'est rencontré restera pour toujours un souvenir gravé dans ma tête.

Alors que nous arrivions devant le lycée, au niveau du garage pour les deux roues, une larme glissa sur ma joue.

- Tu pleures ? me demanda Guillaume après avoir récupéré mon casque. Mais non Gabriel... pleures pas, ça va aller. T'en fais pas pour moi...

Il vint me faire un câlin ce qui déclencha en moi quelques larmes supplémentaires.

- Gabriel, tu te rappelles ce que ma mère m'a écrit sur sa lettre ? C'est valable pour toi aussi ! Tu es un vrai battant, alors ne pleures pas sachant que tu vas réussir à passer cette phase. Et pleures encore moins étant donné que je suis aussi un battant.

- Moui...

- Allez, vas rejoindre tes amis, tu as besoin d'eux, ne t'inquiète pas pour moi. Oh, c'est pas le pote de Marley ?

- Scott ? demandai-je à Guillaume en me retournant et essuyant mes larmes avec un mouchoir.

- Scott ! l'appela Guillaume pour lui dire de m'attendre.

Il était en train de franchir le portail avec sa correspondante pour rentrer dans le lycée. Je saluai Guillaume avant d'aller les rejoindre.

- Oh, what's wrong Gabriel? me demanda Scott après avoir vu l'état rouge de mes yeux.
(Oh, qu'est-ce qui ne va pas Gabriel ?)

- J'ai quitté Guillaume...

- Oh non Chouquette! s'exclama la correspondante de Scott qui me fit un câlin.

- Oh... Ça va aller Gabriel, on va chercher Marley and others ?

Je fis « Oui » de la tête et nous nous dirigions vers le centre du lycée. Scott avait envoyé un message à Marley pour savoir où ils étaient. Il lui répondit qu'ils étaient au niveau de l'escalier extérieur. Nous nous y rendîmes.

- Notre PD est revenu ! Alors, vous vous êtes remis ensemble avec Guillaume ? rajouta-t-elle lorsque nous arrivions à leur niveau.

- Alors, euh.. Non. Je l'ai quitté, répondis-je en cherchant discrètement le regard de Marley.

- Oh non, ça va aller...?

- Oui... T'inquiète pas Silohe, on s'est quitté en bons termes.

Julien et Marley restaient silencieux. Ils étaient tout les deux au courant que j'avais quitté Guillaume pour Marley. Cette pensée me fit me rappeler que j'avais d'autres responsabilités à assumer, et mes épaules, légères depuis que mes émotions étaient sorties, venait de s'alourdir à nouveau.

Julien, Silohe, Scott et sa correspondante se rendirent tous vers leurs salle de classe respectives. Il ne restait plus que Marley et moi accompagnés des autres élèves de la classe, en rang - enfin, en troupeau - en attendant que notre professeur arrive.

L'endroit était très mal choisi pour parler mais je compris que Marley m'apportait sa compassion lorsqu'il me tapota l'épaule et qu'il posa son bras autour.

À suivre...

BON. Merci Guillaume d'avoir été aux côtés de Gabriel pendant tout ces longs mois... Sache que même si je te dégage vite fais, JE T'AIME GUILLAUME TU ES L'UN DE MES PERSONNAGES JE T'AIME QUAND-MÊME !! J'AI CONFIANCE EN TOI, TU ES UNE BONNE EPRSONNE ET TA MÈRE LE SAIT ! ELLE VA REVENIR VERS TOI ! NE T'INQUIÈTE PAS, TOUT VA BIEN SE PASSER ! JE CROIS EN TON FUTUR, ET CE N'EST QUE MIEUX POUR TOI DE TE SÉPARER DE GABRIEL ! JE T'AIME GUILLAUME, NE M'EN VEUT PAS :/

Dis moi  "Je t'aime" en anglaisWo Geschichten leben. Entdecke jetzt