My Captain N°1

26

Dimanche 15 Juillet

Moscou

PDV-Manon

19:47

Dylan: Pourquoi il siffle pas ?

Manon: C'est fait de toute manière l'âne !

Je le regarde en souriant, contente d'avoir retrouver mon frère. Nous nous sommes reparlés il y a quelques jours, et nous avons ressoudés les liens. Il a grandi, mais il n'a pas changé.

Vous avez reconnu la date ? C'est la finale de la coupe du monde. 4-2 pour la France. Nous n'attendons que le sifflet final, même s'il ne reste que 30 secondes et que c'est acté, c'est la finalisation.

Ils sont champions du monde.

Mélanie: Ton ballon est vraiment encombrant !

Manon: Lequel ?

Mélanie: Les deux !

Je souris, toujours en la regardant. J'avais un ballon entouré autour de mon poignet. Pourquoi ? J'étais allée voir le gynéco juste avant de venir au stade, et il m'a dit si c'était une fille ou un garçon que je portais. Et la couleur du ballon est révélatrice.

L'arbitre siffle. Une multitude de personnes courent sur le terrains. Ce sont principalement des joueurs remplaçants. Tout le monde autour de moi se bouscule, c'est fou comme le foot peut créer quelque chose d'aussi beau.

Je vis Hugo venir, vers la tribune où nous sommes. Enfaite, il y a tous les joueurs qui viennent. Mais la seule personne qui m'importe, c'est Hugo.

Je descend alors, comme la plupart des gens, et mon homme vint me serrer dans ses bras.

Hugo: J'ai fais une boulette.

Manon: Ca n'a pas couté la victoire, c'est pas grave.

Hugo: Pourquoi t'as un ballon rose ?

Manon: J'étais chez une gynéco, et elle me l'a dit.

Il reste quelques secondes à me fixer, j'avais un sourire collé au visage et il vint me serrer un peu plus contre lui. Beaucoup trop d'émotions au même moment.

Je l'embrasse rapidement, en le félicitant, et pousse un cri lorsque je vis en plein milieu du terrain Antoine, à genoux, Mélanie en face de lui, et la coupe juste à leur coté. C'est vraiment une belle image.

Hugo: Tu penses qu'elle va dire oui ?

Manon: Evidemment, elle l'aime plus que tout !

Ellipse

Manon: J'rentre directement à Londres, j'vais pas à l'Elysée.

Hugo: Pourquoi ?

Manon: Ca me fait beaucoup trop d'arrêt sinon.

Hugo: Très bien. Une troisième fille.

Manon: Ca s'ra ma première fille à moi !

Il lève les yeux au ciel, je me lève du lit pour mettre un pull et sors. Il y avait encore du monde dehors, qui criaient et qui sautaient dans les couloirs.

Je sens qu'on va pas dormir.

Je traverse le couloir de l'étage des joueurs, du bordel partout, j'ouvris la porte de la chambre d'Antoine où il y avait une multitude de joueurs et Mélanie.

Manon: Vous jouez à Fifa ? Alors que vous êtes champions du monde ?

Ils hurlent tous en coeur, je crois que c'est un code qu'ils se sont donnés: à chaque fois que quelqu'un dit "Champions du Monde", ils crient "c'est nous" !