Dis moi "Je t'aime" en anglais

Chapitre XIX

- Ah oui, quand-même ! lui lançai-je.

- Je me fais beau pour les français.

Marley pris une pose fière et il regardait l'horizon comme s'il s'adressait à un public.

- Mais ? fis-je avant de rire. Là, au moins, on peut dire que nous sommes en compagnie du prince d'Angleterre !

- N'abusons quand-même pas, haha! Et tu ferais mieux d'aller te doucher ! Tu pues !

- QUOI ?

- Ouch, my nose!
(Aïe, mon nez !)

- Mais t'es méchant !

Marley rigolait, voyant que j'étais vexé. Je sortis de la pièce, mes vêtements en main, et partit me doucher.
C'est lorsque j'étais séché et habillé que je me rendis compte de ma beauté. Non, en vrai, j'aimais beaucoup ma tenue actuelle et ça me faisait plaisir de jouer avec la tenue avec Marley.

En parlant du loup, ça toquait à la porte de la salle de bain.

- Je peux entrer ? me fit-il.

- Non, je pue.

- Ohh, I was joking!

- Moui moui.

- Sweetie?

- Okay, rentre.

Il ouvrit la porte, content d'avoir encore une fois gagné.

- White suits you so well!
(Le blanc te va si bien !)

- I know I know, I'm a model.
(Je sais je sais, je suis un model.)

Il riait. Nous étions face au miroir de la salle de bain, tandis que je me coiffai, lui se passai de la crème sur les mains.

- On est beau quand-même, tu trouves pas ? lançai-je en regardant Marley par le miroir.

- Si ! C'est vrai qu'on est beau oui...

- Ça mérite une petite photo, non ?

- Come on!

Je pris mon téléphone, puis Marley et moi commencions à nous prendre pour des mannequins. Nous faisions deux ou trois photos sérieuses avant de nous mettre à faire des grimaces plus ou moins horribles.

- Oh, m'exclamai-je alors que nous passions en revue notre shooting, celle là je peux la mettre en story ?!

- Just do it!
(Fais-le!)

J'aimais beaucoup cette photo, on avait pris un air sérieux et ça faisait ressortir la dualité de nos tenues.
J'ouvris Instagram, je rajoutai une musique en fond, puis la postai en story.

- Et voilà !

- Bon, on devrait y aller, non ?

- Attends, un petit détail !

Je me tournai vers Marley, déboutonnai les deux premiers boutons de sa chemise, puis arrangai les cheveux sur son front.

- Et voila, tu es magnifique comme ca, Marley.

Les deux boutons ouvert laissait apparent le début du tracé des pectoraux de Marley ce qui rajoutai un petit charme.

- Thank you, Gabriel!

Marley et moi prîment nos affaires, puis sortâmes de la maison. Il était un peu moins de 10h et nous devions tous prendre le RER C à 10h30 grand max.

Après dix minutes de marche, nous arrivions à la gare où Silohe et Julien étaient déjà assis sur des sièges sur le quai. Silohe était en train de montrer quelque chose à Julien sur son téléphone.