– Je t'aime Alex... Mais à présent, tu m'excuseras mais je vais aussi tomber amoureuse de mon oreiller, la route et la dispute, ça fait beaucoup pour moi.

– Pareil mais en plus, tu m'as épuisé de plaisir ce soir. Ha ! Ha !

– Attends-toi à un week-end épuisant alors mon chéri.

Sam fait un rapide aller-retour à la toilette de la salle de bain et revient se blottir auprès de moi.

On se sourit à présent et c'est la dernière image que je garde avant de glisser dans le sommeil. Quelques minutes plus tard, je me réveille pour admirer une dernière fois la beauté de mon amour de toujours et j'éteins ma lampe de chevet.

Mes certitudes sont toutefois mises à mal pendant la nuit. Je me retrouve dans un rêve érotique dont l'intensité rejoint celle des grandes heures de la puberté. Je suis couché sur le dos avec les mollets sur les épaules de Kevin. Il me regarde droit dans les yeux, mon rythme cardiaque s'accélère au point où mon cœur semble vouloir sortir de ma poitrine. Cette fois, ce n'est pas son doigt qui se présente à l'entrée de mon intimité. Je sens son sexe glisser doucement en moi. Mon anus semble huilé du désir qu'il ressent à chaque poussée de mon amant. Kevin continue de me regarder et je vois son visage frémir du bien que sa pénétration lui procure. Tout en s'enfonçant en moi, il me lèche l'une des jambes et j'ai cette impression de bonheur à les écarter le plus fort possible. Avoir mes pieds pointés à m'en faire mal, mon anus complètement dilaté et le passage vers ma prostate rempli du sexe de Kevin me procure une sensation inouïe de bien-être. Kevin commence à présent un mouvement de va-et-vient. Il glisse avec une aisance incroyable entre les parois de mon cul. J'y ressens une chaude sensation de plaisir. A un moment, je suis pris de contractions que je ne maitrise pas et toute la zone anale m'envoie des ondes de joie. Je ne ressens pas la mécanique habituelle de l'excitation qui pourrait provoquer une éjaculation mais plutôt des vagues orgasmiques tout le long de mon anus. Ce plaisir que je ne maitrise pas me fait comprendre le sens du mot passif. Chaque salve semble plus puissante que la précédente et ces sensations en deviennent presque inconfortable tant je n'ai pas l'habitude de ne pas maitriser les muscles qui provoquent la jouissance. Je relève la tête et je constate un mince filet blanc qui coule hors de mon pénis pas totalement bandé et s'avance jusqu'à mon nombril. Kevin continue de ma labourer. Il va de plus en plus vite, augmentant de concert ce qui peut à présent être considéré comme un orgasme long et permanent centré sur mon cul. Je gémit de bonheur et lorsque Kevin crie un « Aaaaah, je t'aime Alex » tout en déchargeant tout son amour au fond de moi, j'expulse simultanément, sans me toucher la queue, une quantité incroyable de foutre qui m'arrose le torse et le visage. Je me surprends à ouvrir la bouche pour avaler mon propre sperme.

Je me réveille soudainement pour constater qu'une quantité poisseuse de cet amour m'inonde l'entrejambe. Comme à la fin de l'enfance et au début de l'adolescence, me voilà recouvert d'une éjaculation nocturne induite par mon rêve. Je regarde tout de suite si Sam dort encore car je me demande si mes gémissements n'ont pas débordé de mon rêve. Elle ne semble en tout cas pas les avoir entendu si jamais ils ont bien été réels.

Je regarde l'heure, déjà 5:17. Sans bruit, je me glisse hors du lit. La région de mon sexe est à présent un mélange de cyprine séchée et de sperme. Une douche s'impose ! Pour ne pas réveiller Sam, j'utilise la douchette et localise le jet d'eau sur mon entrejambe. L'odeur parfumée de mon gel douche envahit à présent la cabine dont les parois se remplissent petit à petit de vapeurs d'eau chaude.

Une fois séché et habillé d'un simple short de pyjama, je me rends compte ne plus du tout avoir l'envie de dormir. Sam, elle, avait l'air de dormir très profondément et elle a sans doute bien besoin de ce sommeil réparateur. Cela lui fera le plus grand bien si elle sait encore dormir deux ou trois heures. Je me dirige donc, toujours en silence, vers le salon où je range les verres de hier soir. Je nettoie les dernières traces de notre dîner-traiteur raté. Et je mets en route un perco complet de café pour nous trois.

Ma copine me manque mais je veux rester fidèleWhere stories live. Discover now