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Magsimula sa umpisa
                                    

Déjà à cette  époque    je  faisais  beaucoup  de  cauchemar  et  seule  mon  père me  rassurait  et  m’aidait  à  dormir.  Depuis qu’il  n’est  plus là, je  ne  sais  plus dormir  sans ces  rêves  qui me  hantent.

Je  replace  la bible,  et  continue  d’observer  chaque  détail. Un  peu plus loin  dans la  pièce  se  trouve  le grand  dressing  de  mon  père,  je  pars en  sa direction  et  découvre  avec  surprise  qu’une  grande  partie de  ses  vêtements y  sont  toujours.

J’effleure  ceux-ci des bout  des  doigts  et  le  premier  vêtement  que je  pris dans  mes  mains est  l’un  des  ses  t-shirts  fétiche  où  il est  marquer  «Sennhnina  »…  Délicatement je  l’approche de  mon  visage  et  respire  l’odeur de  son  t-shirts  en  espérant  sentir  son  parfum.  Et  là  je fondis en larmes…

Ce parfums… tu  me  manque tellement  papa. Si  tu  savais à quel point  c’est  dur  sans  toi...

Je  ne  savais plus  me  ravoir,  d’un  seul coup  tout  les  émotions accumuler durant  tant  d’année s’extériorise  tels un  ras  de  marrer. Je  serais le  t-shirts  plus fort  contre  moi, en  me  souvenant  de chaque  sensation  quand  il  me  prenait  dans ses  bras.

Je me sentie  faible,  et  mes  jambes  cédèrent  me laissait  m’effondrer au  sol  tellement les  émotions étais douloureuse  dans  mon  cœur.  La pièce s’efface  autour de  moi,  me  laissant  isoler dans  mon  esprit. Plus rien n’avait  d’importance  à part  ma douleur et  le  vide  qu’il  à laisser  dans  ma  vie  quant  il  est  parti.  Les  idées  noirs  venait s’insinuer  dans ma tête  refaisant  remonter  mes anciens  démons  du  passer…

Ne les  laisse  pas  te  dominer  Célina…

Je  me  senti arracher d’un  coup  de  cet  enfer qui se  créait dans  ma tête.  Quand  je  repris conscience  de mon environnement,  Maurice  assis  auprès  de  moi léchait mon  bras  comme  pour  me  ramener  à  la raison.

- Merci  mon  chien…

Je  renifle  et  essuie  mes  joues  trempé  de  larmes  tout  en  me  levant  avec  difficulté.  Je regardais le  tshirt  sans savoir si je  devais  le  remettre  à  sa  place,  ou  le  prendre  avec  moi…  Et  instinctivement, je l’enfile  le  faisant  miens,  et  emportant  une  partie  de  mon  père  avec  moi.

Je  sors  de  la  chambre,  sans  me  retourner  au  risque  de  craquer  une  nouvelles  fois.  En  sortant de  celle-ci je  senti comme  quelques  s’arracher  de  mon  cœur…  comme  si  j’avais laissé  ma  douleur dans la pièce.

Sur  ma gauche,  je  remarquais qu’il  y  avait une  étoile  dorée  dessiné  sur  la  porte, et  un  léger sourire  se  dessina sur  mes  lèvres…

Ma chambre d’enfance…

J’entre  dans  ce  petit  monde  imaginaire  crée  de  toutes  pièces  par  mon  père. Et  au  premier  regard,  un milliard  de  souvenir de  mon  enfance  me  provoqua une  boule  de  bonheur dans  mon  ventre.  Toute  la décoration  avait  été  imaginée  par  mon  père  avec  parcimonie. Et  mon  amour de l’univers  venait justement de  là…

Le  plafond  est  recouvert  d’étoiles  fluorescentes, sur les  murs  des planètes,  des astronautes  et  des  vaisseaux  spatiaux  donnaient  une  ambiance  encore  plus  spatiale.

Je  me  souviens qu’enfant,  on  disait à  mon  père  que  ma chambre  ressemblait  plus  à  celle  d’un garçon. Mais seule  papa et  moi  savions pourquoi  elle  était  décorée  de  la sorte.  Quand  j’avais peur  la nuit, les  étoiles  éclairaient  ma chambre  pour  me  rassurer, et  durant  mes  longues  heures d’insomnie j’étais dans  mon  monde  rien  qu’a moi, grâce  à  cet  univers…

Auprès De ToiTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon