06

3.1K 170 17
                                    


Ma respiration s'accélère quand je réalise ce que mon écran affiche. Cela va faire environ trois heures que je suis devant mon ordinateur, à décoder des centaines de codes. Cependant, maintenant que j'ai ce que je cherchais devant mes yeux, je n'arrive plus à reprendre mon souffle. Je n'ai que accès à une infime partie de tout un réseau d'informations, c'est donc pour cela que je me dois de partir pour trouver et obtenir le reste. Sans hésitation, je ne fais parvenir aucunes nouvelles à Rogers, je sais que lui et son esprit d' "héros des États-Unis" s'empressera d'avertir les Avengers et donc par conséquent tout gâcher, comme ils le font tout le temps. Je m'habille rapidement, ne voulant perdre aucune secondes précieuses, je prends évidemment ma clé usb et quelques armes de ma création. Je ne peux m'empêcher d'être excitée à l'idée d'aller découvrir des secrets cachés, c'est plus fort que moi. Après avoir pris tout ce qu'il me fallait, je me dirige vers la porte, un boîtier électrique se trouvant à côté. Je tape différents nombres et informations, je suis plutôt fière de ce système de sécurité. Je l'ai bien sûr fais moi même et il marche à la perfection.

Je sors de chez moi et me dirige vers l'adresse qu'il m'est indiquée sur l'écran de ma montre. Après une demi-heure de marche, j'arrive devant un building qui a l'air d'être industriel car j'y aperçois seulement des bureaux au travers des grandes vitres de verre qui dessinent le bâtiment moderne. J'ai besoin de ces informations, elles pourraient être dangereuses pour moi et d'autres personnes. Et si quelqu'un tente de m'empêcher d'y mettre la main dessus, il devra en payer le prix. Cela peut paraître inhumain de penser comme ça mais ces informations sont primordiales, sans elles, il n'y aucune chance de battre HYDRA qui eux-mêmes causent des milliers de morts.

Je rentre dans cette immense tour et observe tout ce qui se trouve autour de moi, à la recherche de quelque chose qui pourrait éventuellement m'intéresser. Le haul ne me paraît pas suspect, des gens y parlent calmement, ne faisant pas attention aux choses qui les entourent. Je profite de toute cette agitation pour pousser une porte et qui me mène dans un long couloir. Je scrute chaque pancartes collées sur les portes, indiquant le nom de la pièce qui se trouve derrière, bureaux, archives, bibliothèque, salle de réunions... Je baisse la tête en passant devant un homme, essayant de passer inaperçu mais celui-ci m'arrête en posant sa main sur mon bras. Je lève les yeux, croisant son regard dur. Je m'empresse de regarder autour de moi, aucune caméra apparente, en reposant les yeux sur lui, je me rends compte qu'il porte un brassard indiquant qu'il est de la sécurité. Et part son regard, je sais qu'il a comprit que je n'ai rien à faire ici.

Il balance son corps en avant pour une tentative de coup de poing. Je l'évite et place rapidement ma main derrière son cou et mon pied derrière sa jambe droite qui le maintient en appui. je trouve ça abhorrant que des gens censés veiller à la sécurité d'autrui ne peuvent même pas se défendre contre une prise aussi simple et connue. Avec mon pied droit, j'exerce une pression sur sa jambe droite qui se plie et tombe au contact. Ma main toujours sur son cou, je le maintiens par terre, lui empêchant de respirer. Alors qu'il se débat pour reprendre son souffle, j'aperçois alors une photo ressortant de la poche de son uniforme, une petite fille qui sourit à l'objectif. Je lève mes yeux aux ciel en pensant que les enfants sont vraiment un point faible et que je vais devoir travailler dessus. Je décide donc de le laisser vivre, j'attends seulement qu'il s'évanouisse et le traine rapidement dans un placard non loin de là avec tout de même un peu de difficulté dut à son poids. Je me relève et continue à marcher droit devant moi, cherchant toujours cette salle. Mon regard croise le rayon lumineux d'une caméra de surveillance, je m'empresse de sortir ma montre de la poche. Il ne me reste plus que deux minutes pour trouver cette salle ou je peux dire adieu à cette mission. Je presse donc le pas et mes yeux s'attardent sur un soi-disant placard qui me paraît suspect. Je connais HYDRA, ils seraient totalement le type à faire ça, de plus, pourquoi un simple placard aurait un boîtier de sécurité ?

falling for the enemy Where stories live. Discover now