CHAPITRE VINGT-DEUX

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CHAPITRE VINGT—DEUX

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     — Et donc, commence Eren à voix basse, tu vas l'aider ? Toute les vacances ? il résume, suite à mon petit récit.

Mon ordinateur sur les genoux, j'arrête de taper sur les touches du clavier, stoppant ainsi mon avancée dans mes cours, et tourne la tête vers le brun à côté de moi. Ce dernier est collé contre moi étant donné que la moitié de mon dos est appuyé contre la moitié de son torse. Son bras entoure ma taille, et de sa main il joue doucement avec une mèche de mes cheveux.

Je souris légèrement en voyant la mine légèrement contrariée et boudeuse qu'il tire en fixant la mèche qu'il tient entre ses doigts.

Ça te dérange ? fis—je doucement.

Sa réponse fut quasiment instantanée.

Oui. répond—il en toute honnêteté.

J'vois pas trop pourquoi, fis—je, penchant très légèrement la tête, on va juste rénover. j'hausse les épaules. Et puis, tu sais, je serai pas H24 avec lui.

J'en doute, lâche—t—il d'un ton bourru, laissant glisser ma mèche de cheveux au passage.

Je m'apprêtais à prendre la parole, mais c'est sans compter Eren qui me devance dans mon élan.

Tu vas rénover Haz, c'est le genre d'activité qui te prend toute la journée. Et avec ton coloc en plus. il s'exclame presque. Est—ce que j'devrais m'inquiéter de ce type ?

Bien sûr que non, Eren. soupirais—je en levant les yeux vers le ciel. Sois pas ridicule. fis—je, reportant mon attention sur mon ordinateur.

Je veux le rencontrer. déclare—t—il sérieusement.

Tu l'as déjà vu. répliquais—je, ayant repris mon cours, tapant frénétiquement sur le clavier, Au café, au gala, tu t'souviens ?

— Ça compte pas. rétorque—t—il, On s'est à peine adressé la parole. Pour ne pas dire pas du tout, et tu ne nous as même pas présenté.

— Ce n'est que mon coloc, Eren—

— Ouais, ton coloc avec qui tu vis, que tu vois et côtoies tous les matins, tous les soirs. Tout le temps.

Eren...soufflais—je en posant mon ordinateur à côté de mes jambes nues.

Je suis sérieux, Haz. il me coupe, alors que je me tourne complètement vers lui pour passer mes jambes par dessus ses cuisses.

Dans un léger sourire, je me colle davantage à lui et enlace son cou de mes bras. Il a les yeux rivés sur mes jambes, sa moue boudeuse toujours au visage. Je contemple un moment la beauté qu'il exalte inconsciemment, avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Il relève ses beaux yeux émeraude vers moi, alors qu'une de ses mains se glisse doucement sur ma cuisse. De son pouce, il y effectue de lent mouvement circulaire, sans me quitter du regard. La lueur qui brille dans ses prunelles changent. La contrariété laissant place à la neutralité.

COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant