Chapitre 42: Affronte-les.

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Pdv Jayce

Flashback

J'étais en auto, sur le chemin du retour. Ma mère me détestait, seulement, elle ne comprennait pas que je faisais cela pour elle. Pour qu'elle l'oublie, lui, l'homme qui nous a tant fait de mal, physiquement et mentalement. Mais c'était plus fort qu'elle. Plus fort, que moi, surtout. C'était comme si son cerveau avait décidé d'oublier le mal, pour une vie plus heureuse, peut-être, cependant, je ne crois pas qu'en oubliant notre passé, on vie plus heureux. Au contraire. Notre passé fait partie de nous, c'est ce qui fait notre personne. Ce sont des marques qui nous suivront à jamais. Des marques, qui nous ont fait pleurer, qui nous ont fait souffrir, ou encore sourire, mais le plus important, qui nous on rendu plus fort. Acceptez votre passé, parce qu'il vous rend plus grand, plus fort, plus vivant. Si on fait comme si de rien n'était, c'est comme si une partie de nous n'existe plus, et souvent, cette partie, c'est la plus belle. C'est notre histoire, notre journal, notre souffrance, notre bonheur, alors pourquoi l'effacez? Pourquoi ma mère décide-t'elle de tout oublier ce qui la rend humaine? 

Moi, jamais je veux oublier. Jamais, au grand jamais, je veux oublier mon passé, car c'est mon passé, car c'est moi.

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Arrivé dans le stationnement, je barra les portes et rentra dans ma maison. Je monta les escaliers sans saluer personne. J'avais envie de frapper tout ce qui se trouvait dans mon chemin. Je voulais être seul, seul avec ma peine. J'avais envie que personne me voit dans cet état, encore moins Maeva. Je me coucha sur mon lit. 

La porte s'ouvrit sur elle. Celle que j'aime. Elle me demanda ce qui s'avait passé, mais je ne voulais pas en parler. Elle insista légèrement, alors je finis par lui dire. C'était plus fort que moi, une larme coula sur ma joue. Elle se coucha contre moi et me disa qu'elle était désolée. 

Fin du flashback

Je lui tourna le dos, je ne voulais pas qu'elle me voit aussi faible, aussi susceptible, aussi fragile. Je n'étais pas censé montrer mes sentiments, c'est ce que mon enfance m'avait appris. Lorsqu'on montre nos sentiments, on finit par nous faire plus de mal que de bien. Vaut mieux se créer une carapace, ça nous évite une tonne de problème. J'ai aussi appris, avec le temps, que les gens, même ceux qu'on aime le plus, se fiche de ce que l'on ressent. Je ne veux pas de pitié. Je sais que je n'ai pas le droit de laisser ses larmes coulées, car je suis un homme. Un vrai homme.

-Arrête de les fuir... dit Maeva.

Je savais ce qu'elle voulait dire par ''les''. Elle m'en avait déjà glisser un mot, mais elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas que je ne peux pas. Ce serait honteux. Déjà d'avoir laisser cette larme glissé le long de mon visage, c'était trop. Elle voulait que je les affronte, mais je ne pouvais pas. Je préferais fuir, fuir mes sentiments.

-S'il te plaît Jayce, arrête... dit-elle. Regarde-moi. 

Je ne bougea pas, la laissant regarder mon dos.

-Je sais que c'est difficile, je le sais, mais si tu crois que c'est honteux, tu te trompes. La vrai honte dans tout ça, c'est de ne pas affronter tes sentiments. Retourne-toi, Jayce, s'il te plaît. 

Lentement, je me retourna. Ces paroles m'avaient résonné; Maeva m'aimait, je ne devais pas douter de cela. Elle mît ses mains contre mes joues et essuya ma larme. 

-Je t'aime, et ce, pour toujours mon amour, dit-elle. 

Je laissa une autre larme coulée, mais cette fois-ci, sans honte. 

-Je t'aime aussi, dis-je la voix tremblottante. 

J'ouvris mes bras, elle se glissa contre moi.Désormais, contre mon torse, j'embrassa ses cheveux. Je passa ma main sur son bras, je la sentais frisonner. 

-Je t'aime tellement, dis-je.

Elle ne répondit rien, mais je savais qu'elle souriait, c'était une faculté que j'avais développer avec Maeva.

C'est fou comment je l'aime.

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Pdv Maeva

C'était l'heure du souper. Tout le monde était présent. Les gens parlaient, mais je ne cessais de penser à toute à l'heure. C'était un des plus beau moments que j'avais passé avec lui. C'est étrange je sais, mais jamais, il m'avait montré cette facette de lui. Son côté vulnérable, je ne l'avais jamais vu. C'était une preuve de confiance, c'était flatteur. Je sais que c'était difficile pour lui, alors qu'il se retourne et me montre ses sentiments, c'était un moment magique.

Un moment insignifiant pour les autres, mais un moment rempli de confiance et d'amour pour nous. Un moment que jamais j'oublierais. Je savais qu'en ce moment, il était gêné, voir malaisé, mais je tentais du mieux que je pouvais de le rassurer. Puisque je ne pouvais pas lui dire à table, je décida de lui écrire en message texte.

À: Jayce

''Arrête d'être gêné bonhomme, tu n'as pas à l'être.''

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De: Jayce

''Je ne le suis pas...''

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À: Jayce

''Hmm, ouais, ouais...''

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De: Jayce

''Tu me connais trop.''

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À: Jayce

''Exact ;)''

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De: Jayce

''Je t'aime mon coeur. Merci de m'avoir aider...''

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À: Jayce

''Derien, je t'aime aussi.''

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Parce qu'après le verbe ''aimer'', le verbe ''aider'' est le plus beau verbe du monde.

Retenez cela.

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Voilà, un petit spécial puisque j'avais dit à 2,6k de votes, mais nous sommes à 2,5k. J'avais vraiment trop envie d'écrire ce soir.

Vos commentaires/impressions ici.

-Addictobook

Un amour de badboy [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant