La Brume.

Numéro 27

Écriture à blanc directement ici, sans note, sans relecture. Un peu... Une écriture automatique dont je ne vais pas me souvenir du moindre mot.

J'ai peur de vivre, ça rejoint un peu le titre de cet ouvrage entre guillemets.
J'ai peur de vivre parce que je ne veux pas devenir adulte. Les problèmes que ça represente, les choses qui avencent. J'ai peur de vivre parce que je ne veux pas voir ma famille mourir. Troisième décès en six mois. Ça fait beaucoup.
J'ai peur de vivre parce que j'ai peur de l'avenir. J'ai peur de vieillir. De mourir.
Je vais tellement bien que j'en ai peur également. En fait.. J'ai peur tout le temps. Non, ce n'est pas rationnel d'avoir peur du bonheur. Non, ce n'est pas normal. Et en même temps je te dirais que si en fait.
Le lâché prise, la confiance en soi s'acquierent avec les années, avec les mois, avec les bonnes personnes.
J'ai peur d'avoir mal. J'ai peur d'une mauvaise nouvelle. Je n'ai pas honte, je n'ai plus honte de dire ce qu'il se passe, là, dans ma tête. Je n'ai plus honte de mon passé. Mais je ne sais pas où je vais. L'inconnu m'effraie au plus haut point.
J'artive au sommet de ma vie et j'ai peur que ce ne soit qu'ephemere, que la chute, celle que je redoute depuis quelques mois, soit brutale, soit trop forte.
J'ai peur de la vie parce qu'elle est incertaine.