La Brume.

Numéro 22

Aujourd'hui j'alterne.
Une multitudes d'emotions qui viennent parasiter mon cerveau.

J'oscille entre les larmes, la joie, le sourire, le bonheur et l'envie de tout lâcher, rentrer dans un trou et ne jamais en sortir.
Un jour, le soleil se lèvera pleinement et cette nuit si noire disparaîtra.

Je ne sais plus quoi penser, sur quoi me concentrer. Je sais qu'il faudrait faire les choses une par une, écrire une liste et arrêter de m'eparpiller.
Je suis mon meilleur atout.

Ça va, hein. Je vais bien. Mais ce matin c'est le foutoir.

Peut-être que la demi cafetière n'aide pas vraiment à me poser et à réfléchir à l'ordre que je dois donner à cette journée ensoleillée.

J'ai commencé à écrire. J'ai commencé à poser des mots et les souvenirs sont toujours plus ou moins inexistants. Bloqués, quelque part au fond de ma tête. Ils ne reviendront jamais. Est-ce un mal ?
Est-ce un bien ?
C'est ce qui me bouffe, qui me ronge. Les souvenirs qui se font la malle doucement mais sûrement. J'ai oublié des années, des mois, des jours. Quand on m'évoque un souvenir je dis "Oui c'est vrai !" silence... Et je me rends compte que oui, c'est vrai, je l'ai vécu, mais je ne m'en souviens pas.
J'ai oublié ma vie.

Je ne déteste pas toutes ces personnes qui ont été horribles avec moi, elles devaient aller mal aussi et quand tu es jeune, c'est la jungle. La loi du plus fort.
Cependant je regrette que ça me soit tombé dessus.
Parce que j'oublie les bons moments. Ces précieux moments en famille, entre amis et où même certaines discussions qui m'ont fait chaud au coeur.

Finalement cette page sera un exutoire, lira qui le veut.
J'ai besoin de dire, j'ai toujours besoin de dire les choses et je ne vais embêter personne comme ça. Comme bon vous semble de regarder ces textes. Ça me fait du bien.