Chapitre 12

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Je vous ai déjà dis à quel point je suis maladroite ? Je crois que oui. Mon adresse légendaire s'est une fois de plus manifestée.

Sérieusement, je ne sais pas comment mais arrivée en haut de la bute pour donner les gourdes aux garçons, j'ai réussi à renverser de l'eau sur mon tee-shirt blanc ...
Oh joie.
En plus vu la chaleur, j'avais choisi de ne pas prendre ma veste, j'ai rien pour me couvrir.

Conclusion :

On voit. Mon. Soutif.
Tuez-moi.

- Heu Hina-chan on voit ton ... enfin heu ...

Mon regard chargé d'éclairs se dirigea vers le pauvre Yamaguchi qui détourna le regard.
Je croisa les bras sur ma poitrine, dans l'espoir de cacher un maximum.

- Hina-chan, attends je vais t'aider !

Tooru s'approcha de moi, et m'entoura, me plaquant contre son torse.

- On ne voit plus rien. Encore une fois le chevalier a sauvé sa princes- AÏE !

Il fut violemment projeté en arrière par Tobio, dont le regard était pour ainsi dire ... meurtrier.

- Tu peux te barrer le chevalier, je pense pouvoir m'en occuper moi-même.

Mon frère m'attrapa et m'entraîna à l'intérieur du gymnase, s'approchant des bancs où ma veste était sensée être.
Pourtant ... elle ne semblait pas se trouver là.
Je me mordis la lèvre.

- Tobio ?

- Où est ta veste ? On peut pas te laisser rester comme ça, mon détecteur a déjà capté quatre regards perverts le temps qu'on arrive ici !

- T'énerves pas, mais je crois que Shimizu-senpai et moi les avons laissées dans les valises ...

- Et les valises sont où ?

- Je ne sais pas, ils ne nous ont pas encore montré où on allait dormir.

- C'est pas possible ...

Plusieurs managers des autres équipes s'approchèrent de moi, un sourire compatissant sur le visage. L'une d'elle s'avança et pris la parole.

- On a pas nos vestes sur nous non plus, mais on peut aller voir dans les vestiaires si tu veux !

- Je veux bien, c'est très gentil à v-

- Pas la peine ! Kuroo-kun est là pour sauver le coup !

Aussitôt, je sentis un lourd tissu se poser sur mes épaules. Je leva la tête et croisa le regard du central de Nekoma, qui me fit son plus beau sourire.

- C'est bon Kageyama-kun ? Elle peut la garder ?

- Grmph. Pour cette fois.

Tout le monde se dispersa, et le coach Ukai appela Tobio qui dû partir. Il semblait vouloir lui parler de quelque chose ... Peut-être l'idée dont parlait mon frère tout à l'heure.

Kuroo s'assit sur le banc, et en profita pour s'approcher de moi.

- On dirait qu'on est que tous les deux.

- Merci pour la veste. Il fait chaud, pourquoi tu l'avais ?

- Pour si jamais le temps de rafraîchit ! On est jamais trop prudent. J'ai bien fais de l'emmener. Comment t'as fais ton compte ?

- J'ai renversé une des gourdes que je portais sur mon tee-shirt.

- Tu les portais toutes toute seule ? Tu m'étonnes que t'en ai fais tomber une !

- A vrai dire je n'en portais que trois. Tooru-kun m'a pris le reste.

Il se crispa et me fit un sourire forcé.

La guerre des capitainesWhere stories live. Discover now