All For Love (2)

72.

Jack G : c'est moi qui cuisine ce soir.

Je souri.

Moi : en quel honneur ?

Jack G : tu verras.

Il me fait un clin d'œil et je décide de filer me préparer pour tout à l'heure. Je glisse sous la douche, je me lave le corps et les cheveux parce qu'on s'est baigné aujourd'hui.

Après m'être douché je commence à me préparer, Jack passe dans la salle de bain en me disant de me faire belle. Il rentre à son tour dans la douche pendant que je me maquille, il sort quelques secondes plus tard après m'avoir mît un coup sur les fesses.

Je décide de mettre ma robe noir et blanche courte assez moulante. Je me coiffe et fini de me maquiller. Quand je suis prête je me mets un dernier coup de parfum et de gloss puis vais le rejoindre dans la salle à manger.

Moi : attention j'arrive.

Jack G : deux secondes, ferme les yeux.

Je fais ce qu'il me dit et je l'entendais courir.

Jack G : ouvres les yeux que quand je te le dis, de toute façon je te vois.

Je riais et attendais. Au bout d'un moment je sens qu'il me prend la main.

Jack G : avances un peu.

J'avance et je l'entendai ricaner.

Jack G : je suis mort, tu vas droit dans le mur bébé.

Moi : bah aides moi sinon j'ouvre les yeux.

Jack G : non, vas-y je t'aide parce que tu me fais de la peine.

Je grimace.

Jack G : c'est bon.

J'ouvre les yeux et découvre une table trop mignonne avec des bougies et des pétales de roses dessus, il a fait un effort, lui qui d'habitude ne fait pas ce genre de chose. Enfaite il m'a jamais fait ça depuis qu'on est ensemble, même avant.

Moi : bonsoir monsieur, qui êtes vous ?

Il riait.

Jack G : ce soir je suis romantique.

Moi : je vois ça haha.

Jack G : bon maintenant, installez vous.

Il tire ma chaise, j'allais m'assoir et vois qu'il la tire encore plus, heureusement que j'ai regardé avant de m'assoir parce que je serai tombée comme du n'importe quoi.

Jack G : t'es nulle, je voulais que tu tombes.

Moi : tu vas voir toi.

Il riait puis je m'assois en toute sécurité, il tire ma chaise pour me rapprocher de la table.

Jack G : t'as vraiment des grosses fesses.

Je lui mets un cou sur l'épaule pendant qu'il rit. Il retourne dans la cuisine puis revient avec les plats, il me sert, bon il a fait des pâtes, on est loin du grand repas gastronomique mais c'est un début mdr.

Il s'assoit en face de moi et nous sert tout les deux du vin blanc. Je le fixais, il est beau avec sa chemise blanche.

Jack G : profites bien parce que c'est la dernière fois que je ferai ça.

Je riais.

Moi : non...

Je prends une gorgée de mon verre et commence à manger.

Moi : en tout cas c'est très bon.

Jack G : en même temps c'est les pâtes à la Gilinsky.

Je riais.

Jack G : sinon, tu te doutes bien que j'ai pas fait ça pour rien.

Moi : tu veux que je m'occupe de ton copain après ça ?

Il rit.

Jack G : bien sur que tu vas devoir me remercier comme ça tu crois quoi.

Je ris.

Jack G : mais j'ai un truc à te dire.

Moi : oulah...

Jack G : ça fait quelques mois que j'y pense et j'aimerai qu'on en parle tout les deux.

J'ai un peu peur de ce qu'il va me dire...

Jack G : juste me coupe pas la parole, laisse moi finir ce que j'ai à te dire s'il te plait.

Moi : si c'est encore une blague pourrie...

Jack G : j'ai jamais été aussi sérieux que la et sois sérieuse aussi s'il te plaît, je te demande juste ça.

Ça me fais vraiment peur parce que ça se voit qu'il est sérieux.

Jack G : ça va faire presque un an qu'on s'est remit ensemble, pour moi depuis le début tu es mon âme sœur et c'est évident entre nous. Je veux qu'on vive ensemble et qu'on construise un avenir ensemble. Je veux que tu sois la mère de mes enfants, je veux que tu portes mon nom de famille et on s'en fou de ce que les gens pensent, si se sont de vrais fans ils comprendront. Je veux pas te perdre Madison, tu sais que je t'aime de tout mon cœur, je te l'ai déjà dit, quand tu te rends compte que tu veux passer le reste de ta vie avec quelqu'un, tu veux que ça commence vite alors Madison Elle Beer, acceptes tu d'emménager avec moi et qu'on essaye de construire une famille ?

J'avais la bouche ouverte pendant tout son discours, j'ai un côté où je suis super contente parce qu'il vient de me dire parce que c'est super beau mais en même temps ça me fait peur. Il me regardait pour savoir ma réponse.

Moi : Jack je t'aime mais je peux pas.

Son expression change.

Jack G : ok.

Il se lève.

Moi : tu vas où ?

Jack G : me coucher, je suis fatigué et j'ai plus faim.

Moi : Jack...

Je me lève et le suis jusqu'à la chambre, je lui tire le bras et il se retourne d'un coup brusque.

Jack G : mais c'est quoi ton putain de problème Mad ?

J'ai sursauté parce qu'il m'a hurlé dessus.

Jack G : allé dis moi ! C'est quoi ton problème ? À chaque fois que je parle d'avenir tu me remballes.

Moi : c'est juste pas le moment...

Jack G : c'est jamais le moment avec toi, faut toujours faire ce que madame veut, je t'ai pas dit qu'on allait faire des gosses maintenant non.

Je me mordais la lèvre.

Jack G : tu sais quoi, j'en ai marre de cette situation, je pense qu'on devrait souffler chacun de notre côtés pendant quelques temps...

Moi : ça veut dire que tu me quittes ?

Les larmes commençaient à couler. Voyant que je commençais à pleurer son visage devenait triste, il n'avait plus ce regard noir qu'il avait tout à l'heure. J'avais l'impression qu'il allait lui aussi pleurer d'ailleurs.

Jack G : je veux pas qu'on se quitte mais je veux qu'on fasse une pause pendant quelques jours, le temps du quatre juillet je vais à Scottsdale avec les gars, ça nous fera du bien, je te jure moose.

J'ai pas répondu, j'ai mal au cœur, pourquoi je suis comme ça ? Mais en même temps j'ai peur...

Il rentre dans la salle de bain, je décide d'enlever ma robe pour me mettre un pyjama, j'ai plus faim non plus. Je pleurais silencieusement pour pas qu'il m'entende.
Je vois Jack quelques secondes plus tard sortir de la salle de bain en caleçon et prend un coussin.

Moi : qu'est-ce que tu fais ?

Jack G : je vais dormir sur le canapé.

Moi : bonne nuit...

Jack G : bonne nuit moose.

Il sort de la chambre et je me remets à pleurer mais cette fois ci je ne faisais pas attention, tant pis si il m'entend pleurer.