Chapitre 8 : M-J (partie 2)

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Je suis partie du QG en voiture avec Peter. Il avait l'air nerveux, le pauvre.

Diane, prenant la main de Peter- Eh, ça va ? T'es plus tendu qu'une règle.

Peter- Je-non. Je stresse...

Diane- Mais pourquoi ?

Peter- J'aimerai vraiment que ça marche entre vous. Ce serait tellement dur pour moi si elle n'acceptait pas ma meilleure amie...

Je souris. Il est trop gentil, mais je sais que ça se passera bien.

Diane- Ça va aller. Même moi je stresse pas, alors y'a pas de raison pour que toi si.

Peter, expirant à fond- Ouais. T'as raison.

Diane- Bien sûr que j'ai raison.

Il me regarde bête. Je dis ça pour rire, oh.

Diane- On est arrivés.

On descend de la voiture et on marche le reste du chemin à pied. On l'aperçoit au café du rendez-vous, elle nous fait de grands signes. C'est vrai qu'elle est très jolie.

M-J- Tu dois être Diane. Enchantée.

Diane- De même.

On visite des musées et des places, on boit quelque chose dans un bar et on fait les magasins. Elle est super sympa, et ça se voit que Peter l'aime.
Mais on reçoit un message.

Tony, messagerie- Les enfants, on arrive. Menace en approche. Ne bougez pas.

Peter lève les yeux vers moi. Il est livide. Je commence à avoir peur, je voulais pas que ma première fois sur le terrain se passe comme ça. Mais comme me l'ont répété sans cesse Nat et Steve, "l'ennemi n'attendra pas que tu sois prête".
Alors on se prépare.

Diane- Peter, je crois que c'est le moment de devenir Spider-Man.

Peter- Oui, je crois aussi.

Il se recule dans un coin de rue. Je reste près d'M-J pour la protéger. Et je le vois. Celui qui a prit tant de plaisir à me faire du mal. Il est juste en face.
On voit les pouvoirs de Wanda de couleur rouge-orangé, les miens apparaissent noirs avec du doré dedans.
Je tente de le contrôler, mais il semble intouchable. Merde.

Peter- C'est bon, je suis là- Diane, qu'est-ce que tu fais ???

Je ne l'entend plus. Mes émotions ont prit le dessus. Je cours vers lui et commence à me battre avec. J'applique avec une rigueur précise tous les coups appris avec Nat et Steve. Je finis par trouver une puce sous la peau de son cou, que je n'hésite pas à arracher. Après un hurlement de douleur, je peux enfin laisser le champ-libre à mes pouvoirs.

Romlo- A-arrête. Tu ne peux pas...

Diane- Tu croyais quoi ? Que j'allais attendre ta résurrection les bras croisés à me tourner les pouces ? Non Romlo, je me suis entraînée pendant des mois. Tu ne m'atteindras plus.

Je lui dit ça juste avant de lui casser le nez. Mais j'ai pas le temps de réagir qu'un violent coup sur la tête m'atteind, me faisant perdre conscience.
Tout ce que je vois du blanc de l'oeil, c'est deux hommes cagoulés qui m'emmènent vers un endroit inconnu.

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Je reprend connaissance dans une pièce vitrée bien connue. C'est pas possible, c'est un cauchemar.

?- Bonjour mademoiselle Hermut.

Je me retourne brusquement. Ce nom n'est pas juste un nom de famille pour moi, c'est aussi un nom de code, un matricule. J'interdis n'importe qui de l'utiliser, même Jarvis n'en a pas le droit.
Je ne reconnais pas cette personne.

Diane, tapant contre la vitre- Appelez-moi encore une fois comme ça et je vous jure que je-

?- Que quoi ?

Rien ne sort de ma bouche.

?, ricanant- Evidemment.

Diane- On se connaît ?

?- Non, c'est vrai. Je m'appelle Tyler Gerzoff, je suis le bras droit de Romlo.

Je frissonne. Putain, c'est pas vrai. Son visage me reviens enfin. C'était lui, la personne derrière. La personne dans le coin, qui observait en silence. Qui ne disait jamais rien. Avec ses lunettes rondes et son crâne rasé, laissant voir du gris à l'endroit où ses cheveux poussaient d'habitude.

Diane- Oui, on se connaît.

Gerzoff- De vue seulement mademoiselle Hermut.

Je me crispe. Si rien ne nous séparaît, il serait déjà mort depuis une décennie.

Diane- Et qu'est-ce que je fais ici ? En quoi vous auriez besoin de moi ?

Gerzoff- Pour l'instant, je ne peux pas répondre à cette question. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on va t'insérer une puce, précisément la même que celle que tu as arraché à Romlo avant.

Je frissonne et fronce les sourcils. C'est dégueulasse.

Diane- Pourquoi ?

Il pose son doigt sur ses lèvres et disparaît dans l'obscurité autour du verre renforcé. Je me sens tout d'un coup très vulnérable. Je déteste être seule dans le noir. C'est la marque de fabrique d'HYDRA, torturer dans le noir. Pour ne pas anticiper. Pour être pris au dépourvu. Pour traumatiser encore plus qu'on ne l'est déjà.
Je m'assoie en position foetale et commence à me balancer d'avant en arrière. J'espère de toutes mes forces que les autres me retrouveront vite.
Doucement, je murmure :

Diane- Bucky, sauve-moi.

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PDV Bucky :

Ça fait des heures maintenant qu'elle a disparue. Je suis super stressé et angoissé. Je tiens à elle, beaucoup plus que ce que je pensais. Stark a dit qu'ils n'arrêtaient pas les recherches, et qu'ils avaient demandé au SHIELD de les aider. Je fais du mieux que je peux pour y mettre du mien, mais j'ai l'impression qu'on brasse de l'air et qu'on n'avance pas le moins du monde. Il faut qu'on la retrouve. Je n'imagine pas ce qu'ils lui font là-bas...

Fin PDV Bucky

Une douleur attroce me prend. Ils me charcutent sans aucune délicatesse pour me mettre cette puce. Ils me blessent juste assez pour que je souffre un maximum sans que je puisse mourir pour autant.
Je suis fermement attachée, pieds et poings liés. La puce à pour but de m'empêcher d'utiliser mes pouvoirs, pas besoin d'être devin pour le savoir. Quand ils me lâchent, ils en profitent pour me laisser de la bouffe ignoble et vite fermer ma cellule.

Je cicatrise plus rapidement qu'avant. C'était une grosse boucherie, ça m'a pris 3 semaines à cicatriser complètement sans médicaments. 3 semaines que j'étais là. 3 semaines de souffrance. Mais qu'est-ce qu'ils attendaient pour me sauver ? Ils m'avaient... oublié ? Non, impossible. Cette pensée ne pouvait s'empêcher de me décourager.
Je les attendais. Je l'attendais lui.

Âme-soeur en détresseWhere stories live. Discover now