Chapitre 10

1.3K 64 10
                                    

Le lendemain, la première chose que Eirlys fait en se levant c'est d'aller prendre une douche. Comme elle n'avait pas pris le temps de se soigner au préalable, elle ressent une vive douleur lorsque l'eau passe sur ses blessures. Puis elle remarque seulement maintenant qu'elle a un petit bout de verre et un petit bout de bois plantés respectivement dans le bras gauche et la cuisse droite.

Eirlys : Oh, c'est pas vrai... Moi qui voulais éviter d'aller à l'infirmerie...

Pesant le pour et le contre d'aller à l'infirmerie, Eirlys prend la décision de ne pas y aller. Elle retire elle-même les corps étrangers présent sur elle. Et elle les retirent grossièrement et vite, histoire d'avoir le moins mal possible. Manque de pot, ils sont profondément plantés dans son corps. Donc quand elle les retirent, ça lui fait mal. Beaucoup mal, d'ailleurs. La jeune fille ne peut pas s'empêcher de jurer fortement et de donner un coup de poing dans le mur en face d'elle. Ce qui lui fait mal aux phalanges. Eirlys serre les dents et inspire, exprimant sa douleur.

Eirlys : Oh mais quelle merveilleuse idée tu as eu, Eirlys Weasley ! C'est vrai que c'est connu que la douleur calme la douleur ! Espèce de débile !

Quand elle réalise qu'elle parle toute seule, Eirlys soupire. Elle s'empresse de terminer sa douche douloureuse. Après tout, les cours de la matinée vont commencer et elle ne peut pas se permettre d'être en retard. Du point de vue de Eirlys, la matinée passe extrêmement lentement. Elle se dit que, aujourd'hui, c'est visiblement une mauvaise journée. À la fin des cours et de la matinée, la Serpentard se dépêche de rejoindre Daphné dans la Grande Salle. Le professeur Flitwick voulait lui parler à la fin de l'heure pour la sermonner concernant son manque de concentration, et Eirlys avait dit à Daphné de l'attendre dans la Grande Salle. Une fois arrivée à la table des Serpentard, la jeune Weasley se laisse mollement tomber sur le banc et sur son amie. Elle reste quelques secondes sur son amie, regardant Drago et Pansy qui se trouvent en face d'elle. Puis elle détourne le regard. Elle n'a pas spécialement envie les regarder pendant une éternité. Peut-être bien une ou deux minutes plus tard, Eirlys se redresse correctement.

Daphné : Ça n'a pas l'air d'aller.

Eirlys : Cette journée est vraiment nul. Le temps passe hyper lentement, je me fait sermonner parce que je n'arrive pas à me concentrer, mon frère continue de me faire des remarques idiotes concernant ma place parmis Serpentard... Enfin bref. Ah ! Et j'ai pris l'une des pires douche de ma vie, ce matin.

Daphné : Ah bon ? Et pourquoi ça ?

Eirlys : J'ai oublié de me soigner, hier. Du coup, quand l'eau passait sur mes blessures, ça brûlait.

Pansy : Idiote un jour, idiote toujours.

Eirlys : Va voir ailleurs si j'y suis, Parkinson.

Pansy : Je te signale que j'étais là bien avant toi !

Eirlys : Tiens, ça me fait penser que je viens d'apprendre un truc sur toi !

Pansy : Quoi ?

Eirlys : T'es un véritable bébé. Aussi énervante, qu'inutile. Et si tu pouvais arrêter de brailler, ça ferait du bien à nos oreilles.

Quelques ricanement se font entendre. Évidemment, Crabbe et Goyle en rajoutent une couche en criant haut et fort «Bébé Parkinson !». Certains élèves des autres maisons se tournent vers la table des Serpentard et regardent ce qui se passe. Pansy devient rouge de colère, ou de honte, et elle se lève soudainement. Tous les Serpentard la regardent.

Une Weasley à Serpentard [EN PAUSE]Where stories live. Discover now