Chapitre 7 : tout doux, toutou

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J'arrive en trombe à la maison et comme je m'y attendais, je découvre Harry Clearwater en compagnie de Charlie, grâce à son truck garé dehors. Harry est un vieil ami de Billy et Charlie s'entendait à merveille avec lui, les trois forment une bande de bras cassés ridicule. Autant je m'attendais à le voir, autant je ne m'attendais pas à les voir tout sourire, pantalons baissés, règles à la main.

- Oh heu, hésite Charlie.

Harry semble ravi par ma présence et continue de baisser son caleçon dégueulasse avant que Charlie ne l'arrête.

- Papa je les ai vu ! Dans la forêt et crois-moi ce ne sont pas des ours !

- Quoi ? Bella mais qu'est-ce que tu foutais dans la forêt ?

- Tu sais bien que mon histoire se passe toujours dans la forêt ! Ce sont des loups mais je n'ai jamais vu ça ! Ils sont vraiment énormes ! je m'écrie encore secouée.

- Comme ma bite, ajoute Harry.

Un blanc s'installe, j'ignore si ça se voulait drôle mais je ne partage pas le sentiment, je le regarde dégoûtée alors que lui m'offre un clin d'œil et sa paupière lourde et fripée me donne la nausée.

- Tu connais le Hentai Bella ?

- Hum hum, bon il est temps d'aller chasser du coup, tu viens Harry...

Celui-ci, soudainement perplexe, acquiesce sans grande conviction. Lorsqu'il me regarde de nouveau, il sourit :

- Tu veux venir Bella ? me demande le vieux. Je t'apprendrai à tirer.

- Non... merci, heu, je crois que je ferais mieux d'aller faire mes devoirs.

- Bonne fille. Tu portes un uniforme au lycée ?

Charlie met un terme à cette situation gênante et les deux compères partent et me laissent seule avec mes pensées, le choc faisant encore battre ma poitrine. Je m'ennuie toute la fin de journée et je décide de me mettre au lit tôt ce soir-là. Enfin raisonnée sur mon état de cadavre, je décide de me faire plaisir et de me tartiner la tronche de pâte verdâtre pour le confort de ma peau, j'enroule aussi les mèches de mes cheveux dans une dizaine de bigoudis roses. Tandis que je lis un magasine qui classe les beaux gosses de l'année et que j'écoute la chanson Love is a Battlefield, j'entends une petite caillasse s'écraser contre ma fenêtre. Victoria ?

Apeurée, je m'approche doucement. Je découvre un impact sur la vitre ainsi que Jacob dehors, évidemment torse nu, aux pieds de la maison. J'ouvre doucement la fenêtre, mince il faudra que je fasse venir Carglass.

- Tu as pété ma vitre salop, qu'est-ce que tu fais ici ?

- Putain c'est quoi cette gueule ?

Effarée, je me jette hors de sa vue, ayant oublié que je ressemble à une sexagénaire en pleine crise d'adolescence. Le bougre réussit à escaler la façade (pardon ?!) et entre dans ma chambre gracieusement et sans un bruit. Je me retrouve scotchée au sol, mâchoire pendue. La dernière fois j'avais effectivement remarqué une nouvelle transformation mais il pleuvait des cordes et j'étais trop énervée, or voilà que je suis plus calme et que Jacob, tel un mannequin, luit sous la lumière tamisée de ma chambre. Les cheveux courts lui offrent un nouveau visage, certes moins chaleureux mais plus masculin et moins jeune, son torse délicieusement taillé dans le marbre de sa peau est encore plus volumineux qu'il n'avait jamais été. Il affiche clairement devant moi la fierté de ses tablettes de chocolat. Tablettes que je ne laisserais pas fondre au soleil si vous voyez ce que je veux dire. Dire que moi je suis en peignoir, la tronche verte et la caboche remplie de bigoudis. Heureusement il ne peut pas me voir rougir sous le guacamole.

Twilight Chapitre 2 : Tentation PARODIE (terminée) Where stories live. Discover now