CHAPITRE I

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  Essayer c'est déjà réussir, je me souviendrai toujours de cette phrase dites par ma mère, j'étais si jeune mais je savais déjà ce qui allait m'attendre. La vie n'est pas que positive, il arrivera énormément de mauvaises choses avant de parvenir à ce que l'on souhaite réellement. Ces obstacles vont nous rendre plus forts mentalement, ils vont nous faire grandir, et comprendre ce que l'on souhaite véritablement.

Aujourd'hui c'est ma rentrée au lycée je suis tellement stressé à l'idée d'être dans un tel bâtiment et à être aussi loin de ma maison, même si ce n'est que à 15 minutes de chez moi... mais dès que je m'éloigne de ma mère elle me parait énormément loin. Être loin d'elle c'est comme ci que l'on m'arrachée une partie de moi, quand je suis avec elle je me sens bien, on rigole beaucoup toute les deux. Le stresse monte quand j'entends:

-Belle, prépares-toi on part dans 10 minutes

-Oui oui ça va laisse moi le temps de me préparer!

Je déteste quand elle est autant stressée que moi, ça me rajoute une pression énorme.

-Bon aller on y va, j'espère que t'as rien oublié vu la petite tête que tu as.

-Non je pense que j'ai rien oublié, tant que j'ai au moins un stylo je pense que ça passera

La route ce fait dans un silence horrible qui me fait bouger ma jambe gauche comme d'habitude, vous savez quand vous êtes stressée, cette jambe qui bouge toute seule alors qu'on lui demande jamais rien. J'arrive et je montes l'énorme côte qu'il faut prendre pour rejoindre le bâtiment principal. J'ai toujours eu peu du regard des autres, je pense que ça doit être un de mes plus gros problèmes. J'ai l'impression que tout les regards sont sur moi alors que tout le monde se fiche de ma présence et je le sais, mais c'est plus fort que moi. Je tourne ma tête dans tout les sens afin de voir si je connais quelque personnes avec lesquels je pourrais nécessairement rester pour ne pas être seule, mais je ne trouve personne. Mon prénom est appelé rapidement pour rejoindre ma nouvelle classe, je ne connais personne, ce qui me fait évidemment paniquer. J'ai l'impression que tout le monde se connait déjà, pourquoi personnes vient me parler? J'effraies autant les gens que ça? Milles questions sont dans ma tête à ce moment précis.

Mon apparence leur fait peut-être peur? Pourtant je suis une des filles les plus simples qui puisse exister, j'aime les choses simples que personne ne remarque, des pulls pastel avec des pantalons larges et des converses tout ce qu'il y a de plus basique dans la vie d'une adolescente. Il est enfin l'heure de rentrer à la maison, j'attendais que ça, je vois ma mère mourir de chaud entrain de m'attendre dans la voiture et la, ma pression redescends je vais enfin pouvoir enfin me sentir mieux.

-Alors, comment ça c'est passé? s'exclame ma mère, alors que je viens juste de franchir la portière il y a genre, pour être exacte, 1 seconde et demi.

-Ça va, j'ai vécu pire comme journée, mais personne est venu me parler, je suis resté seule avec mon téléphone et j'ai parlé à d'autre gens.

Je suis le genre de fille qui a beaucoup d'amis virtuels, tous habitent à des milliers de kilomètres de moi, mais ce n'est rien, je les aimes vraiment je sais que au moins eux ne me jugent pas sur mon physique vu qu'ils m'ont jamais vu et ça me rassure.

-Pas de garçon en vue? Dis ma mère avec un regard sérieux sur la route et un petit sourire en coin.

- Non et commence pas avec ça, tu sais très bien ce que je penses des relations amoureuse, tout ça c'est pour échapper au malheur, au final à la fin un de nous sera toujours blesser. Il vaut mieux être seule et se blesser nous même, que d'être blesser par quelqu'un qui au final t'oublieras parce que il aura déjà trouvé une remplaçante ou un remplaçant.

Evidemment je mens, j'ai déjà fais mes repérages, il y a un trop beau garçon dans ma classe, il s'appel Marvyn et d'après ce que j'ai entendu dire à propos de lui c'est que il aurait deux ans de plus que nous tous, mais j'ignores pourquoi il est autant âgé que nous il est presque majeur et vient juste de rentrer au lycée? Il faudra que je fasses mes repérages et que j'essayes de trouver ses réseaux sociaux, j'adore enquêter sur la vie des gens, j'irais faire ça demain, la je suis au bout du rouleau, j'ai besoin de sommeil. 

l'inaccessible accessibleWhere stories live. Discover now