Prologue

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Bon et si on entrait dans le vif du sujet ? 👾

Comme d'habitude, je préviendrais en tête des chapitres les plus difficiles pour les âmes sensibles (cela concerne les scènes de violence physique, violence morale,  les scènes à caractère sexuel ou encore les scènes traitant de sujets sensibles.) 

Je vous demande le respect dans les commentaires et envers les uns et les autres ainsi qu'envers les personnages. Je supprimerai tous les commentaires que je jugerais offensants, vulgaires, envers moi, envers d'autres lecteurs ou envers les personnages (oui même les méchants perso x) N'oubliez pas que souvent, ils ont une raison de l'être, un passé douloureux, quelque chose. Soyez curieux de connaître leur histoire avant de les couvrir d'insultes. Par ailleurs, il y a d'autres moyens d'exprimer sa colère son dégoût, sa haine envers un personnage plutôt que de l'insulter haha ! Soyez créatifs ! Surprenez-moi ! 
Le respect est la règle d'or ~

Je suis hyper contente de revenir sur cette plateforme, de publier cette nouvelle fiction et de vous retrouver, si vous saviez <3

Dernière petit information j'ai écrit les prénoms et noms sous une forme identique commune par soucis de compréhension pour certaines scènes. Donc Park Jimin sera écrit Jimin (prénom) puis Park (nom). Ce sera un peu inhabituel et perturbant au début mais ça va aller x')
PS : j'aime bien les noms rares et wtf pour mes OC.

Bon allez je vous laisse, des bisous et je vous souhaite une agréable lecture !

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PROLOGUE 


Le train constitué d'une quarantaine de wagons noirs, aux vitres teintées, opaques et cuirassées, survolait la cité de l'aube au crépuscule. Au-delà des bruits de machineries, des voix, des moteurs et tout le tumulte de la ville, seul le son des frottements de l'air contre l'alliage de métaux qui le composaient se faisait entendre si l'on tendait bien l'oreille. Il surplombait la cime des immeubles et des tours de son ombre étroite et sinueuse, plongeant quelques appartements dans la pénombre le temps de son passage. Il ne fallait pas plus de temps qu'une inspiration, à l'engin pour parcourir les kilomètres d'un bout à l'autre de la cité. Ces wagons sombres, rapides et furtifs rythmaient le jour et la nuit, ne laissant jamais rien paraître de sa cargaison. Son allure de boyau blindé dissuadait de s'en approcher, sa garde rapprochée et armée également. Nous ne voyions jamais ce qu'il contenait, mais nous le savions.

Les champions.
Fiers, victorieux, allégories de nos villes.

Nous imaginions sans mal leur célébration accompagnée de liqueurs irisées, de musique, et de bonne compagnie dans l'intérieur luxueux que devait renfermer ce train onduleux. Et l'un de ces wagons transportait les Jetfly, les véhicules les plus performants de notre génération. Ceux-ci, montés par les meilleurs coureurs, bénéficiaient des meilleurs techniciens. Ces engins aux courbes millimétrées, aux robes argentées, noires, bronze ; chromées lustrées ou satinées, peuplaient nos rêves.

Chaque enfant dans la cité désirait, un jour, monter l'un de ces véhicules légendaires.

Les athlètes étaient là, installés dans ce train, à quelques centaines de mètres de nos fenêtres tournées vers le ciel. Il était facile, d'un coup de Jetfly, même un peu abimé, de voler à leurs côtés. Il était aisé de s'approcher, de frôler le blindage noir de ces wagons mystérieux, de longer ses longues fenêtres bandeau, et qui sait, de croiser peut-être leur regard à travers celles-ci.

Mais le tunnel antimagnétique, à peine visible à l'œil nu, qui entourait et enfermait ce train, précipiterait nos appareils dans les profondeurs, briserait nos moteurs, nous clouerait à portée des armes braquées sur les moindres perturbateurs de cette trajectoire quotidienne. Les drones, infatigables protecteurs des champions, perceraient nos carcasses et nos crânes sans états d'âme, et nous laisseraient tomber dans les méandres de la Cité Profonde sans que nous ayons pu réaliser nos rêves.

Le Coal Train était l'unique lien entre nos Cités.
Le seul et le plus impénétrable.
On ne voyageait pas à bord du Coal Train.
Pas nous.
Pas n'importe qui.

Il me fallait devenir quelqu'un. 



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Très court ce prologue...
Juste une mise en bouche ~
huhuhu

Coal TrainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant