Souvenir - Tom Jedusor fanfiction [ TERMINÉE ]

Chapitre 19 : Manoir des Malfoy

23 mars 1998

Nous étions si fières d'avoir réussi à détruire notre premier horcruxe que nous nous accordions une pause bien méritée.
Après ça, nous avions tentés d'en trouver de nouveaux mais en vain. Nous ne savions pas où aller et quoi chercher.
Hermione nous avait alors proposé de nous rendre chez les Lovegood. D'après Harry, lors du mariage, le père de Luna portait autour du coup un médaillon qui représentait les reliques de la mort. Depuis quelques temps, ce symbole apparaissait comme si nous devions nous y intéresser pour avancer dans notre quête. Je connaissais l'histoire mais vaguement, trop peu pour avoir de quoi nous aider.
Nous partîmes donc chez les Lovegood en espérant trouver les réponses à nos questions.

La maison des Lovegood était très étrange. Elle avait la forme d'un grand cylindre noir dont l'extrémité semblait menacer de s'effondrer. Sur le portail délabré était cloués trois écriteaux "Le Chicaneur Directeur : X. Lovegood", "Allez cueillir votre gui ailleurs" et "Ne pas approcher des Prunes Dirigeables". Le chemin qui menait à la maison était envahi de plantes étranges et diverses. La porte de la maison était une épaisse porte noire, incrustée de clous en fer.
Hermione toqua à la porte et un homme qui paraissait à la fois jeune et vieux nous ouvrit.

« Qu'est-ce que c'est ? Qui êtes vous ? Qu'est-ce que vous voulez ? ».

L'homme, qui devait être le père de Luna, semblait perturbé bien qu'il nous parlait d'une voix calme. Je ressentis alors un étrange pressentiment. Je me souvenais de l'avoir vu au mariage et il semblait être une toute autre personne.
Hermione le regardit sans répondre et alors Harry s'approcha pour parler à sa place.

« Bonjour monsieur Lovegood, je suis Harry Potter, on s'est rencontré il y a quelques mois... On peut entrer ? ».

Sans répondre, il ouvrit la porte et nous laissa entrer.
Nous nous asseyâmes sur les fauteuils présents dans le salon et il nous servit le thé d'une main tremblante et peu sûr.

« Où est Luna ? ».

« Luna... Luna... ».

Il apporta la tasse à ses lèvres sans en dire plus à Hermione.
Cette homme me donnait la chair de poule.

« Alors ? Que puis-je faire pour vous monsieur Potter ? ».

« On est venu à cause de ce que vous portiez autour du coup au mariage, c'était un symbole, les... hum... le...- ».

« Les reliques de la mort ».

Je parlai tellement vite et fort que je fis presque sursauter tout le monde. Cet homme me rendait définitivement nerveuse. Je le raclai la gorge et bu une tasse tout en m'enfonçant dans le fauteuil avec l'envie de disparaître.

« Vous parlez de ça ? ».

Il sortit de sous sa chemise, autour de son cou, le médaillon en question.

« Oui... Ça exactement, on aimerait savoir... L'histoire, quelle est l'histoire de ce symbole ? ».

L'homme nous conta alors l'histoire des trois frères Peverell.

« C'était trois frères qui souhaitaient traverser une rivière, une rivière si dangereuse que tous ceux qui tentaient de la traversée mourraient sans y parvenir.
Les trois frères firent apparaître un pont par la magie et la mort les acceuilla sur celui-ci, furieuse qu'ils aient pu trouver le moyen de la traversée sans en mourir. Mais elle fit semblant de les féliciter en leur offrant un présent chacun. Le plus âgé demanda la baguette la plus puissante qui existait. La mort lui donna une baguette confectionner dans une branche d'un surreau non loin de là. Le deuxième humilia la mort en demandant une pierre capable de ressusciter les morts. La mort lui donna une pierre ramasser dans la rivière tout en lui donnant ce pouvoir. Le troisième, plus humble, demanda quelques choses qui le ferait quitter cette endroit sans que la mort puisse le suivre. La mort découpa un morceau de sa cape et lui fit dont d'une cape d'invisibilité.
Enivré par le pouvoir de la baguette, quelques temps plus tard, le premier se venta d'être invincible et se fit trancher la gorge. Le premier frère rejoignit alors la mort. Le deuxième frère quelques temps après avoir ramené sa bien aimée à la vie, se suicida en se rendant compte qu'elle n'était plus elle même. La mort prit alors le deuxième frère.
Seul le troisième connu une longue et belle vie sans que jamais la mort ne le retrouve. Arrivé à un grand âge, il légua sa cape à son fils et accueilla la mort comme une vieille amie ».