Tell me why

58.

Cassy

Le lendemain ... la villa, Los Angeles

Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit, trop occupé à stresser par rapport à Chase.

Hier soir, je lui ai envoyé un message pour lui demander s'il se trouvait à l'appartement, il m'a répondu un simple « oui ». Alors je me suis décidé à prendre mon courage à deux mains et m'y rendre pour en finir avec tout ça.

— Tu as une mine affreuse, remarque Cameron à côté de moi.

— J'ai mal dormi.

Il se relève, enfile un t-shirt et se tourne vers moi.

— Ce n'est pas ce que la bave sur mon torse dit ! S'exclame-t-il.

Gênée, je lui balance un oreiller dans le visage.

— Eh !

— Je stresse, Cameron.

— Pourquoi, je serais là ?

— Je ne sais pas si c'est une bonne idée, justement.

Il fronce les sourcils.

— Ça l'énervera, finis-je par dire.

*

De mes mains tremblantes, j'enfile ma paire de chaussures, Cameron fait la même chose. Il a accepté que j'aille le voir seul mais il tient tout de même à m'y conduire.

Je me dirige vers la porte du jardin pour embrasser Tommy et Pearl mais je suis stoppé dans mon élan par la porte d'entrée qui s'ouvre dans un fracas.

Que fait-il ici ?

— Cassy ! Crie Chase.

J'avance vers lui.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Tu n'es vraiment qu'une ... tu oses ? Tu me trompes !

Mes amis me rejoignent, alertés par les cris.

— La fille de Drew et Liam dort, baisse d'un ton s'il-te-plait, expliqué-je.

— Avec qui ? Crache Chase.

Personne ne répond à part Cameron :

— Je l'ai embrassé, c'est tout.

— Putain ce n'est pas vrai !

Chase tire ses cheveux, signe de son énervement.

— Tu es sérieuse ! Avec lui ? T'es vraiment faible ! Il te remettra enceinte et continuera de se barrer bordel !

— Chase ... commencé-je.

— Tu t'es bien foutu de ma gueule !

— Non je ...

— Ferme ta gueule Cassy !

Cameron se place devant moi, faisant barrage à la rage de Chase.

— Répète, connard, articule Cameron.

— Ce n'est qu'une ...

— Je me retiens vraiment, tu n'imagines pas depuis combien de temps je rêve que tu manges mon poing.

— Tu me l'as volée !

— Tu parles d'elle comme d'un objet. Tu as osé la toucher alors que j'avais interdit quiconque de l'approcher. Tu mériterais que je te tue.

— Cameron ! M'écrié-je.

Cameron perd l'équilibre à cause du poussement de Chase.

Je suis expulsé en arrière, ma tête touche le sol.