𝑬𝒛𝒎𝒊𝒂 - 𝒔𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒊𝒏𝒏𝒐𝒄𝒆𝒏𝒄𝒆.

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aloha chicas, ça va ? 🧧

"Pardonne moi, je voulais juste entrer dans toi... Pas dans ta vie."

E Z M Î A
(en média)

Sauf que dès mon arrivée, je l'avais remarqué, oh non... pas lui.

Il jeta un regard furtif vers moi puis parti avec un groupe d'hommes a une table.

Mikhaïl – Regardez les filles, eux là bas. Pour un début de soirée des petits bouffons de cité peuvent ouvrir le balle et lâcher de la maille pour vos corps de déesses, allez filez !

Il nous poussa avec un coup sur le fessier pour nous approcher de cette fameuse table. Décidément, cette soirée était mal partie. Il allait me gâcher cette soirée.

Sharmeen avança d'un pas déterminé vers cette table, d'ailleurs elle cassait bien la démarche devant ce groupe de gars.
Je la suivais de près. Elle s'asseyait sans gêne sur le canapé du groupe, donc dans mon élan de confiance je la suivi en me positionnant à côté d'un garçon.

Sharmeen – Salut les gars, ça va ?

Elle parlait d'une voix tellement fausse que j'avais du mal à garder mon sérieux. 

L'homme à côté de moi ne perdit pas de temps pour poser sa main sur ma cuisse dénudée, il avait comprit quelle genre de personne on était. Parmi eux se tenait ce fameux mec, il ne nous perdait pas du regard et restait muet.
Sharmeen avait réussi à engager la conversation avec trois garçons du groupe pendant que moi, je jouais de mes charmes avec ce fameux garçon qui était très tactile avec moi. Il m'avait dit qu'il s'appelait Kessim.

Kessim – Tu veux monter ?

Moi – Je suis pas gratuit chéri.

Kessim – J'ai de la maille, me prend pas pour un clochard.

L'un des garçons prit la parole. C'était celui qui me mettait mal à l'aise dès mon arrivée. Nowez.

Nowez – Tu vas payer pour sauter une crasseuse ?

Ça m'avait picoté... Mais comment rétorquer ? Dans le fond il n'avait pas tord.

Au final, Kessim est bien monté avec moi dans cette chambre. Après avoir terminé notre liaison vraiment platonique, il m'a lâché 300 euros dans mon soutient gorge.

Durant cette soirée, j'ai eu 6 clients et un total de 2300 euros. Il était 4h du matin quand Mikhaïl nous permit d'arrêter notre service et de pouvoir rentrer. La plupart des hommes étaient rentrés aussi. Et une majorité partaient en même temps que nous.

Je suis passée dans les toilettes pour me changer, j'ai mis un jean, un pull et des bottines. J'ai donné l'argent que j'ai récolté au boss et je suis sortie. Je me sentais souillée, vraiment sale...

L'air frais me frappait le visage, il faisait terriblement froid donc je marchais d'un pas accéléré. Un homme marchait devant moi, capuché et vêtu d'une veste noire.

Il tourna son visage vers mes chaussures avant de se mettre à courir.

On se faisait courser !? Les flics doivent circuler, ils ont du voir qu'il n'y avait que des choses illicites dans cet endroit !